Martina Navrátilová

Martina Navrátilová (ou Martina Šubertová de naissance, [ˈmarcɪna ˈʃubɛrtovaː]), née le à Prague en Tchécoslovaquie, est une joueuse de tennis tchécoslovaque, devenue citoyenne américaine en 1981.

Ne pas confondre avec Gabriela Navrátilová, également joueuse de tennis.

Martina Navrátilová

Navrátilová à l'open de Prague 2006.
Carrière professionnelle
1973 – 2006[1]
Pays Tchécoslovaquie
(1956-1975)[2]
États-Unis
(1981-)
Tchéquie
(2008-)
Naissance
Prague (Tchécoslovaquie)
Taille 1,73 m (5 8)
Prise de raquette Gauchère, revers à une main
Gains en tournois 21 626 089 $
Hall of Fame Membre depuis 2000
Palmarès
En simple
Titres 168
Finales perdues 73
Meilleur classement 1re (10/07/1978)
En double
Titres 177
Finales perdues 61
Meilleur classement 1re (10/09/1984)
Meilleurs résultats en Grand Chelem
Aust. R-G. Wim. US.
Simple V (3) V (2) V (9) V (4)
Double V (8) V (7) V (7) V (9)
Mixte V (1) V (2) V (4) V (3)
Meilleurs résultats aux Masters
Simple V (8)
Double V (13)
Titres par équipe nationale
Coupe B. J. King 4 (1975, 1982, 1986, 1989)

Joueuse sur le circuit féminin WTA de 1973 à 1994 et, plus épisodiquement, de 2000 à 2006, elle a remporté 168 titres en simple et 177 titres en double dames.

Navrátilová a gagné un total de 59 titres du Grand Chelem : 18 titres en simple, 31 titres en double dames, ce qui constitue le record absolu, et 10 titres en double mixte.

Elle est la deuxième joueuse la plus titrée de l’histoire du tennis féminin, simple et double confondus, derrière la championne australienne Margaret Smith Court. Elle a atteint, en simple, douze fois la finale du tournoi de Wimbledon, dont neuf fois consécutives (pour sept victoires) de 1982 à 1990, et détient le record absolu, tous sexes confondus, de neuf titres en simple dans le temple londonien. Au Masters de fin d'année, elle détient les records de huit titres en simple et de treize titres en double.

Au classement de fin d'année, elle est l'unique joueuse à avoir occupé la place de numéro 1 mondiale à la fois en simple et en double, et ce à deux reprises (1984 et 1986).

Auteure d'un Petit Chelem en 1983, puis 1984, elle remporte ainsi six titres du Grand Chelem consécutivement entre ces deux saisons, complétant un « Grand Chelem sur deux ans ». Navrátilová est l'une des trois femmes à avoir accompli un « Grand Chelem total » (en simple, en double dames et double mixte) sur l'ensemble de sa carrière, avec Doris Hart et Margaret Smith. Elle détient le record en ère Open de titres en simple dames (168 au total, dont au moins 10 par an entre 1978 et 1986) et en double (177 au total, dont au moins 7 par an entre 1977 et 1989). Elle a enregistré la plus longue série victorieuse de l'histoire du tennis (74 matchs consécutifs) et trois des six plus longues séries de l'histoire du tennis féminin. Elle a atteint onze finales consécutives en Grand Chelem en simple, se plaçant juste derrière Steffi Graf (13).

En double dames, Navrátilová et Pam Shriver ont gagné 109 matchs consécutifs et accompli le Grand Chelem en 1984. Elles ont aussi égalé Louise Brough et Margaret Osborne pour le record de tournois du Grand Chelem remportés par le même binôme en double dames (20). Navratilova a également remporté 84 fois un tournoi en simple et en double à la fois.

Sa rivalité avec Chris Evert, perçue comme la plus grande de l'histoire de ce jeu, a animé le circuit féminin durant les années 1970 et 1980[3][4].

Elle est membre du International Tennis Hall of Fame depuis 2000[5].

En , 33 années après avoir été déchue de sa nationalité tchécoslovaque (à la suite de son exil aux États-Unis) en 1975, elle obtient la nationalité tchèque[6], demeurant néanmoins toujours citoyenne américaine (citoyenneté qu’elle avait acquise en 1981). Elle est membre de la Laureus World Sports Academy. En , elle annonce être atteinte d'un cancer du sein[7]. Fin , elle annonce être complètement guérie de ce qui n'était qu'une tumeur non invasive : son ablation et un peu de radiothérapie ont suffi (voir la rubrique vie privée).

D'après Billie Jean King en 2006, « Elle est la plus grande joueuse de simple, double et double mixte qui ait jamais vécu[8] ». Dans son livre The Greatest Tennis Matches of the Twentieth Century, le journaliste tennistique Steve Flink la nomme deuxième meilleure joueuse du XXe siècle, derrière Steffi Graf[9]. Tennis Magazine l'a choisie comme la plus grande joueuse de tennis féminin de l'ère Open[10]. L'historien et journaliste Bud Collins l'a qualifiée de « plus grande joueuse de tous les temps »[11].

Carrière tennistique

Martina Navrátilová est née sous le nom de Šubertová en 1956. Après le divorce de ses parents à l'âge de trois ans, sa mère Jana se remarie avec Miroslav Navrátil, qui devient premier entraîneur de tennis. C'est alors qu'elle prend le nom de son beau-père en ajoutant le suffixe féminin « ová » et devient ainsi Martina Navrátilová [ˈmarcɪna ˈnavraːcɪlovaː] ().

  • 1972 : à l'âge de 15 ans, Navrátilová remporte le championnat national de tennis de Tchécoslovaquie.
  • 1973 : âgée de 16 ans, elle fait ses débuts sur le circuit américain, mais ne devient professionnelle qu'en 1975. Martina Navrátilová a d'abord vécu avec l'ancienne actrice de vaudevilles, Frances Wormser Dewey, et son mari, Morton Wormser, un grand amateur de tennis, lors de son déménagement aux États-Unis[12]. Son seul résultat notable est un quart de finale à Roland-Garros où elle échoue face à la championne australienne Evonne Goolagong en deux sets.
  • 1974 : après deux finales à Hambourg et Rome, elle parvient à nouveau en quart de finale de Roland-Garros. Elle remporte son premier titre en simple à Orlando, en Floride, à l'âge de 17 ans.
  • 1975 : en début d'année, Navrátilová bat pour la première fois les championnes Chris Evert à Washington et Evonne Goolagong à Boston. Mais elle échoue ensuite face à ces deux joueuses en finale de deux tournois du Grand Chelem en simple, à l'Open d'Australie contre Goolagong et à Roland-Garros contre Evert. Après sa défaite contre Evert en demi-finale de l'US Open de cette même année, Martina Navrátilová (alors âgée de 18 ans) se rend au service d'immigration et de naturalisation de New York et les informe qu'elle veut fuir le régime communiste tchécoslovaque. En un mois, elle reçoit une carte verte. Elle remporte 4 tournois au cours de l'année et se hisse au quatrième rang mondial. Elle est la dernière joueuse à battre Margaret Smith Court en Grand chelem, en quart de finale à New York.
  • 1976 : la saison est décevante, avec un seul résultat en grand chelem à Wimbledon et une demi-finale perdue face à Chris Evert en trois sets accrochés. Elle échoue au premier tour à l'US Open et ne remporte que deux tournois dans l'année. Elle décide de ne plus participer aux championnats d'Australie (jusqu'en 1980) et à Roland Garros (jusqu'en 1981), ces deux derniers tournois ayant alors perdu de leur prestige.
  • 1977 : Navratilova retrouve le chemin du succès avec 6 victoires en tournoi et termine l'année numéro trois mondiale, derrière Evert et Goolagong. Mais elle déçoit encore lors des tournois majeurs, échouant contre des joueuses à sa portée, Betty Stöve en quart de finale de Wimbledon, puis Wendy Turnbull en demi-finale de l'US Open.
  • 1978 : Navrátilová remporte son premier titre du Grand Chelem en simple à Wimbledon, où elle bat en trois manches Evert en finale, et atteint par la même occasion la première place mondiale pour la première fois de sa carrière. En tout, elle remporte dix autres tournois en écartant toutes les meilleures joueuses mondiales notamment lors des Masters. Seule ombre au tableau, une nouvelle défaite à l'US Open en demi-finale contre une jeune joueuse de 16 ans, sa future partenaire de double Pam Shriver.
  • 1979 : elle conserve son titre à Wimbledon en battant son éternelle rivale Evert en finale, et remporte à nouveau dix autres tournois dont les Masters. Elle conserve logiquement la première place mondiale même si l'US Open lui échappe toujours, cette fois en finale face à la future numéro un mondiale Tracy Austin, une joueuse qui parvient à la battre à six reprises pendant l'année.
  • 1980 : malgré onze victoires en tournois, Martina perd deux places au classement mondial (3e) en raison de ses mauvais résultats en grand chelem. Elle échoue au stade des demi-finales à l'Open d'Australie face à Wendy Turnbull, puis à Wimbledon face à Chris Evert. Mais c'est encore à l'US Open qu'elle déçoit, perdant face à la jeune tchèque Hana Mandlíková (gagnante en Australie). Elle perd aussi son titre aux Masters, battue en finale par Austin.
  • 1981 : elle remporte enfin son troisième titre du Grand Chelem en battant encore une fois Evert en finale de l'Open d'Australie. Elle atteint également la finale de l'US Open, où elle perd au tie-break au troisième set contre Tracy Austin. Mais elle déçoit en demi-finale à Wimbledon avec une nouvelle défaite face à Mandlikova, et surtout pour son retour à Roland Garros, échoue face à l'Allemande Sylvia Hanika en deux sets secs. Elle remporte neuf tournois dont les Masters face à la jeune Andrea Jaeger en finale, parvenant à se maintenir numéro trois mondiale derrière Evert et Austin.
  • 1982 : saison quasi parfaite, Martina n'est battue que trois fois dans l'année, en finale des Masters par Sylvia Hanika, en quart de finale de l'US Open par Pam Shriver, puis en finale de l'Open d'Australie face à Evert. Elle remporte 15 tournois dans l'année dont Wimbledon et surtout Roland-Garros pour la première fois. Elle reprend la première place au classement mondial à Evert qui reste numéro deux.
  • 1983 : après avoir adopté le mode d'entraînement de la joueuse de basket-ball Nancy Lieberman et utilisé des raquettes en graphite, Navrátilová écrase la concurrence sur le circuit féminin, ne perdant qu'un seul match en huitième de finale de Roland-Garros face à la surprenante Kathy Horvath. Elle remporte les trois autres tournois du grand chelem d'affilée (l'Open d'Australie a lieu en décembre jusqu'en 1987). Tout au long de l'année, elle gagne 86 matchs pour une défaite (record absolu, homme et femme confondus). En 1982, 1983 et 1984, Navrátilová ne perd que six matchs en simple.
  • 1984 : elle gagne le tournoi de Roland-Garros, remportant ainsi les quatre tournois du grand chelem d'affilée à cheval sur deux saisons, Philippe Chatrier, président de la Fédération internationale de tennis, le qualifiera de « Grand-Chelem ». Cependant beaucoup d'observateurs insistent sur le fait que ce n'était pas un vrai Grand Chelem, car les titres n'ont pas été gagnés sur une même année. Elle prolonge sa moisson de victoires en Grand Chelem en remportant Wimbledon et l'US Open. Elle débute ainsi l'Open d'Australie 1984 avec une chance de remporter les quatre titres la même année mais perd finalement contre Helena Suková 1-6, 6-3, 7-5, pourtant nettement battue lors de leur précédente rencontre à l'US Open. Suková met ainsi fin à une série de 74 matchs remportés consécutivement (un record) par Navrátilová depuis sa défaite début en finale du tournoi d'Oakland face à Hana Mandlikova. Avec seulement deux défaites dans l'année, Martina reste l'indiscutable numéro un.
    Navratilova réalise le Grand Chelem en double en 1984, avec la droitière Pam Shriver, très performante en slice de coup droit, coup aujourd'hui peu connu. Elles détiennent le record de victoires consécutives (109 matchs) entre 1983 et 1985 (Navrátilová a également été classée no 1 mondiale en double durant plus de trois années d'affilée dans les années 1980).
  • 1985-1987 : Navratilova atteint la finale des 11 tournois du Grand Chelem qui se sont déroulés au cours de cette période, remportant six d'entre eux. Mais cette période est aussi la fin de son invincibilité, avec trois finales d'affilée perdues à Roland Garros, et deux finales face à Mandlikova (US Open 1985 et Open d'Australie 1987). En 1987, la jeune Ouest-Allemande Steffi Graf (âgée de 17 ans), crée la surprise en la battant en finale de Roland-Garros. Navrátilová prend sa revanche en finale de Wimbledon et de l'US Open (où elle devient alors la troisième joueuse de l'ère open à remporter un tournoi à la fois en simple, en double et en mixte la même année). Néanmoins, grâce à sa constance dans les autres tournois, Graf atteint la place de no 1 mondiale au classement dès l'été 87. Navrátilová ne retrouvera plus la première place au cours des saisons suivantes.
  • 1988-1989 : en 1988, Graf réalise le Grand-Chelem, battant au passage Navrátilová 5–7, 6–2, 6–1 en finale de Wimbledon. En 1989, Graf et Navrátilová se rencontrent en finale de Wimbledon et de l'US Open, l'Allemande remportant les deux duels face à Martina, toujours numéro deux mondiale. Malgré la différence d'âge entre les deux joueuses, Navrátilová a remporté neuf des 18 matchs de sa carrière contre Graf et cinq des neuf matchs disputés en Grand Chelem. À l'âge de 34 ans, Navrátilová défait Graf pour leur dernière confrontation en Grand Chelem, en demi-finale de l'US Open 1991 (7-6 2, 6-7 6, 6-4).

De 1982 à 1990, elle atteint la finale de Wimbledon neuf fois consécutivement, six fois à Roland-Garros et cinq fois à l'US Open.

  • 1990-1994 : elle remporte son neuvième et dernier titre à Wimbledon face à Zina Garrison (6-4, 6-1 en finale), tombeuse de Graf en demi-finale. Bien que ce soit son dernier titre du Grand Chelem, Navrátilová atteint encore deux finales de Grand Chelem en simple, durant le reste de sa carrière : en 1991, en finale de l'US Open battue par la nouvelle no 1 mondiale Monica Seles et en 1994, à l'âge de 37 ans, pour sa douzième et dernière finale à Wimbledon contre Conchita Martínez. Peu de temps après, elle prend sa retraite à temps plein en simple et sa retraite définitive en 1995.

En 2000, elle fait son retour à la compétition en double, tout en jouant quelques simples. Dans sa première performance en simple en huit ans, à Eastbourne, en 2002, elle bat la no 22 mondiale Tatiana Panova avant de perdre au tour suivant contre Daniela Hantuchová en trois sets. En 2003, elle remporte le double mixte de l'Open d'Australie et de Wimbledon avec Leander Paes. Elle devient alors la plus vieille joueuse à remporter un tournoi du Grand Chelem (46 ans et 8 mois). Sa victoire à l'Open d'Australie fait d'elle la troisième joueuse de l'histoire (avec Doris Hart et Margaret Smith Court) à réaliser un Grand Chelem total en remportant les quatre tournois du Grand Chelem en simple, en double et en mixte, tandis que sa victoire à Wimbledon lui permet d'égaler le record de 20 titres de Billie Jean King à Wimbledon (simple, double dames et double mixte confondus) et étend son nombre total de titres du Grand Chelem à 58 (deuxième derrière Margaret Court, qui en a remporté 62). En dépit des critiques émises pour l'obtention d'une wildcard, Navratilova a gagné un dernier match en simple au premier tour de Wimbledon en 2004, âgée de 47 ans et 8 mois, et est devenue ainsi la plus vieille joueuse à remporter un match en simple dans l'ère open. Elle perd ensuite au deuxième tour face à Gisela Dulko en trois sets.

Le , Navrátilová joua le dernier match de sa carrière à Wimbledon, perdant au troisième tour du double mixte face à la paire Ram /Zvonareva. Plus tôt dans la journée, Navrátilová avait perdu le quart de finale du double dames qui l'opposait à la paire Yan/Zheng. Elle achève sa carrière en remportant son 10e titre du Grand Chelem en double mixte à l'US Open 2006 avec Bob Bryan.

Palmarès

En simple dames

En double dames

En double mixte

Parcours en Grand Chelem

Parcours aux Masters

Parcours aux Jeux olympiques

Parcours en Coupe de la Fédération

Classements WTA

Records et statistiques

Recordwoman aux Masters en simple et en double avec 8 et 12 masters cup. Recordwoman en nombres de titres en simple et en double avec 167 et 177 titres. Recordwoman en titres de grand chelem au tournoi de Wimbledon -9 titres. Recordwoman en titres de grand chelem en double tous tournois confondus.

Confrontations avec ses principales adversaires

Les numéros un mondiales sont mentionnées en gras.

Hors des courts

Martina Navratilova en septembre 2011.

Vie privée

Dans son autobiographie Being Myself, Martina Navratilova raconte avoir eu des aventures aussi bien avec des hommes que des femmes et, plus tard, avoir ressenti une forte attirance pour les femmes.

En 1981, peu après avoir obtenu la nationalité américaine, Navrátilová fit part publiquement de son orientation sexuelle. Elle fut la compagne de la romancière américaine Rita Mae Brown au début des années 1980, ainsi que de Judy Nelson, ex-Miss Texas mariée et mère de deux enfants, de 1983 à 1991. Leur séparation est due notamment au fait que Navrátilová posa pour un calendrier WTA (International Women's Tennis Association) par Jean Renard avec les enfants de Nelson en arrière-plan.

Le , elle annonce lors de l'émission Good Morning America, sur la chaîne américaine ABC, qu'elle est atteinte d'un cancer du sein, diagnostiqué en février[23].

Fin , au tournoi de Wimbledon, elle annonce que son traitement est terminé, après l'ablation de la tumeur mammaire et six semaines de radiothérapie (pas de chimiothérapie). Il s'agissait d'une tumeur in situ, non invasive, rarement mortelle, mais qui augmente légèrement le risque de tumeur invasive à l'avenir. Après un dernier traitement le , les médecins lui ont dit qu'elle était guérie. Elle se sent « as good as new » (complètement rétablie, « aussi bien qu'à l'état neuf »), dit-elle sur le plateau de télévision de la finale dames de Wimbledon le [24],[25].

Le , Martina Navratilova a demandé en mariage sa compagne de longue date, l'ex-Miss URSS Julia Lemigova, en direct lors d'une des demi-finales de l'US Open et se marie le [26].

Engagements personnels

Martina Navrátilová est militante pour les droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT). Après avoir obtenu la nationalité américaine en 1981, elle fait son coming out[27]. Porte-parole des premiers Outgames en 2006, elle a solennellement lu le , avec le médaillé olympique Mark Tewksbury, la Déclaration de Montréal sur les droits humains des LGBT, issue de la Conférence mondiale sur les droits des LGBT de Montréal.

Martina Navrátilová a fondé la Martina Navratilova Youth Foundation pour les jeunes en difficulté.

En 1983, elle rédige la préface de l'ouvrage du docteur Robert Haas, nutritionniste et sportif, intitulé Eat to win (Éditions Robert Laffont). En 1983, après avoir remporté l'Open de Flushing Meadows, elle le remercie publiquement pour avoir contribué à sa victoire.

En 1985, elle publie une autobiographie écrite en collaboration avec George Vecsey intitulée Martina. Le livre est publié en France en 1986 aux Éditions Carrere-Michel Lafon sous le titre Martina raconte Navratilova.

Elle est végétarienne et militante pour les droits des animaux[28].

Elle est joueuse de bridge assidue[29], et ceci depuis sa jeunesse[30]

Téléréalité

En 2008 elle fait partie des célébrités envoyées dans la jungle pour l'émission anglaise populaire diffusée sur ITV: I'm a Celebrity... Get Me Out of Here! saison 8. Finalement le jour de la finale elle devance George Takei, mais c'est Joe Swash qui est déclaré « Roi de la Jungle ». L'émission est diffusée entre le et le .

En 2012, elle accepte de participer à la saison 14 de l'émission américaine Dancing with the Stars sur la chaine ABC. L'émission débute le , et est éliminée le , soit la première. La victoire reviendra à Donald Driver.

Filmographie

Notes et références

  1. Premier et dernier matchs officiels connus
  2. Justin McCurry, « Navratilova Czechs in with homeland | World news », theguardian.com, (lire en ligne, consulté le )
  3. « Chris Evert raconte sa rivalité avec Navratilova, la plus grande de l'histoire », sur Tennis Majors, (consulté le )
  4. « ATP/WTA - La rivalité Navratilova-Evert élue meilleure de l'Histoire », sur www.tennisactu.net (consulté le )
  5. (en) « MARTINA NAVRATILOVA - International Tennis Hall of Fame », sur www.tennisfame.com (consulté le )
  6. dépêche AFP du 11 mars 2008 « Copie archivée » (version du 1 mai 2019 sur l'Internet Archive)
  7. (en) Martina Navratilova souffre d'un cancer
  8. Act II of Navratilova's career ends with a win
  9. Exclusive Interview with Steve Flink about the career of Chris Evert
  10. http://www.tennis.com/features/40greatest/index.aspx
  11. Collins, Bud (2008). The Bud Collins History of Tennis: An Authoritative Encyclopedia and Record Book. New York, N.Y: New Chapter Press. p. 600.
  12. http://www.santapaulatimes.com/news/fullstory.php/aid/15525/Obituary.html Frances Dewey Wormser 1903 - 2008
  13. Une dotation supplémentaire de 15.000 $ est allouée au tableau de double
  14. L'édition 1978 correspond également au Tournoi de tennis de Stanford.
  15. Dotation totale messieurs et dames
  16. Édition 1986 non disputée, l'épreuve se jouant de nouveau en janvier à partir de 1987.
  17. Entre 1975 et 1978, l'épreuve de double dames des Masters (Virginia Slims Championships) se déroule une ou deux semaines plus tard que l'épreuve de simple, à l'occasion d'un tournoi bien distinct, le championnat de double WTA (également appelé Bridgestone Doubles en raison de son principal sponsor).
  18. En raison de circonstances extérieures au tournoi, la finale n'a pu être jouée. Les finalistes se partagent les gains et les points au classement mais personne n'emporte le titre.
  19. L'Open d'Australie est organisé en décembre de 1978 à 1985.
  20. L'Open d'Australie a lieu deux fois (janvier et décembre) en 1977.
  21. L'Open d'Australie n'est pas organisé en 1986.
  22. Pas de tableau double mixte à l’Open d'Australie de 1970 à 1985.
  23. Navratilova atteinte d'un cancer sur lequipe.fr
  24. http://www.contactmusic.com/news.nsf/story/navratilova-beats-cancer_1148995
  25. « Navratilova 'cancer-free and feeling pretty good' - USATODAY.com », sur USA Today (consulté le ).
  26. Mariage, Daily Mail.
  27. Marjorie Marcillac, « Les principales étapes de la visibilité lesbienne », sur Rue89, (consulté le )
  28. (en) « Martina supports several important world organisations, giving voice to many of their campaigns. Also, since 1 993 she has become vegetarian. » Blog de Martina Navratilova : http://martina.globalweb.it/eng/newsother.php
  29. http://www.bridgebum.com/bridge_players.php
  30. Alan Truscott, The New York Times, 27 novembre 1988

Voir aussi

Liens externes

Bibliographie

  • (en) Mary Ellen Bowden et Martina Navratilova, Tennis My Way, New York, Scribner, (ISBN 978-0-684-18003-8, OCLC 9682308, LCCN 83011673)
  • (en) Martina Navratilova et George Vecsey, Martina, New York, Knopf, , 1re éd., 287 p. (ISBN 978-0-394-53640-8, LCCN 84048894)
  • (en) Elizabeth Nickles et Martina Navratilova, The Total Zone, New York, Villard Books, , 1re éd., 302 p., poche (ISBN 978-0-345-38867-4, LCCN 94010182)
  • (en) Martina Navratilova, Killer Instinct, New York, Ballantine Books, (ISBN 978-0-345-47268-7, OCLC 715922266)
  • (en) Martina Navratilova, Breaking Point, New York, Ballantine Books, , 1re éd., 326 p., poche (ISBN 978-0-345-38868-1, OCLC 37248354)
  • (en) Martina Navratilova, Shape Your Self, Londres, Little, Brown Book Group, , 232 p., poche (ISBN 978-0-316-73296-3)
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