Minversheim
Minversheim (prononcé [minvərsajm] ; alsacien : mémferschè) est une commune française de la plaine d'Alsace située à 24,4 km au nord-ouest de Strasbourg dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Minversheim | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Saverne |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de la Zorn |
Maire Mandat |
Bernard Lienhard 2020-2026 |
Code postal | 67270 |
Code commune | 67293 |
Démographie | |
Gentilé | Minversheimois, Minversheimoises [1] |
Population municipale |
652 hab. (2019 ) |
Densité | 120 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 47′ 09″ nord, 7° 37′ 23″ est |
Altitude | Min. 157 m Max. 258 m |
Superficie | 5,45 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Strasbourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bouxwiller |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
En 2013, la population légale est de 682 habitants. Village de milieu rural, Minversheim est intégrée dans la communauté de communes du pays de la Zorn qui regroupe 27 localités autour de Hochfelden.
Le village est devenu français en 1648 en vertu du traité de Westphalie. Comme le reste de l'Alsace, le village devient allemand entre 1871 et 1918 puis entre 1940 et 1944.
Géographie
Voies de communications
Minversheim est reliée à Huttendorf par la D 241, et est située sur la D 69 qui relie Kirrwiller à Mommenheim. La D 100 qui relie Hochfelden à Minversheim est prolongée à l'est par la D 139 qui mène à Bischwiller. L'autoroute A4 Paris-Strasbourg longe la commune, un accès est disponible par le péage autoroutier de Schwindratzheim par la D 100.
La voie de chemin de fer Sarreguemines-Strasbourg traverse le territoire communal ; la gare de Mommenheim est l'arrêt le plus proche.
Communes limitrophes
Climat
Ville | Ensoleillement (h/an) |
Pluie (mm/an) | Neige (j/an) | Orage (j/an) | Brouillard (j/an) |
---|---|---|---|---|---|
Médiane nationale | 1 852 | 835 | 16 | 25 | 50 |
Strasbourg[2] | 1 637 | 610 | 30 | 29 | 65 |
Paris | 1 662 | 637 | 12 | 17 | 8 |
Nice | 2 724 | 733 | 1 | 27 | 1 |
Brest | 1 530 | 1 210 | 7 | 12 | 76 |
Bordeaux | 2 035 | 944 | 3 | 31 | 69 |
Le climat qui règne à Minversheim est de type climat océanique dégradé avec une assez grande amplitude de température. Ainsi, les hivers connaissent des précipitations neigeuses assez fréquentes tandis que certaines journées d'étés peuvent être chaudes et étouffantes. Située entre deux massifs montagneux (les Vosges et la Forêt-Noire) le village est peu exposé aux vents. De même, les précipitations sont relativement peu abondantes et irrégulières comparées aux autres régions françaises grâce à la protection naturelle contre les vents d'ouest dominants que constituent les Vosges (effet de foehn). La localité est souvent sujette à de violents orages au printemps et en été. Dans la nuit du 27 au , la foudre s'est abattue sur le toit de la ferme de la famille Burg. L'incendie qui s'est ensuivi a entièrement ravagé la toiture de la maison d'habitation.
Températures et précipitations moyennes à Strasbourg[3]
Mois | Jan. | Fév. | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil. | Août | Sept. | Oct. | Nov. | Déc. |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Températures moyennes (°C) | 1,6 | 2,8 | 6,7 | 9,7 | 14,3 | 17,3 | 19,5 | 19,3 | 15,5 | 10,6 | 5,3 | 2,8 |
Précipitations (mm) | 30,0 | 35,0 | 36,1 | 42,5 | 78,2 | 76,7 | 66,2 | 57,9 | 62,1 | 52,5 | 49,8 | 44,5 |
Sources des données : Météo France |
Végétation
L'ensemble du territoire communal est voué à l'agriculture depuis de nombreux siècles. Les premières mentions écrites remontent au VIIIe siècle quand l'abbaye de Wissembourg se déclare propriétaire de divers biens fonciers à Minversheim. Le paysage est donc entièrement façonné par la main de l'homme et la nature sauvage n'y a que peu de place. Le plus ancien document cartographique décrivant le territoire remonte à l'année 1760 et a été dressé par l'arpenteur Gouget[4].
Sur un total de 1 040,93 arpents : 708,03 arpents sont consacrés aux terres labourables ; 115,60 arpents aux prés ; 98,99 arpents aux pâturages ; 75,51 arpents aux vignes ; 15,04 arpents aux bois ; 1,76 arpent aux jardins et 26 arpents aux vergers et aux habitations.
Etschhausen, un village disparu
Ce village se situait à 1,3 kilomètre au sud de Minversheim, entre la route de Mommenheim (D 69) et le ruisseau Landgraben.
Etschhausen, qui était une circonscription dîmière à part entière, possédait une chapelle Saint-Nicolas, filiale de Minversheim en 1763 ; et en 1762, le curé touchait encore 106 florins de dîme de l'ancien ban. Cependant les dernières mentions de village remontent à 1300, 1308, 1349 et 1360 mais peut-être n'est-il déjà plus habité.
La chapelle qui apparaît en tant que ruine sur la carte de Cassini du XVIIIe siècle, n'existe plus aujourd'hui. Mais la statue en pierre de saint Hilaire, placée au-dessus du portail de l'église de Minversheim, provient de cette chapelle.
Cette localité a donné différents noms de lieux-dits :
- Etschhauser Weg (chemin d'Etschhausen) ;
- Etschhauser Pfad (sentier d'Etschhausen) ;
- Etschhauser Feld (champ d'Etschhausen) : seule cette dernière dénomination subsiste sur le plan cadastral actuel.
D'autres villages ont disparu dans les environs de Schwindratzheim et de Bossendorf[5].
Urbanisme
Typologie
Minversheim est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9],[10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,5 %), zones agricoles hétérogènes (12,7 %), zones urbanisées (7,8 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Agriculture
Statistiques de l'élevage à Minversheim entre 1866 et 1988 (en unité)[13].
année | Vaches | Chevaux | Moutons | Porcs | volailles | chèvres |
---|---|---|---|---|---|---|
1866 | 204 | 37 | ||||
1897 | 451 | 74 | 89 | 256 | 2321 | |
1901 | 465 | 76 | 68 | 374 | 5 | |
1907 | 475 | 63 | 10 | 374 | 2536 | |
1960 | 549 | 50 | ? | 336 | ||
1980 | 1174 | 37 | 292 | 731 | ||
1988 | 1300 |
Statistiques des cultures à Minversheim entre 1913 et 1988 (en hectares)[14]
année | Vignes | Vergers | Blé | Orge | Patates | Houblon | Betteraves fourragères | Betteraves sucrières | Tabac | Maïs |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1913 | 36 | 28 | 76 | 76 | 14,5 | 48 | 2,1 | |||
1939 | 28 | 16 | 106 | 6 | 93 | 12 | 57 | 7,5 | 6,5 | |
1960 | 82 | 1 | 30 | 2 | 80 | 15 | 10 | 0,5 | ||
1972 | 4,62 | |||||||||
1980 | 4 | 4 | 140 | 87 | 19 | |||||
1988 | 30 | 21 | 350 |
Histoire
Antiquité
Vers 1850 furent mises au jour plusieurs tombes de l'époque romaine datant du IIIe siècle après Jésus-Christ. Il s'agit d'urnes funéraires en verre contenant les cendres des défunts, placées dans des réceptacles en grès.
Toponymie
Les premiers documents écrits mentionnant Minversheim datent du VIIIe siècle après Jésus-Christ. Il s'agit de documents où l'abbaye de Wissembourg se voit attribuer des biens fonciers par de généreux donateurs. Le village apparaît en 711 sous l'appellation Munefridovilla, puis en 732 sous Monefridovilla, en 742 sous Munefridovillare, et enfin en 744, 782 et 790 sous Munifridesheim.
La traduction la plus courante du mot Munefridovilla est « la demeure de Mundfrid »; où Mundfrid serait le nom d'un chef germanique qui signifie « le protecteur de la paix ».
Plus tard, en 1162, le nom du village, sous Munfersheim est presque fixé dans sa forme actuelle et en 1354, il s'est transformé en Münversheim.
Il est à noter que durant une partie du XIXe siècle, le nom du village s'est orthographié Minwersheim. ( August Kassel, Minwersheim oder Minversheim, Strasbourg, 1896.) De nos jours, la forme du nom en dialecte alsacien est Memfersche.
Un village impérial
Un Reichdorf ou village impérial, est une communauté villageoise qui ne reconnaît comme seigneur que l'empereur du Saint-Empire romain germanique.
La minorité juive
Une communauté juive est présente à Minversheim dès le Moyen Âge. Ainsi vers 1360, sur 40 familles, trois sont de religion juive. Plus près de nous, le XIXe siècle marque l'apogée de la présence juive à Minversheim et le XXe celui de sa disparition.
Héraldique
|
Les armes de Minversheim se blasonnent ainsi :
|
---|
Le chiffre quatre provient d'un jeu de mot sur le nom alsacien de la commune « Memfershe » où fer est assimilé à vier qui signifie quatre.
Politique et administration
Canton et intercommunalité
Minversheim est une des 29 communes du canton de Hochfelden. Son conseiller général depuis l'élection cantonale partielle des 8 et est Marie-Paule Lehmann (UMP), maire de Scherlenheim.
La localité fait partie du la communauté de communes du pays de la Zorn qui regroupe en son sein 26 des 29 communes de canton de Hochfelden. Cette institution est présidée par Bernard Ingwiller (UMP), maire de Grassendorf.
Les maires de la commune
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].
En 2019, la commune comptait 652 habitants[Note 3], en diminution de 4,4 % par rapport à 2013 (Bas-Rhin : +2,76 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- Église catholique Saint-Hilaire
L'église Saint-Hilaire a conservé la tour-chœur de la fin du Moyen Âge, qui a cependant été remaniée à l’intérieur et surhaussée au début du XXe siècle. La nef qui lui était accolée, orientée est-ouest, a été détruite et remplacée par une nouvelle nef, en 1765, avec l’entrée au nord (date gravée sur le portail d’entrée). La nef fut prolongée d’une travée vers le nord en 1875, d’après un projet de l’architecte Brion. Un nouveau mur-pignon reçut l’ancien portail de 1765 et les oculus qui le surmontent. Entre 1922 et 1925, le mur de soutènement du cimetière fut reconstruit sous la direction de l’architecte A. Molz (l’ancien corps de garde fut détruit) ; la porte d’entrée du cimetière est datée 1934. En 1924 et 1925, le clocher fut rehaussé d’un niveau, en remployant les fenêtres du clocher du dernier niveau, installées au XVIIIe siècle. En 1935, la tribune d’orgue fut surélevée pour laisser plus d’espace au niveau du sol.
- Eglise paroissiale Saint-Hilaire
- Eglise Saint-Hilaire de nuit
- Intérieur de l'église Saint-Hilaire
Personnalités liées à la commune
Père Jean-Marc Meyer, curé de la paroisse depuis 1986, à la retraite depuis .
1616 à 1665 : Peter Molitor
1666 à 1671 : Jean Goetz, né en 1632 à Haguenau, décédé le 16 mars 1671 à Haguenau.
1691 à 1696 : Jean Renneson, né en 1644 à Saverne, décédé en 1705 à Haguenau.
1696 à 1737: Joseph Walter Fernig, né à Saverne en 1671, décédé le 6 août 1737.
1737 à 1743 : Jean-Michel Sigel, né à Molsheim, décédé à Minversheim le 17 septembre 1743.
1743 à 1780 : François Nicolas De Willaume, décédé le 16 août 1780
1781 à 1803 : Philippe Frédéric Demeuré, né le 18 juillet 1749 à Oberbronn, décédé le 3 novembre 1803. Pendant la Révolution française il a été déporté à l'île de Ré.
1804 à 1824 : Jean Baptiste Bouffleur, né à Hochfelden le 28 décembre 1766, décédé le 29 mars 1833 à Haguenau.
Il fut prêtre réfractaire sous la Révolution Française.
1824 à 1833 : Florent Kaag, décédé à Kintzheim en 1875.
1833 à 1871 : Michel Lorentz, né le 10 décembre 1790 à Kappel-Rodeck en Allemagne, décédé à Minversheim le 17 août 1871.
1871 à 1899 : Amand Fritsch, né à Marmoutier en 1814, décédé le 18 décembre 1899.
1900 à 1914 : François Antoine Huss, né le 28 janvier 1852 à Schaffhouse, décédé à Minversheim le 25 décembre 1914.
1er mars 1915 au 29 mars 1915 : Étienne Goepp
21 décembre 1915 à 1933 : Jérôme Ott, né en 1859 à Ohlungen, décédé le 1er août 1933.
1933 à 1950 : Eugène Cordan, né à Bœrsch en 1877, décédé le 5 août 1952 à Keffendorf.
1951 à 1967 : Léon Matter, né le 23 juillet 1898 à Hochfelden, décédé à Hochfelden le 15 novembre 1980.
1967 à 1979 : Édouard Timmel, né le 4 octobre 1903 à Beinheim.
1979 à 1986 : Albert Stephan, né à Wœrth en 1931.
1986 à 2011 : Jean-Marc Meyer
depuis 2011 : Stefan GrabowskiVoir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- https://www.habitants.fr/bas-rhin-67
- Site de l'Internaute, Encyclopédie des villes
- Fiche climatologique de Météo France
- Conservé aux Archives départementales du Bas-Rhin sous la cote C562(234)
- SHASE cahier I-III, 1962, textes de A. Humm et A. Wollbrett.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- "Minversheim, fier de son passé, tourné vers l'avenir"
- idem
- =« Minversheim, fier de son passé, tourné vers l'avenir », L'Alsace ancienne et moderne, éditions de 1826 et 1865
- Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
- [PDF] Liste des maires au 1er avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
Liens externes
- « site officiel de la commune de Minversheim »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- Minversheim sur le site de l'Institut géographique national
- Minversheim sur le site de INSEE
- Le patrimoine de Minversheim
- Portail des communes de France
- Portail du Bas-Rhin