Maulévrier-Sainte-Gertrude

Maulévrier-Sainte-Gertrude est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Pour les articles homonymes, voir Maulévrier (homonymie) et Sainte-Gertrude.

Maulévrier-Sainte-Gertrude

Mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Rouen
Intercommunalité Caux Seine Agglo
Maire
Mandat
David Malandain
2020-2026
Code postal 76490
Code commune 76418
Démographie
Gentilé Maléporariens
Population
municipale
1 000 hab. (2019 )
Densité 71 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 33′ 20″ nord, 0° 43′ 18″ est
Altitude Min. 7 m
Max. 144 m
Superficie 14,16 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Port-Jérôme-sur-Seine
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Maulévrier-Sainte-Gertrude
Géolocalisation sur la carte : France
Maulévrier-Sainte-Gertrude
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Maulévrier-Sainte-Gertrude
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Maulévrier-Sainte-Gertrude
Liens
Site web maulevrier-sainte-gertrude.fr

    Géographie

    Le village se trouve en bordure de la forêt domaniale du Trait-Maulévrier, à proximité du pont de Brotonne et entre Rouen et le Havre.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 861 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Auzebosc », sur la commune d'Auzebosc, mise en service en 1967[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,5 °C et la hauteur de précipitations de 933,3 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 39 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Maulévrier-Sainte-Gertrude est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,4 %), terres arables (29,9 %), prairies (16 %), zones urbanisées (2,7 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Maulévrier : Mallevrier au début du Xe.

    Maulévrier viendrait du latin Malum Leporarium avec différentes variantes : Malus Levrium, Malus Leporium ou encore Malus Levrarius.

    Contrairement à ce qu'affirme Albert Dauzat, leporarium ne signifie pas le lévrier, mais le « parc à lièvre »; la combinaison de malus ou mau (mauvais) et de leporarium (du latin leporarium, le parc à lièvre ou la garenne) se traduirait alors par « mauvais parc à lièvre » ou « mauvaise garenne »[21].

    Sainte-Gertrude : ancienne paroisse incorporée à Maulévrier en 1823[21].

    Histoire

    Maulévrier-Sainte-Gertrude est née de la réunion de deux communes, Maulévrier et Sainte-Gertrude en 1823.

    La commune couvre une superficie de 1 420 ha dont une grande partie en forêt domaniale et culmine à 120 m de hauteur. C’est d’abord une station romaine sur la voie Caudebec - Dieppe. Elle est ensuite dévastée par les barbares. Sainte-Gertrude est citée dans une charte de Guillaume le Conquérant. On connaît d’ailleurs des sires de Maulévrier à Hastings (1066) et à la première croisade en 1096. En plus de ces seigneurs locaux, ou après eux, le destin féodal de Maulévrier (comté en 1481) est souvent lié à celui de la baronnie de Mauny.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[réf. nécessaire]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1793 1811 M. Menil    
    1811 1816 M. Dutot    
    1816 1848 M. Leleu    
    1848 1871 M. Pecuchet    
    1871 1904 M. Thuillier    
    1904 1925 Émile Fouache    
    1925 1945 Joseph Thuillier    
    1945 1947 Émile Fouache    
    1947 1959 Fernand Tesson    
    1959 1983 André Anquetil   .
    1983 1995 Paulette Lecointre    
    1995 2001 François Troalic    
    mars 2001 mars 2014[22] Jean-Louis Manero    
    mars 2014[22] juillet 2020 Claudine Savalle    
    juillet 2020[23],[24] En cours
    (au 2 décembre 2020)
    David Malandain    

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].

    En 2019, la commune comptait 1 000 habitants[Note 7], en augmentation de 0,5 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8008008206349329831 011966972
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    952930837818796812808803720
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    656602590596585558560591592
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    572621685905922905913966982
    2019 - - - - - - - -
    1 000--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,6 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 520 hommes pour 484 femmes, soit un taux de 51,79 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,10 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[29]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ou +
    0,6 
    5,7 
    75-89 ans
    7,7 
    19,5 
    60-74 ans
    19,4 
    19,9 
    45-59 ans
    22,9 
    18,1 
    30-44 ans
    19,0 
    18,4 
    15-29 ans
    14,3 
    18,3 
    0-14 ans
    15,9 
    Pyramide des âges du département de la Seine-Maritime en 2018 en pourcentage[30]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90 ou +
    1,7 
    6,4 
    75-89 ans
    9,4 
    16,3 
    60-74 ans
    17,3 
    19,7 
    45-59 ans
    19,3 
    18,5 
    30-44 ans
    17,7 
    19,1 
    15-29 ans
    17,5 
    19,4 
    0-14 ans
    17 

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'ancien moulin à eau de Sainte-Gertrude.
    L'église de Sainte-Gertrude.
    • L'église Saint-Léonard de Maulévrier, des XIIe, XVIe et XVIIe siècles, présente notamment des fonts baptismaux à colonnettes du XIIe, une mise au tombeau du XVIe ainsi qu'un clocher-porche massif coiffé d'une flèche polygonale du XVIIe siècle.
    • L'église Sainte-Gertrude, située dans le site pittoresque de la vallée de la Sainte-Gertrude, à proximité d'un ancien moulin à eau. Elle fut construite entre la fin du XVe siècle et le début du XVIe siècle. Consacrée en 1519 par l’évêque de Bérycée, elle accueillit un demi-siècle plus tard la reine Catherine de Médicis (1519-1589) et son fils, le futur Charles IX (1550-1574), de passage dans le pays. Beau spécimen du style gothique flamboyant, l'édifice présente en façade un portail double de style Renaissance.
    • L'école (et ancienne mairie) où se trouvent toujours inscrits les mots « garçons » et « filles ».
    • La Butte du Diable, située près de l'église, à la lisière de la forêt, ancienne motte féodale du XIe siècle dont les ruines de la forteresse sont aujourd'hui envahies par la végétation de la forêt du Trait-Maulévrier[31]. Restes d'un grand donjon gothique, qu'une tradition locale a surnommé la tour du Diable[32].

    Héraldique

    Les armes de la commune de Maulévrier-Sainte-Gertrude se blasonnent ainsi :
    écartelé au 1) d’argent à la tour de sable, ouverte et ajourée du champ, au 2) d’azur au lévrier d’argent colleté de gueules, au 3) d’azur à la fasce ondée d’argent et à la crosse d’or brochant en pal, au 4) d’argent aux trois fers de moulin de gueules.


    Voir aussi

    Bibliographie

    • Maulévrier Sainte-Gertrude Des origines à nos jours (2005)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Auzebosc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Maulévrier-Sainte-Gertrude et Auzebosc », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Auzebosc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Maulévrier-Sainte-Gertrude et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 148.
    22. « Élection du Maire et de ses Adjoints », sur https://www.maulevrier-sainte-gertrude.fr, (consulté le ).
    23. « Maulévrier-Sainte-Gertrude. Le nouveau maire, David Malandain, veut se mettre au vert : La liste menée par David Malandain remporte les élections avec dix élus, contre cinq pour celle de la première adjointe sortante Marthe Florentin, laquelle n'est toutefois pas réélue au conseil municipal », Le Courrier cauchois, (lire en ligne, consulté le ).
    24. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    29. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Maulévrier-Sainte-Gertrude (76418) », (consulté le ).
    30. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Seine-Maritime (76) », (consulté le ).
    31. « Des ruines et une légende », Paris-Normandie, 17 novembre 2007.
    32. Bernard Beck, Châteaux forts de Normandie, Rennes, Ouest-France, , 158 p. (ISBN 2-85882-479-7), p. 148.
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