McKinsey & Company

McKinsey & Company /məˈkɪnzi & ˈkʌmpəni/ est un cabinet international de conseil en stratégie dont le siège est situé à New York, aux États-Unis. McKinsey fut fondé en 1926 par James O. McKinsey, professeur à l'Université de Chicago. En 2021, McKinsey compte plus de 130 bureaux répartis dans 65 pays et réunissant près de 30 000 personnes.

Pour les articles homonymes, voir McKinsey.

McKinsey & Company

Création [1]
Fondateurs James Oscar McKinsey
Personnages clés James Oscar McKinsey, Marvin Bower, Ian Davis, Rajat Gupta
Forme juridique Société par actions
Slogan Change that matters
Siège social New York
Direction Bob Sternfels
Activité Société de conseil auprès des directions générales
Produits Conseil en stratégie
Effectif 33 000 (2020)[2]
Site web www.mckinsey.com

Chiffre d'affaires 10,5 milliards de dollars (2018)[2]

La société est réputée comme étant l'un des cabinets de conseil en stratégie les plus prestigieux au monde, notamment en raison de la très grande sélectivité de ses entretiens de recrutement[3],[4].

La firme fut aussi associée à un certain nombre de scandales, notamment pour son rôle joué auprès de gouvernements autoritaires[5], ou de grands acteurs de la vie économique (effondrement d'Enron en 2001[6], crise financière de 2007-2008, scandale des opioïdes avec Purdue Pharma dans les années 2010).

Historique

McKinsey & Company est fondé à Chicago en 1926 par James Oscar McKinsey, un professeur de comptabilité à l'Université de Chicago[7]. Les premiers associés de McKinsey furent Tom Kearney, embauché en 1929[8], et Marvin Bower, embauché en 1933[9],[10]. Marvin Bower est reconnu pour avoir établi les valeurs et les principes de McKinsey en 1937, sur la base de son expérience en tant qu’avocat. L’entreprise a élaboré une politique de « up or out », où les consultants qui ne sont pas promus sont invités à partir[11]. James McKinsey quitte le cabinet en 1935 pour devenir directeur général de Marshall Field's, avant de mourir brusquement d'une pneumonie en 1937[12],[7].

En 1975, John L. Neuman, alors consultant chez McKinsey, publie « Make Overhead Cuts That Last »[13] dans la Harvard Business Review, dans lequel il introduit de nouvelles règles de gestion scientifique telles que l' « overhead valuation analysis » (OVA). L'OVA a guidé McKinsey sur la « voie de la réduction des effectifs », en réponse à la « dépendance excessive des entreprises du milieu du siècle à l’égard du management intermédiaire »[14]. Neuman a écrit que « le processus, bien que rapide, n’est pas indolore. Étant donné que les frais généraux sont généralement liés de 70 à 85 % aux employés et que la plupart des économies proviennent de la réduction des effectifs, la réduction des frais généraux exige des décisions déchirantes. »[13].

L'entreprise est présentée par USA Today comme particulièrement « fertile en futurs CEO » : en 2007, seize CEO d'entreprises mondiales cotées à plus de 2 milliards de dollars étaient des anciens de McKinsey & Company en 2008[15].

Organisation et services

Le cabinet est organisé en pôles de compétences sectorielles (aérospatial, automobile, chimie), et par pôles de compétences fonctionnelles (analyses de données, mercantilisme, restructuration)[16].

En 2020, la firme compte 33 000 salariés[2] dont 18 000 consultants. Près de 140 nationalités sont présentes au sein du groupe[réf. nécessaire].

En France, McKinsey dispose de 470 conseillers en 2019[17].

Les grandes écoles françaises dont sont le plus issus les conseillers de McKinsey (basés en France et à l'étranger) sont l'INSEAD (911 salariés en 2019), HEC Paris (354), Sciences Po Paris (144), CentraleSupélec (128), ESCP Business School (125), ESSEC Business School (121) et l'École Polytechnique (78)[18].

Scandales et controverses

Affaire Enron aux États-Unis

McKinsey est le cabinet de conseil qui a incité l'entreprise Enron à mettre en place des pratiques comptables douteuses et à orienter la stratégie de l'entreprise vers le trading d'électricité et de matières premières.

Enron fut lui-même créé par un ancien consultant ayant travaillé 21 ans chez McKinsey, Jeff Skilling[19].

L'entreprise à son tour embaucha de nombreux anciens employés de McKinsey et fit appel au cabinet pour une vingtaine de projets[19]. En 2001, le scandale Enron éclate et l'entreprise s'effondre du jour au lendemain en raison de sa fausse comptabilité[20]. Il s'agit d'une des plus graves fraudes de l'histoire des Etats-Unis[21].

La responsabilité de McKinsey est soulignée par la presse financière[22],[23].

Affaire Boeing en Inde

En 2006, McKinsey aurait recommandé à l'entreprise Boeing de corrompre des fonctionnaires indiens afin d’exploiter une mine de titane. Dans une présentation PowerPoint, les consultants de McKinsey auraient identifié, pour les dirigeants de Boeing, huit fonctionnaires indiens à corrompre[24]. McKinsey a réfuté ces accusations[25].

Crise financière de 2007-2008 aux États-Unis

McKinsey a contribué à la crise économique et financière de 2007-2008 en encourageant les banques à titriser les crédits immobiliers de leurs clients via des MBS (Mortgage Backed Securities) et à augmenter les montants de dette dans leur bilan afin de bénéficier d'effets de levier contribuant ainsi à augmenter leur exposition au risque[26].

Délit d'initié du directeur général aux États-Unis

En 2012, Rajat Gupta, directeur général de McKinsey pendant 9 ans entre 1994 à 2003, est reconnu coupable de délits d'initié et est condamné à 2 ans de prison[27]. Le procès financier est décrit comme le plus gros scandale financier depuis Madoff[28].

Rajat Gupta a, en effet, notamment averti le fondateur de Galleon de l'investissement de 5 milliards de dollars que Warren Buffett s'apprêtait à injecter dans le capital de Goldman Sachs[28]. Certains commentateurs évoquèrent même pour McKinsey un scénario funeste à la Arthur Andersen, société démantelée à la suite du scandale Enron[29].

Dissidents emprisonnés en Arabie Saoudite

En 2015, McKinsey effectue une mission auprès du gouvernement d'Arabie Saoudite afin de déterminer l'opinion de la population saoudienne à propos des réformes économiques d'austérité mises en place pour compenser la baisse du prix du baril de pétrole. Dans une note de 9 pages, les consultants de McKinsey avertissent que 3 personnes (l'écrivain Khalid al-Alkami, Mohamed Abdulaziz un dissident saoudien exilé au Canada, et un internaute anonyme postant sous le nom d'Ahmad) formulent des critiques particulièrement virulentes à l'égard des réformes menées par le gouvernement.

Après la remise de la note de McKinsey, Khalid al-Alkami et deux de ses frères sont emprisonnés[30],[31].

Chute de Valeant Pharmaceuticals au Canada

En 2016, le cabinet McKinsey est impliqué dans le scandale et l'effondrement en bourse de Valeant Pharmaceuticals[32]. Le New York Times révèle un potentiel conflit d'intérêts entre les consultants de McKinsey et le hedge fund MIO Partners appartenant au cabinet McKinsey[33]. Trois des six cadres supérieurs étaient d'anciens employés de McKinsey, ainsi que le président du comité « talents et rémunération »[32].

Fête à côté de camps de concentration Ouighours en Chine

En 2018, le New York Times révèle que le cabinet McKinsey travaille pour le compte de plusieurs gouvernements autoritaires comme celui de la République populaire de Chine[34]. McKinsey a estimé que l'article du New York Times peignait « une image trompeuse » du cabinet[35].

Les contrats de McKinsey avec des régimes autoritaires sont scrutés avec plus d'attention depuis qu'une fête d’entreprise somptueuse a été organisée près d'un camp d’internement du gouvernement chinois où plusieurs milliers d'Ouïghours sont détenus sans aucun motif[34],[35],[36].

Scandale sanitaire des opioïdes aux États-Unis

En , l'entreprise est impliquée dans le scandale des opioïdes avec Purdue Pharma, qui commercialise l'OxyContin aux États-Unis[37], et Johnson & Johnson. McKinsey est notamment accusée d'avoir fait encourager les industriels à prescrire des médicaments dangereux afin d'accroître leurs ventes.

D'après les documents judiciaires produits par les plaignants, le cabinet de conseil a recommandé aux groupes pharmaceutiques de se concentrer sur des dosages addictifs car plus lucratifs.

On estime que la consommation de telles substances sur ordonnance a quadruplé entre 1999 et 2018, période visée par ces procédures, et pendant laquelle 500 000 Américains sont morts des suites d'un usage abusif d'opioïdes.

En , McKinsey accepte de verser 573 millions de dollars pour clore les poursuites judiciaires engagées par 49 États américains. L'entreprise n'a ni reconnu ni rejeté les faits qui lui étaient reprochés[38],[39].

Pour The Economist : « Les consultants de McKinsey sont convaincus qu'ils font partie des êtres humains les plus intelligents. Ils sont en réalité parmi les gens les plus arrogants et irresponsables. »[40]

En France sous le quinquennat d’Emmanuel Macron

Le recours par le gouvernement français à ce cabinet de conseil pour les questions logistiques de la campagne de vaccination contre la Covid-19 suscite la polémique[41],[42].

Un rapport de la Cour des comptes de 2018 prévenait pourtant déjà que « en matière de conseil stratégique, la qualité des travaux est souvent faible, les préconisations très générales et laconiques »[43]. Le laisser-passer dit sanitaire a été instauré sur les conseils de McKinsey, comme dans tous les pays ayant eu recours à ses services.[réf. nécessaire]

Le rôle de McKinsey dans la gestion de la pandémie de Covid-19 en France en 2020 a été jugé déterminant par le gouvernement français en ce qui concerne la campagne de vaccination[44]. À la suite d'une polémique sur le coût de l’opération, Yannick Jadot demande une transparence complète sur la nature des contrats passés entre le gouvernement et la firme[45],[46]. Le , Anticor saisit la Commission d’accès aux documents administratifs après qu'une demande de communication des documents relatifs aux marchés publics et aux délibérations n'a pas abouti[47].

En janvier 2022, des représentants du cabinet sont auditionnés au Sénat par la « commission d'enquête sur l’influence croissante des cabinets de conseil privés sur les politiques publiques »[48],[49],[50].

Le rapport de la commission d'enquête publié le révèle que l’État a dépensé plus d’un milliard d’euros en 2021 en prestations de cabinets de conseil, dont 497 800 euros à McKinsey pour réfléchir aux « évolutions attendues du marché de l’enseignement »[51].

Soutien au régime russe

En , McKinsey interdit explicitement à ses collaborateurs basés en Russie de participer aux manifestations pro-Navalny, un militant hostile à Vladmir Poutine, et de poster des messages politiques sur les réseaux sociaux.

Pour Henry Foy, correspondant à Moscou du Financial Times, rester « neutre », comme le recommande McKinsey à ses employés, dans la Russie de Poutine, revient à soutenir le statu quo, c'est-à-dire un gouvernement autoritaire[52].

Prix des médicaments aux États-Unis

L'entreprise est critiquée aux États-Unis pour encourager ses clients à augmenter significativement le prix de médicaments pourtant développés il y a longtemps[53].

Industrie du tabac aux États-Unis

L'entreprise a été critiquée par des acteurs de la santé pour ses liens avec les industriels du tabac.

En 1985, un rapport est remis à plusieurs chaines de supermarchés. Les consultants recommandent de créer des espaces pour mettre en valeur les paquets de cigarettes auprès de la population[54].

En 1990, McKinsey est recruté par Philip Morris qui souhaite savoir comment booster son marketing en Asie[55].

Entre 1999 et 2001, Philip Morris, British American Tobacco et Japan Tobacco se réunissent en secret pour mettre en œuvre le projet Cerberus[56].

Il s'agit pour ces multinationales de lutter contre les mesures anti-tabac. McKinsey est recruté pour les aider et participe à plusieurs réunions[57].

Accusations de fraude fiscale en France

En , Le Monde publie une longue enquête sur McKinsey & Company France qui révèle que son siège social est au Delaware[42],[44]. L’entreprise n’y exerce aucune activité  il s'agit d'une simple boîte aux lettres  mais ses revenus y sont déclarés, ce qui lui permet de payer 175 $ d’impôts par an[58],[43].

La société répond qu’elle « déclare ses activités en France, et paie la fiscalité directe et indirecte due chaque année »[58].

En mars 2022, la commission d’enquête sénatoriale sur les cabinets de conseil constate que « McKinsey n’a payé aucun impôt sur les sociétés en France depuis dix ans »[59]. De plus, le directeur associé et responsable du secteur public chez McKinsey, Karim Tadjeddine, est suspecté d'avoir fourni un faux témoignage, lors d'une audition sous serment le 18 janvier 2022[60],[61].

Cette accusation fait suite à des faits similaires en Norvège[62],[63].

À la suite du rapport sénatorial, le PNF ouvre une enquête préliminaire pour blanchiment aggravé de fraude fiscale. Le siège français de McKinsey est perquisitionné le 24 mai 2022 dans le cadre de cette enquête[64].

Corruption en Afrique du Sud

En 2018, McKinsey est impliqué dans un scandale de corruption et de blanchiment d'argent sale pour la famille Gupta en Afrique du Sud[65],[66]. En 2018, McKinsey accepte de rembourser près d'1 milliard de rands perçus en commissions via les contrats liés à l'affaire et rembourse 650 millions de rands supplémentaires en [65],[67].

Détournement de fonds en Belgique

En février 2020, McKinsey reconnait « des erreurs » dans le travail fourni pour l'entreprise belge Nethys et rembourse 7 millions d'euros hors TVA en échange de l'abandon de tout recours au civil de Nethys[68]. Fin 2021, l'ex-directeur général de McKinsey Belgique, Jacques Bughin, est inculpé pour association de malfaiteurs, abus de biens sociaux et détournement de fonds publics[69],[70].

Poursuites pour racket et falsification de documents aux Etats Unis

Le 19 janvier 2022 aux États-Unis, un juge fédéral autorise des poursuites contre des associés-dirigeants de McKinsey pour violation de la loi anti-criminalité Racketeer Influenced and Corrupt Organizations Act (RICO)[71].

Une entreprise accuse la direction de la firme d'avoir dissimulé des conflits d'intérêts d'une manière frauduleuse en falsifiant des documents dans le cadre de procédures de faillite[71].

Notes et références

  1. « http://www.forbes.com/companies/mckinsey-company/ »
  2. « America's Largest Private Companies: McKinsey & Company » (consulté le )
  3. « Rethinking McKinsey », The Economist, (ISSN 0013-0613, lire en ligne, consulté le )
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  69. Nethys : Jacques Bughin, l’ex-directeur de McKinsey Belgique, inculpé pour la vente de Win
  70. Nethys: l’ex-directeur de McKinsey Belgique inculpé pour la vente de Win
  71. (en) Andrew Edgecliff-Johnson, « US appeals court reinstates racketeering claim against McKinsey », sur The Financial Times,

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • (en) Duff McDonald, The Firm : The Story of McKinsey and Its Secret Influence on American Business, Simon & Schuster, (ISBN 9781439190982)
  • (en) Ethan M. Rasiel, The McKinsey Way, McGraw-Hill Professional Publishing, (ISBN 9780070534483)

Liens externes

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