Montaillou

Montaillou, en occitan Montalhon, est une commune française, située dans le sud-est du département de l'Ariège en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays du Sabarthès, structuré par la haute vallée de l'Ariège en amont du pays de Foix avec Tarascon-sur-Ariège comme ville principale.

Montaillou

Le village vu de Camurac
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Ariège
Arrondissement Foix
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute Ariège
Maire
Mandat
Jean Clergue
2020-2026
Code postal 09110
Code commune 09197
Démographie
Gentilé Montaillounais
Population
municipale
17 hab. (2019 )
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 47′ 20″ nord, 1° 53′ 56″ est
Altitude 1 325 m
Min. 1 181 m
Max. 1 806 m
Superficie 8,61 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Haute-Ariège
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Montaillou
Géolocalisation sur la carte : France
Montaillou
Géolocalisation sur la carte : Ariège
Montaillou
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Montaillou

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par divers petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « bassin du Rebenty ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Montaillou est une commune rurale qui compte 17 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 360 habitants en 1806. Ses habitants sont appelés les Montallionois ou Montallionoises.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château, inscrit en 1984.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Montaillou se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 31 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, et à km d'Ax-les-Thermes[2], bureau centralisateur du canton de Haute-Ariège dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Ax-les-Thermes[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Prades (1,6 km), Camurac (1,8 km), Comus (2,8 km), Belcaire (5,7 km), La Fajolle (5,8 km), Mérial (6,6 km), Sorgeat (7,6 km), Caussou (7,8 km).

    Sur le plan historique et culturel, Montaillou fait partie du pays du Sabarthès, structuré par la haute vallée de l'Ariège en amont du pays de Foix avec Tarascon-sur-Ariège comme ville principale[4].

    Communes limitrophes de Montaillou[5]
    Comus
    (Aude)
    Prades Camurac
    (Aude)
    Sorgeat Mérial
    (Aude)

    Géologie et relief

    La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes. Elle est traversée par la Faille nord-pyrénéenne, qui sépare la Zone axiale pyrénéenne (ZA) ou haute chaîne primaire de la Zone nord-pyrénéenne (ZNP), au nord. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches pour partie sédimentaires et pour partie métamorphiques datant pour certaines du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma, et pour d'autres du Paléozoïque, une ère géologique qui s'étend de −541 à −252,2 Ma[6],[7].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 8,61 km2[8],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 8,87 km2[7]. Son relief est particulièrement escarpé puisque la dénivelée maximale atteint 625 mètres. L'altitude du territoire varie entre 1 181 m et 1 806 m[11].

    Hydrographie

    Réseaux hydrographique et routier de Montaillou.

    La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[12]. Elle est drainée par le ruisseau de la Coume du Moulin, le ruisseau de la Prade, constituant un réseau hydrographique de km de longueur totale[13],[14].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[15]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[16]. À l'est du département, l’influence méditerranéenne accentue les contrastes saisonniers, le climat y est plus sec[17].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[15].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 8,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 10,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 861 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[19] complétée par des études régionales[20],[21] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Belcaire », sur la commune de Belcaire, mise en service en 1979[22] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[23],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 9,6 °C et la hauteur de précipitations de 1 018,6 mm pour la période 1981-2010[24]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, dans le département de l'Aude, mise en service en 1948 et à 60 km[25], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[26], à 14,1 °C pour 1981-2010[27], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[28].

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : le « bassin du Rebenty »[30], d'une superficie de 8 567 ha, qui offre une palette d'habitats naturels sur une grande gamme altitudinale et climatique et sur des substrats variés (calcaires, marnes, schistes). En particulier, on y rencontre de belles pinèdes de pins à crochets sur sol acide. La rivière héberge des espèces aquatiques (Chabot commun et Barbeau méridional, Écrevisse à pattes blanches) et mammifères (Desman des Pyrénées)[31].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensées sur la commune[32] : les « montagnes de Belesta, de la Frau, de l'Ordat et de Prades » (14 014 ha), couvrant 32 communes dont 28 dans l'Ariège et 4 dans l'Aude[33], et les « montagnes orientales d'Ax-les-Thermes » (9 524 ha), couvrant 20 communes dont 16 dans l'Ariège et 4 dans l'Aude[34] et deux ZNIEFF de type 2[Note 8],[32] :

    Urbanisme

    Typologie

    Montaillou est une commune rurale[Note 9],[37]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[38]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,7 %), prairies (28,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27,4 %)[39].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 90, alors qu'il était de 89 en 2013 et de 82 en 2008[I 5].

    Parmi ces logements, 13,3 % étaient des résidences principales, 72,3 % des résidences secondaires et 14,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 81,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 18,9 % des appartements[I 5].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Montaillou en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (72,3 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (75 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 6].

    Le logement à Montaillou en 2018.
    Typologie Montaillou[I 5] Ariège[I 7] France entière[I 8]
    Résidences principales (en %) 13,3 65,7 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 72,3 24,6 9,7
    Logements vacants (en %) 14,5 9,7 8,2

    Voies de communication et transports

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Montaillou est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[40],[41].

    Risques naturels

    Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Montaillou.

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[42].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Montaillou[43]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[44].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Montaillou est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[45].

    Histoire

    Montaillou a une riche histoire liée au catharisme (fin du XIIIe siècle - 1320) qui a été retracée dans l'ouvrage d'histoire et d'anthropologie d'Emmanuel Le Roy Ladurie, Montaillou, village occitan de 1294 à 1324.

    Quelques décennies après le massacre de la forteresse de Montségur, il persiste dans le massif des Corbières ainsi qu'en Haut Foix, notamment à Montaillou, une communauté gnostique essentiellement encadrée par les Bonshommes ou Parfaits tels que Peire Authié, Raymond de Castelnau ou Philippe d'Alayrac. Les persécutions menées par l'évêque Fournier de Pamiers, futur pape Benoit XII, ont pour conséquence d'éradiquer cette poche d'hérétiques. Après maintes péripéties, une grande partie des habitants a migré en Catalogne et en Pays valencien où ils ont formé une diaspora active plus ou moins dirigée par Guillaume (Guilhem) Bélibaste.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Montaillou est membre de la Communauté de communes de la Haute Ariège[I 9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Luzenac. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[46].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Foix, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 9].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Haute-Ariège pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 9], et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[47].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 En cours Jean Clergue DVG Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[49]. En 2019, la commune comptait 17 habitants[Note 10], en diminution de 29,17 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    143336360315319343318319300
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    290277279273258247243227206
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    17018018014411311211110171
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    494537202714101032
    2014 2019 - - - - - - -
    1817-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[51].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    Taux de chômage
    Division200820132018
    Commune[I 10]11,8 %12,5 %28,6 %
    Département[I 11]8,9 %11,1 %11,2 %
    France entière[I 12]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 7 personnes, parmi lesquelles on compte 85,7 % d'actifs (57,1 % ayant un emploi et 28,6 % de chômeurs) et 14,3 % d'inactifs[Note 11],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 13]. Elle compte emplois en 2018, contre 4 en 2013 et 7 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 4, soit un indicateur de concentration d'emploi de 74,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 35,3 %[I 14].

    Sur ces 4 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 2 travaillent dans la commune, soit 50 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 50 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 25 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 25 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

    Activités hors agriculture

    5 établissements[Note 12] sont implantés à Montaillou au [I 17]. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40 % du nombre total d'établissements de la commune (2 sur les 5 entreprises implantées à Montaillou), contre 13,2 % au niveau départemental[I 18].

    Agriculture

    198820002010
    Exploitations434
    Superficie agricole utilisée (ha)46159232

    La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région pyrénéenne »[52]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage d'herbivores hors bovins, caprins et porcins[53]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 14] de 2010 (quatre en 1988). La superficie agricole utilisée est de 232 ha[53].

    Culture locale et patrimoine

    Le château de Montaillou

    Le château de Montaillou, bâti par les seigneurs d'Alion vers la fin du XIIe siècle. Bernard d'Alion étant condamné par l'Inquisition en 1258 pour sa participation à l'hérésie cathare, le château revint alors au père de son épouse Esclarmonde de Foix, Raymond-Roger de Foix, comte de Foix.

    L'église Notre-Dame

    Église Notre-Dame de Montaillou

    La chapelle Notre Dame des Carnesses

    Chapelle Notre-Dame-des-Carnesses de Montaillou.

    Le centre historique Jean Duvernoy

    Ouvert en 2021, ce musée est consacré à l'histoire de Montaillou, village pyrénéen au début du XIVe siècle[55].

    Le chemin des Bonshommes

    Sentier de grande randonnée sur le GR 107 (sentier de grande randonnée).

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Liens internes

    Bibliographie

    • Emmanuel Le Roy Ladurie, Montaillou, village occitan de 1294 à 1324, Paris, Gallimard, 1975.
    • Jeanne Bayle, « Mise en défense du château de Montaillou au début du XVe siècle », in Bibliothèque de l'école des chartes, no 129-1, 1971, p. 113-119, [lire en ligne].
    • Charles Samaran, « À propos de la mise en défense du château de Montaillou », in Bibliothèque de l'école des chartes, no 130-1, 1972, p. 235-236, [lire en ligne].
    • Florence Guillot, « Autour de Montaillou, un village occitan », L'occupation du sol en pays d'Ax et d'Alion, du Xe siècle au XIVe siècle, 2000, [lire en ligne].
    • René Weiss, Les derniers cathares 1290 - 1329, préface d'Emmanuel Le Roy Ladurie, Paris, Fayard, 2002.

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[9],[10]
    3. Les normales servent à représenter le climat dans lequel nous vivons. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[18].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[29].
    7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[54].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Montaillou » (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
    3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    5. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Montaillou - Section LOG T2 » (consulté le ).
    6. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Montaillou - Section LOG T7 » (consulté le ).
    7. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Ariège - Section LOG T2 » (consulté le ).
    8. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
    9. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Montaillou » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Montaillou » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 en Ariège » (consulté le ).
    12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    14. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Montaillou » (consulté le ).
    15. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    16. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Montaillou » (consulté le ).
    18. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 en Ariège » (consulté le ).

    Autres sources

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