Bernard Madoff
Bernard Madoff, aussi dit Bernie Madoff, né le à New York (État de New York)[1] et mort le en détention à Butner (Caroline du Nord), est un homme d'affaires américain, président fondateur de Bernard L. Madoff Investment Securities LLC, l'une des principales sociétés d’investissements de Wall Street[2].
Bernard Madoff | ||
Bernard Madoff en 2009. | ||
Information | ||
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Nom de naissance | Bernard Lawrence Madoff | |
Naissance | Queens (New York)[1] |
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Décès | Prison de Butner (Caroline du Nord) |
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Nationalité | Américaine | |
Surnom | Bernie Madoff | |
Condamnation | ||
Sentence | 150 ans d'emprisonnement | |
Actions criminelles | Escroquerie | |
Affaires | Bernard L. Madoff Investment Securities | |
Arrestation | ||
Le , il est arrêté et inculpé par le FBI pour avoir réalisé une escroquerie de type « système de Ponzi[3] », qui pourrait porter sur 65 milliards de dollars américains[4]. Il est condamné le à 150 ans de prison[5], le maximum prévu par la loi. Si les estimations des montants en jeu se révélaient justes, il s'agirait à ce jour de la perte la plus élevée causée par l'escroquerie ou l'erreur d’appréciation d’un opérateur de marché, d'un employé ou d'un patron d’établissement financier[6].
Biographie
Jeunesse
Bernard Laurence Madoff est né le dans le quartier new-yorkais de Queens, de Ralph Madoff (1910-1972) et Sylvia Muntner (1911-1974)[7],[8],[9]. Les grands-parents de Madoff étaient des immigrés juifs originaires de Pologne, de Roumanie et d'Autriche. Il a une sœur aînée et un frère cadet, Peter[10]. Ralph Madoff était plombier avant de devenir agent de change. Son fils Bernard fréquente la Far Rockaway High School en 1956, puis l'université d'Etat de l'Alabama durant un an. Il y devient membre de la fraternité Sigma Tau Alpha Mu et obtient un diplôme en sciences politiques de l’Hofstra College en 1960. L'année suivante, il entame des études à la Brooklyn Law School, qu'il abandonne.
Entrepreneur autodidacte
Bernard Madoff, après avoir abandonné ses études de droit,[11] commence sa vie professionnelle en tant que maître-nageur sur les plages de Long Island[12]. Madoff fonde en 1960, à 22 ans, sa propre société d’investissements avec 5 000 dollars[13].
En 2008, Madoff possédait plusieurs propriétés à New York, Roslyn, Montauk et un appartement à Manhattan estimé à plus de 5 millions de dollars américains. Il possédait notamment des maisons à Palm Beach en Floride et en France, à Antibes, sur la Côte d'Azur. Il était membre du Palm Beach Country Club et possédait plusieurs yachts, dont un baptisé Bull [14].
La mise en place de l'escroquerie
Bernard L. Madoff Investment Securities LLC devint l’une des principales sociétés d'investissements à Wall Street[15]. Madoff fut très actif à la National Association of Securities Dealers (NASD), une organisation regroupant les agents de change de la bourse[16]. Il a notamment participé, avec son frère Peter, à la fondation du traitement automatique des transactions donnant naissance au Nasdaq[17], mis en place en 1971 et qu'il présida jusqu'en 1973[17]. Sa société fut l’une des cinq sociétés les plus actives dans le développement du Nasdaq dont Madoff fut de 1990 à 1993 le président[13]. Il apparut comme un innovateur dans la bourse électronique[18].
Il se serait ainsi servi de sa notoriété pour monter un fonds d’investissement spéculatif géré de manière très discrète[19] par une société parallèle qu’il avait fondée[20]. Ce fonds ne gérait des placements que pour 11 à 25 clients selon la SEC[19], pour un montant de 17 milliards de dollars[20]. Ces clients étaient des banques, des fonds et des détenteurs de grosses fortunes personnelles[20] à qui il en était arrivé à offrir un taux de profit de 17 % par an[21].
L'escroquerie se distingue également par le soin apporté aux apparences. Ainsi, il est effectué l'envoi journalier par voie postale de faux relevés de vente ou d'achat d'actions imaginaires (ou trading tickets) aux différents clients du fonds[17]. Ces rapports sont produits de toutes pièces par une équipe de secrétaires installées au 17e étage des bureaux de Madoff sans aucune connaissance financière[17].
Le principe de l'escroquerie proposé par Madoff reposait sur le principe de la mécanique de la pyramide de Ponzi du nom de son inventeur italo-américain Charles Ponzi (1882-1949). Les intérêts payés aux premiers dépositaires étaient pris sur les dépôts des investisseurs suivants. Les fonds ne sont donc pas placés en bourse. Ce système pyramidal requiert obligatoirement une croissance exponentielle du nombre d'investisseurs pour alimenter la chaîne de financement[17].
Son activité frauduleuse a pu prospérer car, en parallèle, Bernard Madoff proposait une activité parfaitement légale de courtier spécialisé en actions hors cote émanant d'entreprises trop petites pour être cotées sur le marché de Wall Street (appelé Over The Counter ou OTC)[17].
Intrigué par les taux de profit proposés par Madoff, Harry Markopolos, un analyste financier, avait dès 1999 alerté par écrit la SEC à plusieurs reprises[17] et concluait en 2005 par un rapport au titre sans équivoque : « Le plus grand hedge fund du monde est une escroquerie »[22],[23]. La SEC contrôla néanmoins les livres de comptes en 2006 sans détecter la moindre escroquerie[17].
Crise financière de 2008 et chute
Le fonds ayant accumulé d’énormes pertes, Madoff aurait alors monté un système de cavalerie[18] où il payait les intérêts des premiers investisseurs avec le capital apporté par les derniers entrés. Après la chute des marchés financiers fin 2008, certains clients ont souhaité retirer leurs fonds, faisant alors s’écrouler le système[20]. « Début décembre 2008, il devait faire face à des retraits de 7 milliards de dollars, alors qu'il ne disposait que d'un milliard en banque »[13]. La SEC craignait que l’ensemble des actifs financiers du fonds ne soient en réalité fictifs[19] et que l'escroquerie avoisine les 50 milliards de dollars, ce qui en aurait fait la plus grande escroquerie réalisée par un seul homme.
Arrestation et procès
Après avoir avoué devant sa famille le n'avoir jamais investi un seul centime des sommes qui avaient été confiées à sa société[13], il est arrêté le lendemain par le FBI, inculpé pour escroquerie[24]. Il est remis en liberté le jour même contre le paiement d'une caution de 10 millions de dollars[25]. Selon un agent du FBI, Madoff avait reconnu les faits[19] et s’attendait à son arrestation. Un juge fédéral américain, Louis L. Stanton, nomme Lee S. Richards administrateur judiciaire de Bernard L. Madoff Investment Securities LLC[26]. La société est liquidée, et le remboursement des investisseurs s'annonce minimal[27]. Le , il plaide coupable, évitant de ce fait un procès devant un grand jury. L’essentiel de ses biens est saisi pour satisfaire les poursuites et son jugement fixé au [28]. Ce jour-ci, le verdict est reporté au 29 juin. Le liquidateur judiciaire annonce avoir porté plainte pour récupérer 10 milliards de dollars versés à des fonds d’investissements clients du financier. Au , Irving Picard a reçu 8 848 plaintes liées à 3 565 comptes ouverts chez Madoff, certains étant des comptes conjoints. Le , le tribunal de New York condamne Bernard Madoff à 150 ans de prison ferme[29]. Le financier ne fait pas appel[30].
Prison et décès de proches
Bernard Madoff purge sa peine à la prison fédérale de Butner, en Caroline du Nord[31].
Le , l'un de ses fils, Mark Madoff, accusé d'avoir bénéficié indûment des manipulations financières de son père, a été découvert mort dans son appartement de Manhattan, a annoncé la police de New York. « Il a été retrouvé pendu. C'est apparemment un suicide », a déclaré son porte-parole. C'est le deuxième cas de suicide en relation avec l'escroquerie, le Français Thierry de la Villehuchet s'étant donné la mort dans son bureau de New York deux semaines après l'éclatement du scandale. Andrew Madoff, le fils cadet, est décédé le d'un cancer (lymphome).
En 2017, Madoff fait main basse sur l'ensemble du chocolat chaud de marque Swiss Miss de la prison où il purge sa peine afin d'en détenir le monopole et de le revendre plus cher à ses codétenus[32]. Le journaliste américain Steve Fishman relate les déclarations des camarades pénitentiaires de Bernie :
« C'est une véritable star. Il a volé plus que quiconque, ce qui en fait un héros au sein de la prison. Beaucoup le sollicitent pour des conseils en matière de finance, à l'image d'un détenu qui débattait d'un achat d'actions avec son courtier. Un peu plus tard, ce même détenu a reconnu qu'il aurait dû suivre le conseil de Madoff[33]. »
En , Bernard Madoff dépose une demande de libération anticipée pour raison médicale, indiquant qu'il souffre d'une maladie terminale des reins et n'aurait plus que 18 mois à vivre[31]. Âgé de 81 ans, il ne se déplacerait plus qu'en fauteuil roulant et avec un corset. Bernard Madoff souffrait d'une maladie du rein avant son arrestation[31].
Mort en prison
Le , les médias américains Associated Press et CNN annoncent la mort de Bernard Madoff, toujours incarcéré, à l'âge de 82 ans[34].
Principaux clients de Madoff
Plus de vingt investisseurs avaient des enveloppes de plus de cent millions de dollars investis dans les entreprises de Madoff au moment de la révélation de l'escroquerie[35],[36],[37].
Les pertes de plus d'un milliard de dollars :
Nom | Perte en milliards (USD) |
---|---|
Fairfield Greenwich Advisors | 7,50 |
Kingate Management | 3,50 |
Tremont Capital Management | 3,30 |
Banco Santander | 3,10 |
Bank Medici | 2,10 |
Ascot Partners | 1,80 |
Access International Advisors | 1,40 |
Fortis Bank Nederland | 1,40 |
Union bancaire privée (UBP) | 1,00 |
HSBC | 1,00 |
Les pertes comprises entre 100 millions et 1 milliard de dollars incluent Natixis, Carl J. Shapiro, Royal Bank of Scotland Group PLC, BNP Paribas, BBVA, Man Group PLC, Reichmuth & Co., Nomura Holdings, Maxam Capital Management, EIM SA, et AXA SA. Il y aurait également 23 pertes potentielles comprises entre 1 et 100 millions de dollars.
La société d’audit Alix Partners, chargée de la procédure de faillite de la société Bernard Madoff Investment Securities LLC, mission pour laquelle elle a été payée 48 millions de dollars[38], a compilé une liste des clients de Bernard Madoff et de clients qui se sont déclarés auprès du Securities Investor Protection Corporation (SIPC)[39].
Le 20 février 2009, le liquidateur de la société de Madoff a annoncé avoir retrouvé 650 millions de dollars[40]. Au , ce sont 10 milliards qui ont été récupérés, 7,2 milliards provenant de la fortune de Jeffry Picower décédé en octobre 2009[41].
D’après le New York Times, 15,5 milliards de dollars auraient été remboursés par les banques à leurs 720 000 investisseurs hors des États-Unis, correspondant à l'ensemble des fonds investis hors intérêts[42].
Les complices et les bénéficiaires
Irving Picard, l’administrateur judiciaire chargé de liquider la société de Bernard Madoff estime à environ 2 000 le nombre de personnes ou entreprises qui ont gagné de l’argent grâce à Madoff et en a accusé environ 1 000 d’avoir profité indûment de ce système, parmi eux la famille Lévy qui a négocié un arrangement de 220 millions de dollars[43],[44],[45], Carl J. Shapiro (en) et sa famille qui vont restituer 625 millions de dollars[46] et la banque suisse UBP avec qui un accord de recouvrement pour un montant de 500 millions de dollars avait été passé.
Le , le procureur fédéral de New York, Preet Bharara (en), a annoncé qu'un accord avait été trouvé avec les héritiers de Jeffry Picower (en), l'un des principaux bénéficiaires de l'escroquerie et complice de Madoff selon un rapport du syndicat de faillite, pour restituer les 7,2 milliards de dollars demandés par Picard[47].
Irving Picard a déclaré que « Madoff n'a pas agi seul pour commettre la plus grande escroquerie financière de l'histoire », il a annoncé qu'il réclamait 6,4 milliards de dollars à la banque américaine JPMorgan Chase, principale banque du fonds de Bernard Madoff, 2,5 milliards de dollars à la banque suisse UBS[48] et neuf milliards de dollars à la banque hong-kongaise HSBC[49]. Il a également porté plainte contre Citigroup concernée à hauteur de 425 millions de dollars, BNP Paribas pour environ 400 millions de dollars, Capital Research, ABN AMRO, BBVA, Nomura, Merrill Lynch, Oppenheimer Acquisition Corp (en), Vontobel Asset Management, Pictet & Cie, Lombard Odier, Legacy Capital, le groupe Tremont, la MassMutual Holding LLC, Notz & Stücki, la banque israélienne Bank Hapoalim, la société de gestion suisse Genevalor Benbassat & Cie ainsi que quatre membres de la famille de Madoff à qui il est demandé au total 198,74 millions de dollars et deux dirigeants de fonds rabatteurs, Frank Avellino et Michael Bienes qui ont géré le premier fonds rabatteur de BLMIS alimentant le début de la fraude pyramidale, plusieurs membres de leurs familles et des fonds d'investissement qu'ils contrôlaient pour recouvrer 900 millions de dollars[50],[51],[52],[53].
Paul K. (77 ans), l'ancien comptable, est la quinzième personne à faire l'objet d'accusations (dissimulation d'opérations comptables). Il plaidera « non coupable » comme les cinq autres anciens employés de Madoff. Leur procès se déroule le à New York[54].
En tout, le liquidateur aura déposé plus de mille plaintes civiles, pour un montant avoisinant les 50 milliards de dollars[55].
Le dossier Kohn
Irving Picard soupçonne la banquière autrichienne Sonja Kohn d'être la complice principale de Madoff, « En Sonja Kohn, Madoff a trouvé une âme sœur criminelle, dont l'avidité et l'inventivité malhonnête égalaient la sienne », a-t-il déclaré[56].
Elle est accusée d'avoir « pendant plus de vingt ans, orchestré une vaste machination illégale ». « M. Madoff payait Mme Kohn qui rabattait l'argent de ses clients vers le fonds de M. Madoff, qui la payait secrètement en retour »[57].
Dans la plainte centrée sur Sonja Kohn, Picard lui réclame 9,1 milliards de dollars de dommages et intérêts ainsi que 10,5 milliards à la banque qu'elle a fondée, à la banque italienne Unicredit, à sa filiale Bank Austria et à 53 autres personnes et entités.
« Compte tenu de l'étendue du montage Ponzi de Madoff, de la nature trompeuse des accusés et de la structure délibérément byzantine de Medici Enterprise, nous pensons que seront révélées encore plus d'informations relatives à l'ampleur réelle de cette entreprise criminelle », ajoute-t-il.
Peter Madoff
Le , Peter Madoff, 67 ans, est condamné à dix ans de prison pour avoir falsifié les comptes de l'ancienne société d'investissement familiale de son frère Bernard Madoff — de sept ans son aîné — dans laquelle il travaillait comme « gardien des comptes », et il est dépossédé d'à peu près tous ses avoirs[58].
Coût des frais d'avocats
La Securities Investor Protection Corporation (SIPC), une organisation parrainée par l'industrie qui offre une protection financière aux investisseurs, a versé en deux ans plus de 290 millions de dollars à des cabinets d'avocats et des consultants depuis que l'empire Madoff s'est écroulé en 2008. Les avocats et les consultants sont chargés de traquer et de recouvrer des avoirs volés par Madoff afin qu'ils puissent être redistribués aux victimes de son escroquerie.
Ceci inclut les frais d'environ 128 millions de dollars pour Baker & Hostetler, le cabinet d'avocats qui est à la tête de la récupération des biens volés. L'entreprise Irving Picard, qui a été nommée pour servir en qualité de fiduciaire par le tribunal fédéral des faillites supervisant l'affaire, a eu un montant supplémentaire de 3,2 millions. Le SIPC indique qu'il a déboursé 10 millions de dollars supplémentaires à des cabinets d'avocats dans le monde entier.
En outre, l'organisation a versé près de 150 millions à des consultants, dont 84,6 millions pour FTI Consulting chargée de localiser les actifs détournés par Madoff qui espère en recevoir deux fois plus dans les prochaines années[59], 48 millions de dollars à AlixPartners, 2,5 millions de dollars à Associates Renaissance et 10 millions de dollars à d'autres consultants[60].
Dans la fiction
- L'Escroc du siècle, roman de Paul-Loup Sulitzer (2009) ;
- Le téléfilm The Wizard of Lies d'HBO (2017), réalisé par Barry Levinson avec Robert De Niro dans le rôle de Madoff et Michelle Pfeiffer dans celui de sa femme[61].
- La mini-série Madoff diffusée sur ABC les 3 et 4 février 2016.
- Le film Blue Jasmine (2013) réalisé par Woody Allen s'inspire de la vie de Bernard Madoff (notamment de son épouse, jouée par Cate Blanchett et Alec Baldwin dans le rôle de Madoff)
- Le livre Le Rêve de Madoff (2013) de Dominique Manotti
- La chanson Capitaine Madoff de La Chanson du dimanche[62]
- Le personnage de Maxwell Lord dans le film Wonder Woman 1984 (2020) est en partie inspiré de Bernard Madoff[63],[64],[65]
- Le roman L'Hôtel de verre, d'Emily St. John Mandel, éditions Salto, montre les impacts de l'effondrement d'un système de Ponzi[66].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Bernard Madoff » (voir la liste des auteurs).
- « Bernard Madoff », Biography, (lire en ligne, consulté le )
- « le frère de Bernard Madoff va plaider coupable de fraude financière », 7sur7, (lire en ligne, consulté le )
- (en) personnel de rédaction, « Ponzi squared », The Economist, (lire en ligne, consulté le )
- Maria Pia Mascaro, « Les victimes de Bernie Madoff à la recherche des milliards perdus », Libération, (lire en ligne, consulté le )
- (en)Madoff Sentenced to 150 Years in Prison for Ponzi Scheme, New York Times, le 29 juin 2009
- Bernard Madoff, la plus grande fraude financière de l'histoire.
- By Nicholas Varchaver, James Bandler, and Doris Burke, « Madoff Mess: Mother had a run-in with the feds - Jan. 16, 2009 », sur archive.fortune.com (consulté le )
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- AFP, « Arrestation à New York de Bernard Madoff, un courtier légendaire », Boursorama, (lire en ligne, consulté le )
- Ibrahim Warde, « Bernard Madoff, à la barbe des régulateurs de la finance », Le Monde diplomatique, août 2009, p. 4-5.
- La cave de Bernard Madoff mise en vente.
- Peter Madoff, frère de Bernard Madoff, plaide coupable de fraude.
- Les barons de la Bourse.
- Les dossiers du Canard enchaîné, « Les petits et les gros profiteurs de la crise : Un Bernie, 13 500 bernés », Le Canard enchaîné, , p. 24-25
- Bernard Madoff, ancien patron du Nasdaq, accusé d’une gigantesque escoquerie, Le Point, 12 décembre 2008.
- Une légende de Wall Street inculpée d’une fraude qui pourrait atteindre 50 milliards de dollars., Le Monde, 12 décembre 2008.
- Arrestation à New York de Bernard Madoff, un courtier légendaire, AFP, 12 décembre 2008.
- « Comment l’affaire Madoff est arrivée », Challenges, 15 décembre 2008.
- (en) [PDF] The World's Largest Hedge Fund is a Fraud
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- AFP, « En bref - Madoff ne fera pas appel », Le Devoir, (lire en ligne, consulté le )
- "Bernie Madoff Says He’s Dying and Seeks Early Prison Release" par David Yaffe-Bellany, New York Times, 5 février 2020.
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- « Emploi par activité - CITI Rév. 3 », sur dx.doi.org, (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Mark Seal, Madoff, l'homme qui valait cinquante milliards, Allia, 2010 (ISBN 2844853463).
- Dominique Manotti, Le Rêve de Madoff, Allia, 2013 (ISBN 978-2-84485-675-3).
Articles connexes
- Système de Ponzi
- Harry Markopolos
- Liste des investisseurs de Bernard L. Madoff Investment Securities
- Jean-Jacques Defaix, surnommé le Madoff breton
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Site de la société Bernard L. Madoff Investment Securities (contenu remplacé par l’annonce de l’enquête après l’arrestation de Bernard Madoff, voir le site en cache)
- (en) Dossier du Financial Times sur le « Madoff scandal »
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