Mayres-Savel
Mayres-Savel est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Mayres-Savel | |||||
L'église Saint-Jean-Baptiste de Mayres au début du XXe siècle. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Grenoble | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Matheysine | ||||
Maire Mandat |
Jean-Michel Brugnera 2020-2026 |
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Code postal | 38350 | ||||
Code commune | 38224 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mayrants | ||||
Population municipale |
91 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 7 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 52′ 31″ nord, 5° 43′ 21″ est | ||||
Altitude | Min. 484 m Max. 1 769 m |
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Superficie | 13 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Grenoble (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Matheysine-Trièves | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.mayres-savel.a3w.fr | ||||
Ses habitants sont appelés les Mayrants et Mayrantes.
Géographie
Situation et description
Le plus grand alpage de France, à 1 769 m d'altitude, celui du Senépy avec ses 1000 bovins, se trouve sur le territoire de la commune[1].
Mayres-Savel est séparé de Saint-Arey par un grand ravin. À la limite de Saint-Arey, mais sur la commune de Mayres, se trouve « La Demoiselle », une formation rocheuse particulière[2],[3].
Communes limitrophes
Marcieu au nord; Mayres à l'est commune délimitée par l'ancien torrent le Drac
Marcieu situé à l'ouest, Saint Arey à l'est, relié à Pruniéres par la partie nord
Climat
Mayres-Savel possède un climat aux influences méditerranéennes dégradées du fait de la situation de transition climatique Alpes du Nord, Alpes du Sud qu'est le Trièves, ainsi que l'orientation plein sud de la commune. L'ensoleillement est donc assez important et se situe en moyenne aux alentours des 2400 h d'ensoleillement par année.
Urbanisme
Typologie
Mayres-Savel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (30,1 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %), eaux continentales[Note 3] (8,2 %), terres arables (3,1 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Lieux-dits et écarts
- Montagne de Senépi
- Chardeau
- Cléau
- Chateaubois
Histoire
Lors de l'enquête de 1339, Raymond del Sers, mistral du seigneur Lantelme Eynard (maison des Aynard ou Monteynard), précise que le château de Savel, centre de la seigneurie éponyme, est une maison forte : « quod dictum castrum non nomiauitur castrum I sed domum fortem »[10].
L'ancien pont sur le Drac fut abattu en 1720, ceci pour isoler le village et protéger de cette façon les habitants de la peste[1].
La commune de Savel a été engloutie sous les eaux du barrage de Monteynard-Avignonet en 1962. Pour en perpétuer le souvenir, son nom fut rattaché à celui de la commune voisine de Mayres par arrêté du , englobant ainsi les terrains non immergés de l'ancien territoire de Savel[1].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].
En 2019, la commune comptait 91 habitants[Note 4], en diminution de 27,78 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Manifestations culturelles et festivités
- L'alpage de Sénépy, fait la fête de l'alpage en août
Culture et patrimoine
Patrimoine religieux
- L'église Saint-Jean-Baptiste de Mayres est une église d'architecture romane existant dès le XIe siècle. Les corniches de la nef et son clocher sont classés au titre des monuments historiques par arrêté du [15].
Patrimoine civil
- Un lieu à ferrer les bœufs sur la place du village, appelé « travail ».
- Ruines du château de Savel, du XIIe ou XIIIe siècle[16].
- Source d'eau chaude en contrebas du village
Patrimoine naturel
- Une source d'eau chaude se trouve dans la commune[1].
Héraldique
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Mayres-Savel possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
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Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Mayres-Savel, http://www.lac-monteynard.com (consulté le 23 décembre 2015)
- « La Demoiselle au fond du ravin entre Mayres et Saint-Arey », sur geologie_patrimoine_matheysine.perso.sfr.fr (consulté le ).
- « Les Demoiselles coiffées de Roizonne », sur geologie_patrimoine_matheysine.perso.sfr.fr (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Élisabeth Sirot 2007, p. 33.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Église Saint-Jean-Baptiste de Mayres », notice no PA00117213, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), p. 684.
Voir aussi
Bibliographie
- Élisabeth Sirot, Noble et forte maison : L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du XIIe au début du XVIe, Paris, Éditions Picard, , 207 p. (ISBN 978-2-7084-0770-1).