Mary Pickford

Gladys Louise Smith, dite Mary Pickford, est une actrice, productrice et femme d'affaires canadienne née le à Toronto (Ontario) et morte le à Santa Monica (Californie).

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Mary Pickford
Mary Pickford vers 1910-1920.
Nom de naissance Gladys Louise Smith
Naissance
Toronto (Ontario, Canada)
Nationalité Canadienne
Américaine
Décès
Santa Monica (Californie, États-Unis)
Profession Actrice, productrice
Films notables Coquette

Surnommée « La petite fiancée de l'Amérique », « Little Mary » (Petite Mary) ou encore « La fille aux boucles », elle séduisit le public par sa grâce juvénile et primesautière dans des films comme Pauvre petite fille riche ou Le Petit Lord Fauntleroy. Cofondatrice des studios United Artists et de l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences, elle fait partie des plus grands pionniers des débuts d'Hollywood. Son influence dans le développement de son métier est considérable. Intrinsèquement liée au cinéma, elle est une figure décisive dans l'histoire de la célébrité moderne. Son statut et ses exigences contractuelles contribuèrent à façonner l'industrie du cinéma et la communauté cinématographique appelée « Hollywood ». En 1930, elle remporte l'Oscar de la meilleure actrice pour le rôle de Norma Besant dans Coquette de Sam Taylor. La fin du cinéma muet fut fatale à sa carrière d'actrice, après sa participation à quatre films parlants. Elle a joué dans 236 films, en 27 ans de carrière. Au regard de sa contribution au cinéma américain, l'American Film Institute désigne Mary Pickford la 24e plus grande star féminine de tous les temps.

Biographie

Premiers pas

Mary Pickford en couverture du magazine Photoplay (1914).

Gladys Louise Smith, plus tard dite Mary Pickford, est née à Toronto (Ontario, Canada). Son père, John Charles Smith, descendant d'immigrants anglais méthodistes, occupe de nombreux petits emplois. Sa mère, Charlotte Hennessy, est issue d'une famille catholique irlandaise. Elle est l'aînée de Jack et Lottie Pickford, qui deviennent également acteurs. Pour amadouer les sensibilités familiales, Mary est baptisée dans des églises méthodiste et catholique. Elle est élevée dans la religion catholique après l'abandon du foyer par son père alcoolique en 1895 (il meurt trois ans plus tard d'hémorragie intra-cérébrale dans un accident de travail). Sa mère, Charlotte, qui travaillait déjà comme danseuse, commence à prendre des pensionnaires. L'un d'eux fit jouer un petit rôle à la jeune Mary, âgée alors de sept ans, dans une production de The Silver King au Princess Theatre de Toronto. Elle joue ensuite dans de nombreux mélodrames avec la Valentine Company à Toronto, interprétant même le premier rôle de Little Eva dans leur production de La Case de l'oncle Tom, la pièce la plus populaire du XIXe siècle.

Début de carrière

Au début du siècle, la comédie est une affaire de famille pour la jeune Mary Pickford : sa mère, son frère et sa sœur font des tournées aux États-Unis dans des pièces au sein de compagnies de troisième ordre qu'ils rejoignent dans des trains de troisième classe. Après six mois financièrement difficiles, elle se donne six mois pour décrocher un rôle majeur à Broadway, en envisageant de tout arrêter en cas d'échec. En 1907, elle est prise pour un second rôle dans la pièce The Warrens of Virginia. La pièce est écrite par William C. de Mille, dont le frère, alors inconnu, Cecil B. DeMille, figure également dans la distribution. David Belasco, le producteur de la pièce, insiste alors pour que Gladys Smith prenne pour de bon le nom de scène Mary Pickford[1]. Après les représentations à Broadway et la tournée consécutive, elle se retrouve à nouveau sans emploi.

Portrait dédicacé de Mary Pickford vers 1914-1915.
Mary Pickford vers 1916.

Le , le réalisateur D. W. Griffith de la Biograph Company lui fait passer un test à l'écran dans le studio new-yorkais de la compagnie pour un rôle dans le film Pippa Passes destiné aux théâtres nickelodeon. Le rôle échoit à une autre mais Griffith est instantanément sous le charme de la jeune actrice, qui comprend d'instinct que la comédie pour l'écran est plus simple et intime que le jeu de scène ampoulé de l'époque. La plupart des acteurs de la Biograph sont payés cinq dollars par jour, mais dès le premier jour Griffith consent à lui en offrir dix par jour à hauteur de quarante dollars la semaine[2]. À l'instar de ses collègues, Mary Pickford joue autant de participations que des premiers rôles, et interprète des mères, des ingénues, des femmes hautaines, des pilotes de guerre, des esclaves, des indiennes et même une prostituée. À propos de son succès foudroyant à la Biograph, elle dit : « Je jouais des femmes de ménage, des secrétaires et des femmes de toutes nationalités... J'étais persuadée que si je jouais dans autant de films que possible, je deviendrais connue, et on me demanderait encore plus. » En 1909, elle tourne dans 51 films — soit près d'un film par semaine. Elle présente aussi son amie Florence LaBadie à D. W. Griffith, qui fait d'elle une des grandes stars de l'époque (entre 1911 et 1917, année de sa mort accidentelle).

En , elle accompagne une équipe de la Biograph à Los Angeles. De nombreuses compagnies avaient déjà rejoint la Côte Ouest pour fuir les courtes journées hivernales et la faible luminosité de la Côte Est. Elle ajoute ainsi des films californiens aux films tournés à New-York en 1909 (dont Sweet and Twenty, They Would Elope et To Save Her Soul). Tout comme les autres acteurs de la compagnie de Griffith, son nom n'est pas crédité mais le public l'a déjà remarquée dès ses premières apparitions. Ce qui pousse les gérants de salles de cinéma à capitaliser sur sa popularité en affichant sur leurs placards publicitaires leur programmation d'un film dans lequel joue « La Fille aux Boucles d'Or » ou « La Fille de la Biograph »[3]. Elle quitte la Biograph en , pour travailler l'année suivante avec l'Independent Moving Picture Company (future Universal Pictures) et Majestic. En désaccord avec leurs standards de création, elle repart s'associer à Griffith en 1912 et livre certaines de ses plus grandes performances d'actrice dans Friends, The Mender of Nets, Just Like a Woman et The Female of the Species. Cette même année, elle présente Dorothy et Lillian Gish (deux amies de l'époque des tournées) à Griffith[4]. Les deux actrices deviennent des stars majeures du cinéma muet, respectivement dans la comédie et le drame.

Fin 1912, elle tourne son dernier film avec la Biograph, Le Chapeau de New York, avant de retourner à Broadway dans la production de A Good Little Devil monté par David Belasco. Cette expérience est le tournant majeur de sa carrière : Mary, qui a toujours rêvé de conquérir la scène de Broadway, découvre alors à quel point le cinéma lui manque. En 1913, elle décide de consacrer son énergie aux films. Au même moment, Adolph Zukor fonde la société Famous Players in Famous Plays (future Paramount Pictures), l'une des premières compagnies de longs-métrages, que Mary rejoint aussitôt parmi d'autres stars. On lui propose déjà 1000 dollars par semaine[5]..

Star

Carte de collection du film Le Petit Lord Fauntleroy dans lequel elle joue à la fois le rôle-titre et la mère.

Au long de sa carrière, Mary Pickford est la star de 52 longs-métrages. En 1916, elle signe un nouveau contrat avec Adolph Zukor afin de lui garantir la maîtrise totale sur la production des films dont elle tient le premier rôle[6], et un salaire record de 10 000 dollars/semaine[7].

Mesurant 1m55[8], elle joue parfois une enfant, comme dans Pauvre petite fille riche (1917), Petit Démon (Rebecca of Sunnybrook Farm, 1917) et Papa longues jambes (1919). Ce rôle de fillette lui convient à merveille et plaît à ses fans, mais contrairement à son image actuelle, elle ne se cantonne pas à cela au cours de ses années dans le cinéma muet[9].

En 1918, elle quitte la Paramount Pictures et devient une productrice indépendante[10] ; et distribue également ses films avec la First National Pictures[10]. En 1919, elle est l'un des fondateurs des Artistes associés (United Artists), avec D. W. Griffith, Charlie Chaplin et Douglas Fairbanks. Elle s'arroge ainsi le droit de jouer dans des productions de son fait, dont elle contrôle même la distribution (via United Artists). Le premier film ainsi conçu est Papa longues jambes (Daddy Long Legs)[7]. Elle est aussi la première actrice à toucher plus d'un million de dollars par an[1]. Ses films remportent alors de grands succès, comme Pollyanna en 1920 (1 100 000 $)[11], Le Petit Lord Fauntleroy en 1921[11], ou Rosita en 1923 (1 000 000 $)[11]. Elle arrête la comédie en 1933, mais continue de produire des films, dont L'Homme aux lunettes d'écaille (1948), un remake au goût du jour de Hantise avec Ingrid Bergman.

Vie privée

Mary Pickford s'est mariée à trois reprises. D'abord à Owen Moore (1886–1939), un acteur du cinéma muet né en Irlande, le . Enceinte au début des années 1910, elle aurait fait une fausse couche ou aurait subi un avortement, ce qui pourrait être l'une des raisons de son incapacité à avoir un enfant[4]. Le couple connaît de nombreux déboires conjugaux, dus en partie à l'alcoolisme de l'acteur, malheureux de vivre dans l'ombre de la plus grande star de l'époque, ainsi qu'à des accès de violence. Ils vivent séparément pendant plusieurs années puis Mary s'éprend secrètement de l'acteur Douglas Fairbanks. Leur romance se renforce lors de la tournée qu'ils effectuent ensemble en 1918 pour soutenir l'effort de guerre par la vente des liberty bonds (en) ; et la phrase « by the clock » devient le message secret de leur amour. En effet, au moment de leur cour, Fairbanks évoquait — en voiture avec Mary — la mort récente de sa mère. Lorsqu'il termina son histoire, l'horloge de la voiture s'arrêta. Ils prirent cela pour le signe de l'approbation de leur relation par la mère de l'acteur.

Mary Pickford vers 1921.
Mary Pickford
par Adolf de Meyer.

Son divorce d'avec Owen Moore étant prononcé le , elle épouse Fairbanks le . Le ton de leur lune de miel en Europe fut donné par une violente bousculade à Londres où des fans de l'actrice tentèrent de toucher ses vêtements et ses cheveux (elle fut sortie de sa voiture et violemment piétinée). À Paris, une émeute similaire eut lieu sur un marché, où l'actrice fut contrainte de se réfugier dans un conteneur à viande. Pour leur retour triomphal à Hollywood, une foule en liesse les attend pour les acclamer à chaque station ferroviaire du pays. À la suite d'une série de films de cape et d'épée à grand succès, comme Le Signe de Zorro, Douglas Fairbanks acquiert une image encore plus héroïque et romantique, tandis que Mary continue d'incarner la « fille d'à-côté » vertueuse mais au cœur de braise. Même dans les soirées privées, les gens se lèvent spontanément lorsqu'elle entre dans la pièce ; le couple est souvent qualifié d'« Hollywood royalty ». Leur gloire internationale est si grande que les dignitaires et les chefs d'État étrangers en visite à la Maison Blanche demandent souvent s'il leur est possible de visiter Pickfair, l'immense manoir du couple à Beverly Hills[1].

Les dîners à Pickfair restent légendaires. Charlie Chaplin, le meilleur ami de Fairbanks, y est souvent présent, mais aussi d'autres invités tels que l'essayiste George Bernard Shaw, Albert Einstein, l'écrivaine Elinor Glyn, Helen Keller, H. G. Wells, le prince Lord Mountbatten, le compositeur Fritz Kreisler, l'aviatrice Amelia Earhart, F. Scott Fitzgerald, Noël Coward, Max Reinhardt, Sir Arthur Conan Doyle, ou encore le médaillé olympique et soldat japonais Takeichi Nishi.

Douglas Fairbanks et Mary Pickford.

La nature publique et exposée de leur mariage le tend finalement jusqu'au point de rupture. Tiraillés par l'exigence de leurs activités, ils se voient de moins en moins. Lorsqu'ils ne travaillent pas pour le cinéma, ils passent leur temps en représentation permanente, tels des ambassadeurs officieux de l'Amérique, dans les parades, cérémonies d'inauguration et discours publics. Les pressions s'intensifient avec le déclin de leurs carrières à l'avènement du cinéma parlant. L'infatigable acteur trouve du réconfort en parcourant les mers du monde alors que l'actrice est casanière. Leur relation est définitivement plombée par la romance de l'acteur avec Sylvia Ashley (en) au début des années 1930, qui entraîne une longue séparation puis le divorce le . Douglas Fairbanks Jr. déclara que son père et Mary Pickford regrettèrent leur incapacité à se réconcilier jusqu'à la fin de leur vie.

Le , Mary épouse son dernier mari, l'acteur et musicien Charles 'Buddy' Rogers. Ils adoptent deux enfants : Ronald Charles (alias Ron Pickford Rogers, né en 1937, adopté en 1943) et Roxanne (née et adoptée en 1944). Comme le rappelle un documentaire de PBS American Experience, les relations de l'actrice avec ses enfants étaient tendues, allant jusqu'à des remarques sur leurs imperfections physiques, la petite taille de Ronnie et les dents gâtées de Roxanne. Les deux enfants remarquent plus tard qu'elle était trop absorbée par elle-même pour leur fournir un réel amour maternel. En 2003, Ronnie reconnut : « Les choses n'allaient pas très bien. Mais je ne l'oublierai jamais. Je pense qu'elle était une femme bien. »[12].

En , sa mère Charlotte meurt d'un cancer du sein, suivie par son frère Jack en 1933 et sa sœur Lottie en 1936. Douglas Fairbanks succombe à une crise cardiaque en 1939. En apprenant la nouvelle de sa mort, selon certaines sources elle aurait commencé à déplorer la perte face à son nouveau mari, « Mon bien-aimé est parti. » (« My darling is gone ») dit-elle[1]. Mais à l'en croire, elle aurait retenu ses larmes de peur de blesser Rogers et ne se serait permis de pleurer que seule dans un train[13]. Par la suite, elle s'extasie souvent au sujet de Fairbanks et interpelle parfois par erreur son mari par un « Douglas »[14]. Ronald et Roxanne quittent rapidement Pickfair mais Mary et Rogers vivront ensemble pendant plus de quatre décennies jusqu'à la mort de la star du muet d'une hémorragie cérébrale à l'âge de 87 ans.

Empreintes de mains au Grauman's Chinese Theatre

Empreintes des pieds et des mains de Mary Pickford devant le cinéma Grauman's Chinese Theatre à Hollywood.

Mary Pickford et Douglas Fairbanks sont les premiers acteurs à laisser leurs empreintes dans le ciment des dalles du parvis du cinéma Grauman's Chinese Theatre de Hollywood, le [15], lançant ainsi une coutume qui perdure encore aujourd'hui. D'autres cependant affirment que c'est Norma Talmadge qui est à l'origine de cette tradition : selon les propres dires de l'actrice, en 1927 elle a accidentellement marché dans le ciment humide devant le cinéma[16].

L'industrie du cinéma

Mary Pickford donne au président Herbert Hoover un ticket pour une fondation de l'industrie du cinéma d'aide aux chômeurs le .

Mary Pickford s'est servie de son statut pour promouvoir de nombreuses causes. Pendant la Première Guerre mondiale, elle s'engage dans la vente de liberty bonds (en), à travers une épuisante série de discours pour lever des fonds, qui débute à Washington DC, où elle vend des bons aux côtés de Charlie Chaplin, Douglas Fairbanks et Marie Dressler. Cinq jours plus tard, elle s'exprime à Wall Street devant une foule estimée à 50 000 personnes. Bien que née au Canada, elle incarne un symbole fort de l'Americana, en embrassant le drapeau américain devant les caméras et en mettant aux enchères l'une de ses fameuses boucles d'or pour 15 000 dollars. Un seul discours à Chicago rapporta la vente de bons d'une valeur estimée à 5 millions de dollars. Elle est rebaptisée Little Sister par l'U.S. Navy. Deux canons portent son nom et l'armée lui donne le titre de colonel d'honneur.

Dernières années

Après son retrait de l'écran, Mary Pickford devient dépendante de l'alcool, l'addiction qui avait déjà touché son père et qui ravage la famille : son premier mari Owen Moore, sa mère Charlotte, sa sœur Lottie et son frère Jack. À la fin de sa vie, Mary s'inquiéta d'avoir perdu sa citoyenneté canadienne du fait de ses trois mariages avec trois citoyens américains. Elle envoya une requête au gouvernement canadien afin de retrouver sa nationalité originelle. Les lois de l'immigration de l'époque étaient telles qu'elle n'avait sans doute pas perdu sa citoyenneté. Les autorités l'ont officiellement déclarée canadienne, lui procurant ainsi la double nationalité.

Mort

Centre Pickford d'Étude du Cinéma à Hollywood (Californie).

Mary Pickford meurt le d'une hémorragie cérébrale à l'âge de 87 ans. Elle repose dans le Jardin de la Mémoire du cimetière de Forest Lawn Memorial Park à Glendale (Californie), dans la parcelle Pickford où se trouvaient déjà sa mère Charlotte, sa sœur Lottie, son frère Jack et la famille de Elizabeth Watson, la sœur de Charlotte qui avait contribué à son éducation à Toronto[17].

Influence culturelle

Filmographie

Cinéma

Notes et références

  1. (en) « Mary Pickford at Filmbug. », Filmbug (consulté le ).
  2. Sunshine and Shadow, page 10.
  3. (en) « Mary Pickford at Golden Silents. », Golden Silents (consulté le ).
  4. Whitfield, 115, 125, 126.
  5. « Cinémagazine du 3 juin 1921 ».
  6. (en) Christina Lane, « Mary Pickford », St. James Encyclopedia of Pop Culture, (consulté le ).
  7. (en) « Timeline: Mary Pickford », American Experience, PBS, 7.23.2004 (consulté le ).
  8. La taille de Mary Pickford
  9. Whitfield, p. 300..
  10. (en) « Movie Timeline: 1910 - 1919 - A Brief Overview of the Decade », The Picture Show Man (consulté le ).
  11. (en) « Timeline: Mary Pickford », American Experience, PBS, 7.23.2004 (consulté le ).
  12. (en) « Buddy Rogers, Mary Pickford and Their Children », American Experience (consulté le ).
  13. Whitfield, page 313.
  14. Whitfield, page 350..
  15. (en) Mary Pickford et Douglas Fairbanks impriment leurs empreintes dans le ciment
  16. Stacey Endres et Robert Cushman, Hollywood's Chinese Theatre: The Hand and Footprints of the Stars, Pomegranate Press, (ISBN 9780938817628, lire en ligne), p. 8
  17. (en) Whitman Alden, « Mary Pickford Is Dead at 86; 'America's Sweetheart' of Films; Outshone Contemporaries. », New York Times, — Mary Pickford, who reigned supreme as "America's Sweetheart" in the era of silent films, died of a stroke yesterday in Santa Monica (Calif.) Hospital. She was 86 years old.

Voir aussi

Bibliographie

  • (en-US) Eileen Whitfield, Pickford : the Woman Who Made Hollywood, University Press of Kentucky, , 2e éd., 441 p. (ISBN 978-0-8131-2045-4)
  • (en-US) Kevin Brownlow, Mary Pickford rediscovered : rare pictures of a Hollywood legend, New York : H. N. Abrams ; Academy of Motion Picture Arts and Sciences, 1999 (ISBN 0-8109-4374-3).

Articles connexes

Liens externes

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