Mercury (Savoie)
Mercury est une commune française située dans le département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes, à proximité d'Albertville.
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Mercury | |||||
Chef-lieu vu depuis le fort de Tamié. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Savoie | ||||
Arrondissement | Albertville | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Arlysère | ||||
Maire Mandat |
Alain Zoccolo 2020-2026 |
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Code postal | 73200 | ||||
Code commune | 73154 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chevronnais | ||||
Population municipale |
3 299 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 148 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
43 225 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 40′ 30″ nord, 6° 20′ 16″ est | ||||
Altitude | Min. 359 m Max. 1 800 m |
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Superficie | 22,33 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Albertville (banlieue) |
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Aire d'attraction | Albertville (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Albertville-1 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Savoie
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
Mercury est située dans la Combe de Savoie, qui appartenait historiquement à la province de Savoie Propre.
Urbanisme
Typologie
Mercury est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Albertville, une agglomération intra-départementale regroupant 17 communes[4] et 39 406 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albertville dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,9 %), zones agricoles hétérogènes (23,9 %), zones urbanisées (9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (8,2 %), prairies (4,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
Le nom de la commune est officiel depuis le décret du (publié le )[10],[11]. L'ancien nom était Mercury-Gémilly à la suite de la fusion des deux communes au XVIIIe siècle[11],[12].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Stevron, selon la graphie de Conflans[13].
Histoire
Importante seigneurie au XIIe siècle, tenue en fief par le comte de Savoie au XIVe. Commune formée par la réunion des paroisses de Mercury et Gemilly en 1807 sous le nom de Chevron. Nous retrouvons des traces de cela aujourd'hui puisque le nom de Chevronnais désigne toujours les habitants de la commune et que les armoiries de Mercury portent deux chevrons, l'un chargeant l'autre. L'armoirie présentée à droite est celle des Chevron-Villette qui lui succéda. L'armoirie des Chevron ne contient pas les 3 lions d'or.
Les paroisses de Mercury et Gemilly, qui ont fusionné au XVIIIe siècle, sont réunies en 1807 sous le nom de paroisse de Chevron[11]. Le , Mercury-Gémilly prend le nom de Mercury[10],[11].
Le se produit un séisme de magnitude 4,5 et dont l'hypocentre se trouve sous le village, à dix kilomètres de profondeur[14]. La secousse qui ne provoque ni dégât matériel, ni blessé est bien ressentie dans la région d'Albertville, d'Annecy, de Chambéry et dans la vallée de la Tarentaise et plus faiblement dans le reste des deux Savoie jusqu'au bord du Léman et en Isère, jusqu'à Grenoble[15].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Chevronnais[12],[11].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].
En 2019, la commune comptait 3 299 habitants[Note 3], en augmentation de 10,93 % par rapport à 2013 (Savoie : +3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Tour du château de Chevron.
- Entrée du fort de Tamié.
- Châteaux et fortification[23]
La commune possédait deux châteaux : Château-Vieux et le château de Chevron, deux possessions de la puissante Chevron, puis Chevron Villette. Le premier est mentionné au XIIe siècle, mais il détruit par un incendie au XIVe siècle. Le second, situé près de l'église, date du XIVe siècle et est remanié au XVIIe siècle ;
Surplombant la commune et la vallée, le fort de Tamié est le plus important ouvrage défensif au débouché des vallées alpines. Édifié sur commande de l'armée française en 1876 sur 16 hectares par 600 ouvriers, tous d'origine italienne, il commandait la place d'Albertville. Acquis par un syndicat intercommunal en 1967, le fort de Tamié est aujourd'hui ouvert au public. En dessous fut aménagé le fort de Villard.
- Patrimoine religieux
- Église placée sous le patronage de saint Pierre[24]. Le nouvel édifice, de style néoroman, est construit selon les plans de l'architecte Mélano en 1834[24],[25] ;
- Chappelles de Mercury
La chapelle Saint-Maurice de Gemilly, aujourd'hui à des propriétaires privés, est une ancienne église paroissiale[24]. Elle possède des éléments romans[24].
D'autres hameaux possèdent des chapelles :
- Villard du Haut et la chapelle dédiée à Bernard de Menthon, à Sainte Marguerite et à Saint Claude (vers 1630) ;
- Chrevonnet et la chapelle dédiée à Sainte Anne, Saint Pierre et Saint Jacques (1628) ;
- La Frasse et la chapelle dédiée à Saint-Germain, Notre-Dame du Puy et Saint-Jean l’Evangéliste (1699) ;
- La Soffaz et la chapelle dédiée à Saint Férréol et Saint Bon et Saint Marc (XVIIe siècle) ;
- Francois et la chapelle dédiée à Saint François de Salle et à Saint Garin (avant 1792) ;
- La Ramaz et la chapelle dédiée à Notre-Dame-Des-Neiges (1752) ;
- Hérys de dessous et la chapelle dédiée à Notre Dame du Mont Carmel (1844) ;
Personnalités liées à la commune
- Famille de Chevron, puis Chevron Villette, dont
- Pape Nicolas II (990/995-1061), que la tradition rattache à famille Chevron et le faisant naître au château de Chevron ;
- Jean-Baptiste Miège (1815-1884), natif, prêtre jésuite, missionnaire aux États-Unis et vicaire apostolique de Kansas.
- Joseph Garin (1876-1947), natif, chanoine et historien[26] ;
- Famille Ract, dont les généraux Francisque Célestin Ract-Brancaz et Bertrand Ract-Madoux, ainsi que Martine Ract-Madoux
Voir aussi
Bibliographie
- Jean Brunier, Petite et grande histoire de Mercury, La Fontaine de Siloé, , 255 p. (ISBN 978-2-84206-106-7, lire en ligne).
- Marius Hudry, Histoire des communes savoyardes : Albertville et son arrondissement (vol. 4), Roanne, Éditions Horvath, , 444 p. (ISBN 978-2-7171-0263-5), p. 77-80. ([PDF] lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Albertville », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Albertville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Décret du 5 janvier 1965 portant changement de noms de communes, JORF no 7 du 9 janvier 1965, p. 213, sur Légifrance.
- « Mercury », Base de données des communes de Sabaudia, le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté en ).
- Histoire des communes savoyardes - Tarentaise, p. 77.
- Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 19Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou..
- « M 4.5 - 3 km S of Faverges, France » (consulté le )
- « Savoie : un tremblement de terre de magnitude 4,2 ressenti près d'Albertville », France Bleu, (lire en ligne, consulté le )
- Avis de décès de Monsieur Joseph Ract, sur libramemoria.com (consulté le 3 octobre 2018)
- Liste des maires au 25 avril 2014 - Data.gouv.fr
- Jumelage, www.mairie-mercury.com
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Histoire des communes savoyardes - Tarentaise, p. 77-79, « Famille noble ».
- Histoire des communes savoyardes - Tarentaise, p. 79-78.
- Françoise Dantzer, Les Bauges : Terre d'art sacré, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 251 p. (ISBN 978-2-84206-272-9, lire en ligne), p. 74.
- Notice sur data.bnf.fr.
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