Max Bird
Maxime Déchelle, né à Tours le , est un humoriste, vulgarisateur scientifique et vidéaste français, connu sous le nom de scène de Max Bird. Ayant grandi entre la métropole et en Guyane, il se passionne pour l'ornithologie, puis il débute dans la comédie avant de se créer une chaîne YouTube en 2016 et va gagner vite en popularité. Il est également un militant écologiste.
Pour les articles homonymes, voir Bird et Max Bird (football).
Nom de naissance | Maxime Déchelle |
---|---|
Naissance |
Tours |
Nationalité | Française |
Vidéos populaires |
IDÉE REÇUE #24 : L'homosexualité est contre-nature ? IDÉE REÇUE #23 : Les dinosaures ont disparu ? (feat. JAMY) IDÉE REÇUE #16 : La malédiction de Toutânkhamon (feat. Verino) IDÉE REÇUE #15 : Le vide de l'espace (feat. Nexus VI) |
Nombre d'abonnés | 750 000 () |
Autres activités |
Humoriste, vulgarisateur scientifique Militant écologiste |
Chaîne(s) | Max Bird |
En 2019, il devient chroniqueur pour l'émission radiophonique Par Jupiter ! sur France Inter. Il présente aussi C'est toujours pas sorcier, une émission de vulgarisation sur la plateforme de vidéo à la demande pour la jeunesse Okoo.
Biographie
Né à Tours le , Maxime Déchelle est le fils d'un militaire de l'armée de l'air française. En 2005, ce dernier est muté à Kourou en Guyane, où Déchelle rencontre William Van de Walle (futur vidéaste connu sous le pseudonyme Doc Seven)[1] et passe un baccalauréat scientifique. Passionné de biologie et, plus particulièrement, d'ornithologie (d'où son futur nom de scène), le jeune homme s'accorde une année sabbatique pour aller photographier les espèces animales de la forêt amazonienne[2].
En 2009, Maxime Déchelle se rend à Tours pour y poursuivre des études de biologie. Finalement, il décide de se consacrer au spectacle : après une formation au cours Florent, il se produit dès 2012 dans des théâtres parisiens[2] Notamment son premier spectacle sous son vrai patronyme dans Vélociraptor, gruyère et Jivaros, à tout juste 20 ans au Théâtre des Blancs Manteaux alors qu'il est encore élève au cours Florent . Il participe également à des compétitions d'humoristes telles que l'émission télévisée On n'demande qu'à en rire (saison 3).
Soutenu dans ses débuts par l'imitateur Gérald Dahan[3], Max Bird se démarque bientôt des autres jeunes artistes de stand-up en truffant de connaissances scientifiques les sketchs qu'il interprète avec une gestuelle exubérante à la Jim Carrey. Il remporte ainsi le grand prix du Festival national des humoristes de Tournon-sur-Rhône[2] en 2014.
En 2015, il crée un one-man-show intitulé L'Encyclo-spectacle, produit par Pierre-Alexandre Vertadier[2]. L'année suivante, il lance une chaîne de vidéos de vulgarisation scientifique sur YouTube afin de démystifier avec humour différentes idées reçues[4]. Bénéficiant de la publicité de Doc Seven, il gagne en un weekend 100 000 abonnés[5]. Dans l'une de ses vidéos, il invite l'un de ses modèles, Jamy Gourmaud, ancien présentateur de l'émission C'est pas sorcier[4]. Max Bird sort son premier livre, Max Bird dézingue les idées reçues, en chez First, un ouvrage qu'il présente comme complémentaire à sa chaîne YouTube[6],[7] et qui se vend à 200 000 exemplaires[1]. Il y compte 740 000 abonnés en [8]. Pour Noël 2018, le vidéaste sort un jeu de société au nom de Max Bird, le jeu, édité à 13 000 exemplaires[1].
Depuis 2016, il est membre de l'Académie Alphonse-Allais[9].
Max Bird souffre de dépression depuis 2022 ce qui le contraint à annuler sa tournée Sélection Naturelle, prévue pour 2023[10].
Engagement politique
En plus de sa carrière de comédien et de vidéaste, Max Bird milite pour la protection de l'environnement. En , il participe à un voyage en Tanzanie avec d'autres vidéastes (dont Doc Seven) dans le but de promouvoir le moteur de recherche Ecosia, qui participe à la reforestation[11]. Au mois de de la même année, il s'exprime dans une vidéo de sa série Idée reçue contre le projet d'exploitation minière Montagne d'or en Guyane. Il dénonce notamment une catastrophe écologique, des arguments pro-exploitation « bidons » et propose de « pren[dre] les mêmes subventions [pour créer] des emplois pérennes »[12] Il réitère son action pour dénoncer "espérance" dans une autre idée reçue.
En 2018, il participe avec de nombreuses autres personnalités médiatiques et quatre organisations non gouvernementales (qui déposent une plainte contre l'État pour inaction contre le réchauffement climatique[13]) à la campagne de justice climatique L'Affaire du siècle. Il dénonce un État français irresponsable, la « pression des lobbyistes » et qu'aucune « mesure concrète » ne soit mise en place[14].
Polémique
Une polémique a suivi la sortie de sa vidéo intitulée « IDÉE REÇUE #24 : L'homosexualité est contre-nature ? », qui disait expliquer l'homosexualité scientifiquement, en se basant sur la théorie du biologiste Jacques Balthazart[15]. Cette vidéo a reçu de nombreuses critiques, certaines personnes, comme par exemple Odile Fillod, une chercheuse indépendante, l'accusant notamment de renforcer des préjugés sexistes ou homophobes, de déformer la théorie déjà controversée de Jacques Balthazart, tout en présentant le résultat comme un fait scientifique établi et d'invisibiliser les bisexuels[16]. Max Bird se défend face aux accusations d'Odile Fillod en déclarant que si sa vidéo était véritablement néfaste, d'autres scientifiques seraient venus le contredire, qu'elle ne fait que démontrer la fragilité de certaines de ses affirmations sans réfuter sa théorie et que le travail d'Odile Fillod est utilisé dans des buts homophobes, alors que sa vidéo prône la tolérance[17].
Ouvrages
- Max Bird dézingue les idées reçues, Paris, First éditions, , 160 p. (ISBN 978-2-412-03044-8).
- Mythes et légendes cultes revisités avec amour par Max Bird (ill. Nicolas Galkowski), First éditions, , 208 p. (ISBN 978-2-4120-4880-1).
Notes et références
- Léna Lutaud, « Max Bird, le drôle d'oiseau », sur Le Figaro, (consulté le ).
- Léna Lutaud, « Le comique Max Bird donne des ailes à l'humour », sur Le Figaro, .
- Valentin Belleville, « Paris : Gérald Dahan lance la saison de son bateau théâtre », sur Le Parisien, .
- Fabien Randanne, « « J'ai adoré découvrir les codes de YouTube »… Quand Jamy tourne dans une vidéo de Max Bird », sur 20 minutes, .
- Quentin Piton, « Max Bird : 100 000 abonnés déjà fans de ses idées reçues », sur PureBreak, (consulté le ).
- Quentin Piton, « Max Bird : après YouTube, il dézingue les idées reçues dans un livre », sur PureBreak, (consulté le ).
- Charlotte Murat, « Max Bird a dézingué les idées reçues sur la page Facebook de 20 minutes », sur 20 minutes, (consulté le ).
- Ithier Bariety, « Le youtubeur Max Bird raconte son bac : « Ma famille a été un peu déçue » », sur Le Figaro Étudiant, (consulté le ).
- « L'Académie Alphonse Allais intronise Danièle Evenou et Max Bird », sur Paris-Normandie, (consulté le ).
- « https://mobile.twitter.com/maxbirdofficiel/status/1524659763761623041 », sur Twitter, (consulté le ).
- Brut, « « On se rend compte qu'on ne fait pas les choses pour rien »… Des youtubeurs replantent des arbres en Tanzanie », sur France Info, (consulté le ).
- Lise Abou Mansour, « La Montagne d'Or, vraiment une aubaine pour la Guyane ? », sur 20 minutes, (consulté le ).
- « Des ONG attaquent l'État français en justice pour inaction climatique », sur La Provence, (consulté le ).
- Brut, « L'affaire du siècle : « On va attaquer tout simplement l'État français en justice pour inaction face au dérèglement climatique » », sur France Info, (consulté le ).
- « Polémique après une vidéo YouTube expliquant l'homosexualité « scientifiquement » », sur LExpansion.com, (consulté le ).
- « Max Bird et la biologie de l’homosexualité – Allodoxia » (consulté le ).
- « [POLEMIQUE] Peut-on vraiment expliquer scientifiquement l’homosexualité ? », sur NEON, (consulté le ).
Liens externes
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