Mersuay

Mersuay est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Mersuay

Mairie, monument aux morts et école de Mersuay.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Vesoul
Intercommunalité Communauté de communes Terres de Saône
Maire
Mandat
Roland Petitfils
2020-2026
Code postal 70160
Code commune 70343
Démographie
Population
municipale
285 hab. (2019 )
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 47′ 00″ nord, 6° 08′ 22″ est
Altitude Min. 216 m
Max. 259 m
Superficie 11,75 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Vesoul
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Port-sur-Saône
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Mersuay
Géolocalisation sur la carte : France
Mersuay
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Mersuay
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Mersuay

    Géographie

    Localisation

    Mersuay est un village construit au bord de la Lanterne, affluent de la Saône, il forme un coteau descendant en une pente assez légère en direction de la plaine au nord. Il existe de nombreuses combes dans la partie sud du village, dirigées du nord au sud. L'exposition de la commune est à dominante nord.

    Hydrographie

    Un des multiples étangs de la commune.

    La commune est proche du parc naturel régional des Ballons des Vosges. La rivière la Lanterne traverse la commune du nord au nord-ouest et reçoit de nombreux ruisseaux du nord et du sud : ruisseau de la Raie, ruisseau des Combes, ruisseau de Courcelles, canal du Moulin de Faverney. Le ruisseau de Meurecourt, le ruisseau des Canes s'inscrivent également au nombre des cours d'eau qui traversent la commune de Mersuay. À ce titre [puisque appartenant à la basse vallée de La Lanterne (qui englobe également Breurey-Les-Faverney) ], la commune fait partie des six réserves naturelles que compte actuellement la Haute-Saône[1]. On peut ainsi y voir différentes sortes d'oiseaux migrateurs (cigognes, courlis...).

    Géologie

    Des alluvions plus ou moins vieilles ont été retrouvées dans le cours de la rivière. Des dents de mammouths ont été identifiées. Dans la vallée du ruisseau des Combes, et à l'emplacement du bois de Revreuges, sont situées les alluvions les plus anciennes. Par ailleurs, des pierres calcaires et des argiles du Muschelkalk composent la majeure partie du sol communal.

    Pont sur la Lanterne, entrée du village.

    Climat

    La commune de Mersuay a connu 1 604 heures d'ensoleillement en 2013, contre une moyenne nationale de 1 819 heures de soleil. Mersuay a bénéficié de l'équivalent de 67 jours de soleil en 2013. La commune se situe à la position no 23 469 du classement des villes les plus ensoleillées.

    Elle a connu 1 061 millimètres de pluie en 2013, contre une moyenne nationale de 895 millimètres de précipitations. Mersuay se situe à la position no 7 133 du classement des villes les plus pluvieuses.

    Urbanisme

    Typologie

    Mersuay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vesoul, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (50,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (34,2 %), forêts (29,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,7 %), terres arables (9,3 %), eaux continentales[Note 3] (5,8 %), cultures permanentes (3,1 %), zones urbanisées (2,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %), mines, décharges et chantiers (2,3 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Ancienne dénomination de la commune : Mersnai. L'actuelle appellation de la commune vient d'un nom d'origine latine Martius/Marcus avec pour suffixe -scum.

    On fait remonter la fondation de Mersuay à l'an 800. Selon la même tradition, ce lieu aurait commencé à se structurer durablement, au cours des siècles, autour d'un moulin placé à peu près au centre du village actuel (ce moulin, source d'inondations régulières, a été acheté et détruit par la commune en 1891). Mersuay était une dépendance de la 'Mairie' de Vesoul, appartenant au comte de Bourgogne, tel qu'on peut le constater dans une enquête faite en 1242 sur les droits et l'étendue de cette Mairie. Mersuay fut donné en gage par le comte palatin Othon III à Aymon d'Annegray. Les enfants d'Aymon d'Annegray se désistèrent en 1256 de leurs prétentions sur le village et tinrent quitte le comte Hugues et la comtesse Alix de tous dommages et intérêts à ce sujet. Jean de Bourgogne recueillit Mersuay dans l'héritage de ses parents. Puis en 1479, le village appartint avec toutes ses dépendances à Jean de Neufchâtel, seigneur de Montaigu. Il les donna cette même année à l'abbaye de Faverney avec tout ce qu'il y avait en dîmes et tailles pour la création d'une messe quotidienne (qui se voulait perpétuelle) dans l'église abbatiale. Il est probable que la famille arborant le nom de Mersuay y possédait un fief relevant de la famille Montaigu. Henri de Mersuay y vivait en 1407; Marguerite de l'Isle, veuve de Huguenin de Mersuay, y vivait en 1453; Jeanne de Mont-Simon, veuve de Guillaume de Mersuay, y a également vécu en 1501[9].

    XVIIIe – XIXe siècles

    La seigneurie appartint par la suite en 1730 à Antoine Maignien et en 1789 à Claude-Pierre Maignien. Marie Gabrielle Maignien (fille du dernier nommé) épousa Antoine de Coucy. De cette union naquit Eugénie de Coucy future épouse du maréchal Oudinot. À partir de 1789, à la révolution, le lien d'appartenance de la commune fut le bailliage de Vesoul et le décanat de Luxeuil. En 1790, cela passa au district de Vesoul, canton de Faverney. En 1792, 28 habitants de Mersuay partirent défendre le territoire national. 21 périrent à la suite de cet engagement. Cette période verra se succéder de multiples réquisitions de tous produits pour la récente armée républicaine (en 1793, les châteaux, les bois et les chevaux demeuraient ce qui était le plus recherché ). Des privations de vaches et de veaux -une vache étant à l'époque estimée à 67 francs-, de foin, d'avoine, de blé, d'eau de vie, de vin, de vinaigre auront lieu à la fin du Premier Empire. Tout ceci devait être conduit à Vesoul ou à Belfort afin de soutenir l'effort de guerre. En , les troupes autrichiennes sont à Vesoul.

    Gestion des indigents : la commune, dans la seconde partie du XIXe siècle, cherche activité et travail pour les moins fortunés. En 1846, du pain est distribué chaque semaine à ce type de population. La commune vota l'année suivante une dotation de 2 000 francs pour ces mêmes indigents. Une commission spécialement constituée pour pallier ce problème achète du grain et leur distribue. En 1854, la commune connait un épisode de choléra. En 1860, la première ligne de chemin de fer traverse la commune (voir chapitre chemin de fer). Six ans plus tard, le corps des sapeurs pompiers du village est créé.

    Église de Mersuay - années 1950.

    La guerre avec la Prusse en 1870 pousse le village à mettre en place un emprunt pour soutenir l'effort de guerre. 55 habitants sont réquisitionnés pour les combats. La même année, le département est occupé par l'armée prussienne. Un incendie de grande importance mettra à la rue 07 familles du village en 1873, ce qui obligera la commune à prendre en charge les dépenses de ces personnes tombées dans le plus total dénuement.

    Les deux guerres mondiales ont touché le village. En 1914-1918, 21 natifs du village sont décédés des suites du conflit. En 1939-1945, deux civils sont morts à la Libération.

    En débutent les travaux de restauration de La Maison de Mersuay, grande bâtisse seigneuriale (1650-1719) qui sera reconvertie en maison d'hôtes et galerie d'art « La Prédelle » par Benoît Delescluse et son épouse Madeleine, peintre et galériste, installés jusqu'à cette date à Besançon.

    Le village a reçu le label Villes et Villages Fleuris avec 3 fleurs.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Mersuay fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.

    La commune fait partie depuis 1801 du canton de Port-sur-Saône[10]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le territoire de ce canton s'est agrandi, passant de 17 à 46 communes.

    Intercommunalité

    La commune était membre de la communauté de communes de la Saône jolie, créée en 1992.

    L'article 35 de la loi n° 2010-1563 du [11] « de réforme des collectivités territoriales » prévoyant d'achever et de rationaliser le dispositif intercommunal en France, et notamment d'intégrer la quasi-totalité des communes françaises dans des EPCI à fiscalité propre, dont la population soit normalement supérieure à 5 000 habitants, les communautés de communes :
    - Agir ensemble ;
    - de la Saône jolie ;
    - des six villages ;
    et les communes isolées de Bourguignon-lès-Conflans, Breurey-lès-Faverney et Vilory ont été regroupées pour former le la communauté de communes Terres de Saône, dont la commune est désormais membre.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[12]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    --- 1954 Henri Nargues    
    1954 1965 Georges Poutot    
    1965 1983 Marcel Peltier    
    1983 1989 Georges Grandhay    
    1989 1995 Michel Charriot    
    juin 1995 mars 2008 Raymond Schoumer    
    mars 2008 2014 Jean-Claude Galloyer[13]    
    avril 2014[14] En cours
    (au 15 mars 2020)
    Roland Petitfils   Chef d’agence retraité de l’OPH d’Héricourt

    Population et société

    Démographie

    En 2019, la commune de Mersuay comptait 285 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres « recensements » sont des estimations.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    486518524528604607606607634
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    585572544539544502506461455
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    406396380350304300264290250
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    269233279235242230255254270
    2014 2019 - - - - - - -
    298285-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Population et logements : Mersuay a connu une nette hausse de sa population par rapport à 1999. La densité de cette même population est de 24 habitants par km². Le nombre de logements sur la commune a été estimé à 138 en 2007. À cette date, ces logements se composaient de 104 résidences principales, de 23 résidences secondaires ou occasionnelles ainsi que de 11 logements vacants.

    Enseignement

    La commune de Mersuay est située dans l'académie de Besançon. Elle dépend de la zone A.

    En 2010, parmi la population de 15 à 64 ans, Mersuay comptabilisait 9,0 % d'étudiants.

    Mersuay disposait jusqu'à [16] d'une école primaire qui s'inscrivait dans la zone de compétence de l'inspection académique de Haute-Saône. La commune faisait partie, avec 4 villages du département (Faverney, Breurey-lès-Faverney, Provenchère, Equevilley) d'un regroupement pédagogique intercommunal -RPI- basé sur la mutualisation des services. Le pôle informatique du RPI se situait à Mersuay. De 2006 à 2018, une des deux classes, précédemment fermée, a été rénovée et abritait ce 'centre' de nouvelles technologies. Équipé de l'ADSL, le lieu accueillait des élèves de la maternelle au CM2. Initialement, le but était de conduire les enfants à l'obtention d'un brevet informatique (le B2I) avant l'entrée au collège. Depuis le , c'est la communauté de communes Terres de Saône -CCTS- qui exerce les compétences scolaires, périscolaires et accueil petite enfance sur l'ensemble de la communauté. Dans le cadre de la politique de restructuration de ses écoles, la CCTS a entrepris la fermeture du RPI et la construction d'un pôle éducatif à Faverney regroupant les élèves de l'actuel RPI avec également les élèves des communes de Menoux et de Bourguignon-les-Conflans[17]. L'ouverture est programmée pour la rentrée de [18].

    Économie

    En 2011, les habitants de Mersuay (Haute-Saône) déclaraient des revenus annuels de 1 677  / par mois pour un foyer fiscal moyen, soit 20 124  par an et par foyer[19].

    Culture et patrimoine

    Monuments

    Église et clocher de Mersuay en 2013.

    L’église XVIIIe / XIXe siècle. Paroisse du soyenné de Faverney, succursale par décret du . L'église est sous le titre de saint Nicolas. Il s'agit d'un édifice de petites dimensions dont le clocher est à toit bulbeux, caractéristique des édifices comtois. En de gros travaux de rénovation de ce clocher ont été entrepris. Ce dernier penchait et son faîte commençait à s'ouvrir, ce qui rendait le tout dangereux. Le coût de cette opération s'est élevé à 270 000 francs de l'époque. Un coq en cuivre surplombe désormais l'ensemble, il remplace l'ancien coq en zinc. L'horloge est basée depuis cette date sur un mouvement à quartz. Cette rénovation majeure a pris fin en .

    La façade date du milieu du XIXe siècle. En son centre figure un portail à linteau plat à corniche, surmonté d'un bas-relief vide sous fronton triangulaire. Le porche est voûté. Le clocher comprend deux cloches. Le bénitier octogonal, en pierre, date du XVIe siècle. La nef unique est constituée de deux travées plafonnées. On trouve également dans l'enceinte de l'église une chaire galbée portant deux larges bas reliefs sculptés dans le bois et représentant deux par deux les évangélistes : saint Marc et saint Luc, puis saint Jean et saint Mathieu. Sur l'avant, le bas relief étroit représente saint Nicolas. Au dosseret, on retrouve un médaillon sculpté à l'effigie du Christ. L'abat-voix, à guirlande, est surmonté d'un ange XVIIIe siècle. En face de cette chair figure un retable des fonts baptismaux avec une toile représentant le baptême du Christ. Le transept abrite deux autels latéraux du XVIIIe siècle. À droite, l'autel est sculpté de rinceaux et de feuillages qui entourent les lettres MRA. Le retable correspondant possède deux colonnes cannelées corinthiennes. Sur l'autel figuraient anciennement des statuettes en bois sculpté de saint Nicolas. À gauche du transept, l'autel est sculpté et représente l'Arche d'Alliance. Le retable possède une toile qui figure l'Immaculée Conception d'après Murillo. Le symbole de la Vierge à l'enfant est également très présent. Le sanctuaire est à une travée, une table principale est entourée de deux portes aux monogrammes I.H.S. Enfin, le maître-autel soutien un retable à deux colonnes cannelées corinthiennes. Une toile représente saint Nicolas et les trois enfants sauvés. Le miracle d'un navire en naufrage est dessiné au sommet et, comme dans toutes les églises, un médaillon représente un Père Eternel. En 1845, l'église se révélant trop petite, une tribune surélevée fut construite au-dessus de la travée centrale.

    La mairie-école : en 1834 sont achetées les maisons Bozamet et Tisserand, familles de cultivateurs, en vue de construire une mairie et une école. Le devis des travaux pour la partie école s'éleva à 16 000 francs. Ces deux lieux sont complètement habilités et commencent à être utilisés en 1845.

    Fontaine au centre du village.

    Fontaines et lavoirs. Deux fontaines rondes, en eau, demeurent à proximité de la chaussée centrale qui traverse la commune. Une ancienne fontaine, trônant à côté de l'église, a été démontée et vendue en 1956 pour 220 francs de l'époque. La motivation première du conseil municipal alors en place était le côté obsolète d'un tel édifice - fontaine/lavoir - à la suite de l'adduction d'eau pour tout le village.

    Pont. La Lanterne coule dans la plaine en bordure de la commune et un pont de 2 travées la traverse : parties anciennes (IMH), arcs en fonte, tablier en acier et bois... Ce pont fut d'abord en bois (première utilisation en 1838) puis fut remplacé par la réception d'un nouveau pont en 1841. Ce dernier sera complètement payé en 1851 à la hauteur de 48 000 francs. En 1860, le pont connaîtra sa plus grande transformation avec sa restructuration faite à base exclusivement de pierres. Le coût de l'ouvrage compromettra quelque temps les finances communales.

    Croix Nageot. Cette croix, présente à l'entrée de la commune (route départementale en provenance de la butte du Chaumont) depuis un temps immémorial est rénovée en 1873. Après un devis de 1275 francs, un sculpteur de Jussey est mandaté afin de lui redonner tout son éclat. Cette même année, une grille de protection est déposée autour de la sculpture. Cette dernière est toujours visible de nos jours.

    Personnalités liées à la commune

    • Pierre Vidal organiste, compositeur et musicographe, mort à Mersuay le .
    • Eugénie de Coucy née le à Mersuay est la deuxième épouse du maréchal Oudinot.

    Héraldique

    Blasonnement : de gueules à l'aigle d'argent.
    Ces armes sont les anciennes armes du comté de Bourgogne, conservées par les Montaigu qui possédaient un château à Mersuay. Ce fief de la famille Montaigu remontait à l'an 1407. Othon IV a abandonné l'aigle pour le lion, mais la branche cadette des Montaigu est restée fidèle à l'aigle. Le village a repris les armes de ses anciens seigneurs au XXe siècle (années 1980-1990).

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.

    Références

    1. Il s'agit des parties du territoire d'une ou de plusieurs communes dont la faune, la flore, le sol, les eaux, les gisements de minéraux ou de fossiles, ou le milieu naturel présentent une importance particulière. Une réserve naturelle peut être volontaire (ce qui est le cas ici), correspondant à des propriétés privées dont la faune et la flore sauvages présentent un intérêt particulier sur le plan scientifique et écologique.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vesoul », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Archives communales et départementales
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance.
    12. « Les maires de Mersuay », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    13. Préfecture de Haute-Saône, Liste des communes de Haute-Saône, consultée le 18 juillet 2013
    14. « Roland Petitfils élu maire », L'Est républicain, édition de la Haute-Saône, (lire en ligne).
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    16. « En Haute-Saône, 17 classes fermeront à la rentrée 2018 dans le premier degré », sur France Bleu, (consulté le ).
    17. Super User, « Le R.P.I. », sur www.ville-faverney.com (consulté le ).
    18. Ville Faverney, « Pôle éducatif », sur www.ville-faverney.com (consulté le ).
    19. Source : calculs JDN d'après ministère de l'Économie, 2011

    Voir aussi

    Articles connexes

    Lien externe

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