Masnières
Masnières [manjɛʁ] est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Masnières (homonymie).
Masnières | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Cambrai | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Cambrai | ||||
Maire Mandat |
Francis Noblecourt 2020-2026 |
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Code postal | 59241 | ||||
Code commune | 59389 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Masnièrois | ||||
Population municipale |
2 745 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 250 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 06′ 57″ nord, 3° 12′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 54 m Max. 119 m |
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Superficie | 10,97 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Masnières (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Cambrai (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Cateau-Cambrésis | ||||
Législatives | Dix-huitième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Ses habitants sont appelés les Masnièrois[1].
L'ouverture du canal de Saint-Quentin, inauguré en 1810, favorisa l'industrialisation de la commune. Masnières fut le théâtre de violents combats lors de l'offensive de la bataille de Cambrai en 1917. La guerre laissa le village presque entièrement en ruines et classé en zone rouge.
Géographie
Localisation
Masnières est située dans la région Nord-Pas-de-Calais, le département du Nord et l'arrondissement de Cambrai, à environ 7 km au sud de Cambrai et 30 km au nord de Saint-Quentin à vol d'oiseau[Note 1].
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 1 097 hectares ; son altitude varie entre 54 et 119 mètres[2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cambrai-Épinoy », sur la commune d'Épinoy, mise en service en 1954[10] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[11],[Note 5], où la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,5 °C pour 1981-2010[13], puis à 10,9 °C pour 1991-2020[14].
Voies de communication et transports
Masnières est située sur la route départementale 644 (ancienne RN 44) qui relie Cambrai à Saint-Quentin. La commune est à un peu plus de 7 km au nord de l'échangeur no 9 de l'autoroute A26.
La commune est desservie par le réseau TUC (Transports Urbains du Cambrésis), majoritairement par la ligne 13B et par la ligne 13A dans certains cas.
Urbanisme
Typologie
Masnières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Masnières, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[18] et 6 058 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cambrai, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,6 %), zones urbanisées (11,2 %), prairies (6,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,3 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Logement
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 1 141, alors qu'il était de 991 en 1999[a 1].
Parmi ces logements, 91,6 % étaient des résidences principales, 0,5 % des résidences secondaires et 7,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 5,6 % des appartements[a 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 74 %, stable par rapport à 1999 (72,9 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 9,4 % contre 8,9 % en 1999[a 3].
Toponymie
On trouve la localité mentionnée au Moyen Âge sous les noms de Mainerris ou Maneriis, Maneriae, Mannières ou Mainières et Masnières en 1325. Selon Boniface, le nom provient du bas latin maneria, manerium : habitation et terres environnantes livrées à un fermier. La lettre s serait due à l'influence saxonne[25].
Histoire
Les premières traces d'occupation humaines datent du néolithique.
Charles Boutery, vicomte de Masnières, combat et trouve la mort lors de la bataille d'Azincourt en 1415[26].
Le canal de Saint-Quentin est inauguré par Napoléon Ier en 1810. En 1818 une verrerie s'installe, et d'autres industries suivront jusqu'au début du XXe siècle[27].
Le fut lancée la Bataille de Cambrai, qui devait permettre au général Douglas Haig d'expérimenter l'emploi massifs de chars pour briser les défenses allemandes de la ligne Hindenburg et permettre à l'infanterie et à la cavalerie de reprendre Cambrai. Masnières se trouvait au centre du champ de bataille.
En fin de matinée, le major Phillip Hamond, à la tête d'une douzaine de tanks du bataillon F entra dans Masnières. Son objectif était d'installer une tête de pont sur le canal de Saint-Quentin. Le tank Flying Fox II tenta de franchir le pont à 14 heures. Celui-ci, miné et en mauvais état, s'écroula et l’avancée des tanks alliés fut ainsi stoppée. Dans l'après-midi le régiment d'infanterie de Terre-Neuve, Newfoundlands Regiment, accompagné du régiment de cavalerie canadienne[28]'Fort Garry Horse parvint à franchir le canal par d'autres passerelles. Ils atteignirent la crête de la Montagne Blanche en vue de Cambrai mais les batteries allemandes arrivées en renfort arrêtèrent leur progression. Le monument du caribou marque l'avancée extrême de l'infanterie vers Cambrai. Le maire de Masnières fit évacuer la population, qui gagna Gouzeaucourt à travers champs et tranchées. Une dizaine d'attaques se succèdent aux abords de l'Escaut, faisant de Masnières un tragique bûcher, évacué par les Britanniques le . Pour ses faits d'armes lors de la prise et de la défense de la tête de pont de Masnières, le Régiment de Terre-Neuve reçut le titre de « Royal » du roi George V, distinction qu'aucun autre régiment de l'armée britannique ne reçut pendant la durée du conflit[29].
Complètement détruit, le village fut classé en zone rouge en 1919 et n'aurait pas dû être reconstruit.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune faisait historiquement partie du canton de Marcoing. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton du Cateau-Cambrésis.
Masnières est situé dans le ressort de la cour d'appel de Douai, du tribunal de grande instance, du tribunal d'instance et du conseil de prud'hommes de Cambrai, et à la suite de la réforme de la carte judiciaire engagée en 2007, du tribunal de commerce de Douai.
Intercommunalité
La commune a adhéré en 2006 à la Communauté de communes de la Vacquerie, remplacée en 2017 par la Communauté d'agglomération de Cambrai.
Tendances politiques
Au deuxième tour de l'élection présidentielle de 2007[30], 38,52 % des électeurs de Masnières ont voté pour Nicolas Sarkozy (UMP), et 61,48 % pour Ségolène Royal (PS), avec un taux de participation de 81,89 %.
Au deuxième tour des élections législatives de 2007[31], 40,07 % des électeurs de Masnières ont voté pour François-Xavier Villain (UMP) (57,45 % dans la 18e circonscription du Nord), et 59,93 % pour Brigitte Douay (PS) (42,55 % dans la circonscription), avec un taux de participation de 58,21 % à Masnières et de 60,08 % dans la circonscription.
Aux élections européennes de 2009[32], les deux meilleurs scores à Masnières étaient ceux de la liste du Parti communiste conduite par Jacky Hénin, qui a obtenu 195 suffrages soit 25,56 % des suffrages exprimés (département du Nord 8,01 %), et de la liste du Parti socialiste conduite par Gilles Pargneaux, qui a obtenu 164 suffrages soit 21,49 % des suffrages exprimés (département du Nord 19,55 %), pour un taux de participation de 40,98 %.
Au deuxième tour des élections régionales de 2010[33], 67,40 % des suffrages exprimés sont allés à la liste conduite par Daniel Percheron (PS), 17,79 % à celle de Valérie Létard (UMP), et 14,81 % à la liste FN de Marine Le Pen, pour un taux de participation de 54,28 %.
Au premier tour de l'élection présidentielle de 2012[34], les quatre candidats arrivés en tête à Masnières sont François Hollande (PS, 31 %), Marine Le Pen (FN, 25,10 %), Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche, 17,39 %) et Nicolas Sarkozy (UMP, 15,34 %), avec un taux de participation de 81,30 %.
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 2 500 et 3 499, le conseil municipal compte 23 membres[35].
Liste des maires
Maire en 1802-1803 : Léop. Tranchant[36].
Politique environnementale
La collecte (assurée chaque vendredi), et le traitement des déchets des ménages et déchets assimilés est du ressort de la Communauté d'Agglomération de Cambrai.
Au conseil municipal du , la Ville indique étudier la possibilité de récupérer l'énergie issue de la fusion du verre de la Verrerie (couplée à d'autres sources potentielles comme le solaire ou la géothermie), pour alimenter un réseau de chaleur qui alimenterait les besoins en énergie des bâtiments industriels, communaux et logements. Une étude de faisabilité va être réalisée.
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[46].
En 2019, la commune comptait 2 745 habitants[Note 8], en augmentation de 3,12 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,2 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 307 hommes pour 1 424 femmes, soit un taux de 52,14 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
Masnières est rattachée à la circonscription de Cambrai-sud de l'inspection académique du Nord dans l'académie de Lille.
La commune gère deux écoles :
- L'école maternelle publique Elsa-Triolet, constituée de 5 classes.
- L'école primaire publique Hostetter, constituée de 10 classes. Elle a été agrandie en 2019 pour y accueillir 6 classes supplémentaires et une cantine plus grande.
L'école primaire publique Marie-Curie, demandant de lourds investissements de mise aux normes à long terme, a donc été fermée et devrait prochainement accueillir des associations et/ou une salle des fêtes.
Le département du Nord gère le collège Jacques-Prévert[51].
Santé
Trois médecins généralistes ainsi qu'un kinésithérapeute sont installées à Masnières. La commune dispose également d'une pharmacie[52]. La résidence « Doux séjour » est un établissement de type EHPAD[53]. Les établissements hospitaliers les plus proches sont à Cambrai. Notez également la présence régulière d'infirmier(e)s et d'un(e) diététicien(ne).
Cultes
Les Masniérois disposent d'un lieu de culte catholique : l'église Saint-Martin. Cette église dépend de la paroisse « Saint-Paul du Haut-Escaut » rattachée à l'archidiocèse de Cambrai[54].
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 26 303 €, ce qui plaçait Masnières au 20 794e rang parmi les 31 525 communes de plus de 50 ménages en métropole[55].
Emploi
Masnières se trouve dans le bassin d'emploi du Cambrésis. L'agence Pôle emploi pour la recherche d'emploi la plus proche est localisée à Cambrai.
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 1 678 personnes, parmi lesquelles on comptait 71,0 % d'actifs dont 62,6 % ayant un emploi et 8,4 % de chômeurs[a 4].
On comptait 1 095 emplois dans la zone d'emploi, contre 1 200 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 1 052, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 9] est de 104,2 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu plus d'un emploi par habitant actif[a 5].
Entreprises et commerces
Au , Masnières comptait 120 établissements : 11 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 7 dans l'industrie, 15 dans la construction, 56 dans le commerce-transports-services divers et 31 étaient relatifs au secteur administratif[a 6].
En 2011, 14 entreprises ont été créées à Masnières[a 7], dont 8 par des autoentrepreneurs[a 8].
Les deux entreprises principales de Masnières :
- Graphic Packaging qui emploie 110 salariés à la fabrication de cartons d'emballage;
- la Verrerie de Masnières
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune ne contient ni monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques ni lieu répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[56]. On peut toutefois citer trois édifices.
Mémorial commémoratif de Terre-Neuve
Le mémorial, appelé aussi « monument du caribou », commémore l'engagement du régiment d'infanterie de Terre-Neuve lors de la bataille de Cambrai en 1917.
L'église Saint-Martin
L'église de Masnières datant de 1860 et sa tour du XVIe siècle furent détruites pendant la Première Guerre mondiale. Une nouvelle église de style néo-gothique, due à l'architecte Pierre Leprince-Ringuet, fut construite vers 1920. L'architecte utilisa dans la reconstruction un matériau nouveau, le béton armé. Les formes sont épurées et on retrouve l’esprit gothique à l’intérieur de l’édifice, dont les voûtes de brique jaune sont supportées par de hautes colonnes de béton[57].
L'école Hostetter
Cette école a été nommée en mémoire du Lieutenant Theodore Hostetter, aviateur né à New York, enrôlé dans la Royal Air Force et abattu en 1918 au-dessus de Masnières au cours d'une mission visant à détruire les ballons d'observation ennemis disposés le long du canal. Elle fut construite en partie grâce aux dons de la mère de l'aviateur[Note 10].
- Le cimetière militaire "Masnières British Cemetery" situé au nord de la ville sur le territoire de la commune de Marcoing.
Personnalités liées à la commune
- Pierre Leprince-Ringuet (1874-1954), architecte qui a reconstruit de nombreuses églises détruites pendant la Première Guerre mondiale dont l'église Saint-Martin de Masnières.
Héraldique
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Les armes de Masnières se blasonnent ainsi :"D'azur à l'écusson d'argent, accompagné de onze billettes du même mises en orle."
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Pour approfondir
Bibliographie
- Victor Bretzner, Histoire de Masnières, Le Livre d'histoire, (réimpr. 2008), 148 p., chap. d'éditeur
Articles connexes
Notes et références
Notes
- « orthodromie : distance à vol d'oiseau », sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
- Source : panneau explicatif sur le mur de l'école.
Insee
- Dossier relatif à la commune, [lire en ligne]
- LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
- LOG T2 - Catégories et types de logements.
- LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
- EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
- EMP T5 - Emploi et activité.
- CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
- DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
- DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.
Autres références
- « Nom des habitants des communes françaises, », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- « Hydro » sur Géoportail (consulté le 25 janvier 2018.)..
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station météofrance Cambrai-Épinoy - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Masnières et Épinoy », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Cambrai-Épinoy - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Cambrai-Épinoy - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Cambrai », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Louis Boniface, Etude sur la signification des noms topographiques de l'arrondissement de Cambrai, Valenciennes, Impr. Louis Henry, (lire en ligne), p.195.
- « Azincourt 1415 : d'où venaient les chevaliers français morts à la bataille ? ».
- « Masnières », sur le site de l'association « Office de tourisme du Cambrésis » (consulté le ).
- Anciens combattants canadiens
- (en) « Masnières Newfoundland Memorial » [archive du ], sur le site du Ministère des anciens combattants du Canada, (consulté le ).
- « Les résultats de l'élection présidentielle 2007 », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Les résultats des élections législatives 2007 », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Résultats de l’élection européenne de 2009 », sur le site du ministère de l’Intérieur (consulté le ).
- « Résultats de l’élection régionale 2010 », sur le site du ministère de l’Intérieur (consulté le ).
- « Les résultats de l'élection présidentielle 2012 », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 275, lire en ligne.
- Gaëlle Caron, « Masnières: Colette Dessaint démissionne de tous ses mandats », La Voix du Nord, (lire en ligne).
- Antoine Fichaux, « J’ai fait mon boulot avec passion, j’ai mis mes tripes » : Les Masnièrois l’ont appris avec surprise et tristesse mercredi 27 avril. Colette Dessaint démissionne de son poste de maire de la commune, après 27 ans de combats, et de bons et loyaux services. », L'Observateur du Cambresis, no 1440, , p. 5 « Élue pour la première fois au conseil municipal en 1983, Colette Dessaint devient maire de la commune en 1989. Pendant 27 ans, elle s’est battue pour sa commune et pour le Cambrésis. À 73 ans, ce petit bout de femme dynamique a décidé de passer le relais ».
- Haydée Sabéran, « A Masnières, on l'appelle « Maire Courage » : Colette Dessaint était en grève de la faim pour sauver la verrerie », Libération, (lire en ligne).
- Stéphanie Zorn, « Avec toujours le même enthousiasme, Colette Dessaint achève son cinquième mandat d’élue, son quatrième de maire. Et elle ne s’en cache pas, elle en briguera un nouveau en mars, avec toujours la même passion pour Masnières, entourée de son équipe PS-PC », La Voix du Nord, (lire en ligne).
- Carine Di Matteo, « Masnières : Francis Noblecourt prend le fauteuil de maire laissé par Colette Dessaint », La Voix du Nord, (lire en ligne).
- https://reader.cafeyn.co/fr/1978716/21599238
- Carine Di Matteo, « Francis Noblecourt, maire depuis une semaine de Masnières », La Voix du Nord, (lire en ligne).
- « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur Ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Masnières (59389) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
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- « Nord », sur le site allo-medecins.fr de la SARL Groupe Allo-Média, 2010-2012 (consulté le ).
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- « Saint-Paul du Haut-Escaut », sur le site de l'archidiocèse de Cambrai (consulté le ).
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Masnières », base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Église Saint-Martin de Masnières », sur le site de l'association « Office de tourisme du Cambrésis » (consulté le ).
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