Mérindol-les-Oliviers

Mérindol-les-Oliviers est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Mérindol-les-Oliviers

Mairie de Mérindol-les-Oliviers.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale
Maire
Mandat
Augustin Clément
2020-2026
Code postal 26170
Code commune 26180
Démographie
Gentilé Mérindolais, Mérindolaises
Population
municipale
220 hab. (2019 )
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 16′ 29″ nord, 5° 10′ 06″ est
Altitude Min. 266 m
Max. 782 m
Superficie 9,23 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Vaison-la-Romaine
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nyons et Baronnies
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Mérindol-les-Oliviers
Géolocalisation sur la carte : France
Mérindol-les-Oliviers
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Mérindol-les-Oliviers
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Mérindol-les-Oliviers

    Géographie

    Localisation

    La commune est située à km de Vaison-la-Romaine et à 17 km au sud-est de Nyons. Elle est limitrophe du Vaucluse.

    Puyméras (Vaucluse) Puyméras (Vaucluse)
    Bénivay-Ollon
    Bénivay-Ollon
    Puyméras (Vaucluse)
    Faucon (Vaucluse)
    N Propiac
    O    Mérindol-les-Oliviers    E
    S
    Faucon (Vaucluse) Mollans-sur-Ouvèze Propiac
    Mollans-sur-Ouvèze

    Relief et géologie

    Sites particuliers[1] :

    • Barbières (616 m) ;
    • Col de Propriac ;
    • les Mattes (764 m) ;
    • les Usseaux (699 m) ;
    • Pas de Beynet ;
    • Serre Long.

    Hydrographie

    La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :

    • le ravin de Dré Coucou ;
    • le ravin de Saint-Bertrand ;
    • le ravin des Achenos ;
    • le ravin des Rouvières ;
    • le ravin du Pont ;
    • le ruisseau d'Aigue Marce ;
    l'Eyguemarse, affluent de l'Ouvèze[2] ;
    • le ruisseau de la Bessée (source).

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par les routes départementales D 147, D 147a, D 347, D 530 et D 530a[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Mérindol-les-Oliviers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    La commune fait partie de l'aire d'attraction de Vaison-la-Romaine dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,6 %), cultures permanentes (32,4 %), zones agricoles hétérogènes (24,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,1 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site Géoportail (carte IGN)[1] :

    • Aiguillan
    • Aire du Château
    • Bois d'Aye
    • Coste Cornillière
    • la Casse
    • la Coste
    • la Font
    • la Font de l'Aube
    • l'Aire de l'Audience
    • la Loubatière
    • la Plaine
    • la Réserve
    • l'Auzière
    • le Grand Jardin
    • le Savot
    • les Blaches
    • les Condamines
    • les Grandes Vignes
    • les Jaroussières
    • les Sarrètes et Goujas
    • les Usseaux
    • le Vieux Village

    Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :

    • le hameau Aguillan est attesté en 1891. Il était dénommé Aguittan au XVIIIe siècle (Carte de Cassini) et Aguillas en 1821 (Nom. des communes et hameaux de la Drôme)[9].

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[10] :

    • 1300 : castrum de Merindolio (Valbonnais, II, 100).
    • 1317 : castrum de Merendulio (inventaire des dauphins, 221).
    • 1340 : castrum Mirandolii (choix de documents, 64).
    • 1400 : Mirandolum (choix de documents, 255).
    • 1626 : Merindor (archives de la Drôme, E 3256).
    • 1699 : les Mérindols (archives de la Drôme, E 4305).
    • 1891 : Mérindol, commune du canton de Buis-les-Baronnies.

    (non daté)[réf. nécessaire] : Mérindol-les-Oliviers.

    Histoire

    Préhistoire

    Stations-ateliers néolithiques[11].

    Du Moyen Âge à la Révolution

    La seigneurie[10] :

    • Au point de vue féodal, la terre (ou seigneurie) était possédée par une famille de son nom.
    • 1230 : elle est acquise par les barons de Mévouillon.
    • 1293 : elle est léguée aux dauphins [du Viennois].
    • 1300 : les princes d'Orange s'en emparent.
    • 1306 : la terre est restituée aux dauphins.
    • Elle passe à la couronne de France et devient domaniale.
    • 1420 : vendue (sous faculté de rachat) à Jean Louvet.
    • 1543 et 1573 : revendue (sous faculté de rachat) aux Eurre.
    • 1591 : revendue (sous faculté de rachat) aux Agoult de Bonneval.
    • 1738 : passe (par mariage) aux Trémolet de Montpezat, derniers seigneurs.

    Pendant les guerres de Religion, la terre est occupée par Lesdiguières[11].

    Le château est rasé par le roi Louis XIII[11].

    Avant 1790, Mérindol était une communauté de l'élection de Montélimar et de la subdélégation et du bailliage de Buis-les-Baronnies.
    Elle formait une paroisse du diocèse de Vaison. Son église était dédiée à saint Martin. Les dîmes appartenaient au curé[10].

    De la Révolution à nos jours

    En 1790, la commune est comprise dans le canton de Mollans. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la fait entrer dans celui du Buis-les-Baronnies[10].

    Politique et administration

    Liste des maires

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    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790 1871  ?    
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
    1871 1874  ?    
    1874 1878  ?    
    1878 1884  ?    
    1884 1888  ?    
    1888 1892  ?    
    1892 1896  ?    
    1896 1900  ?    
    1900 1904  ?    
    1904 1908  ?    
    1908 1912  ?    
    1912 1919  ?    
    1919 1925  ?    
    1925 1929  ?    
    1929 1935  ?    
    1935 1945  ?    
    1945 1947  ?    
    1947 1953  ?    
    1953 1959  ?    
    1959 1965  ?    
    1965 1971  ?    
    1971 1977  ?    
    1977 1983 Pierre Joly DVG  
    1983 1989 Pierre Joly   maire sortant
    1989 1995 Pierre Joly   maire sortant
    1995 2001 Pierre Joly   maire sortant
    2001 2008 Pierre Joly   maire sortant
    2008 2014 Annie Koutsoulis    
    2014 2020 Jérôme Clerino DVD chef d'entreprise
    2020 En cours
    (au 22 janvier 2021)
    Augustin Clément[12][source insuffisante]    

    Rattachements administratifs et électoraux

    Avant mars 2015, la commune faisait partie du Canton de Buis-les-Baronnies. Depuis elle fait partie de la Troisième circonscription de la Drôme

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].

    En 2019, la commune comptait 220 habitants[Note 3], en augmentation de 4,27 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    447421395332387388420386351
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    378376385371366327302306270
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    270264231205210212211197180
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    201201200171201201196188205
    2015 2019 - - - - - - -
    222220-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête : deuxième dimanche de juillet[11].

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : vignes (vins AOC Côtes-du-Rhône), fruits, oliviers (huile)[11].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Vieux village ruiné avec son château-fort[11].
    • Église forte en pierres ocres[11].
    • Chapelle de Corporières [ou plutôt : Porporières] : ancien prieuré bénédictin[11].
    L'église Notre-Dame-de-Porporières date du XIIe siècle. Elle comporte une nef flanquée d'un transept bas, un clocher au nord, un chevet plat, une sacristie au sud-est. Le clocher a été en grande partie reconstruit en 1875. Elle a été inscrite monument historique le [17].
    Elle est mentionnée en 1120 et en 1170 comme appartenant à l'abbaye Saint-Philibert de Tournus. Au XIVe siècle, elle est endommagée par des bandes de routiers, puis à nouveau lors des guerres de Religion et encore à la Révolution. Abandonnée, elle est sauvée en 1867 par le curé du village qui y transfère le culte[17].

    Héraldique, logotype et devise

    Mérindol-les-Oliviers possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.


    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. https://www.geoportail.gouv.fr/
    2. Eyguemarse sur le site du SANDRE.
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 2 (Aguillan).
    10. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 214 (Mérindol).
    11. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Mérindol-les-Oliviers.
    12. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    17. Base Mérimée
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