Montalba-le-Château

Montalba-le-Château (en occitan : Montalban lo Castèl) est une commune française située dans le nord du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Fenouillèdes, une dépression allongée entre les Corbières et les massifs pyrénéens recouvrant la presque totalité du bassin de l'Agly.

Pour les articles homonymes, voir Montalba.

Montalba-le-Château

Vue générale du village.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes de Roussillon Conflent
Maire
Mandat
Marie Martinez
2020-2026
Code postal 66130
Code commune 66111
Démographie
Population
municipale
149 hab. (2019 )
Densité 9,4 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 41′ 48″ nord, 2° 33′ 38″ est
Altitude Min. 280 m
Max. 661 m
Superficie 15,9 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Vallée de la Têt
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Montalba-le-Château
Géolocalisation sur la carte : France
Montalba-le-Château
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Montalba-le-Château
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Montalba-le-Château

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Riberette, le ruisseau de Bellàgre. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « fenouillèdes » et les « sites à chiroptères des Pyrénées-Orientales ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Montalba-le-Château est une commune rurale qui compte 149 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 455 habitants en 1836. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Montalbanais ou Montalbanaises.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Montalba-le-Château se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 27 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, à 14 km de Prades[2], sous-préfecture, et à 19 km du Soler[3], bureau centralisateur du canton de la Vallée de la Têt dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Ille-sur-Têt[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Trévillach (2,8 km), Rodès (4,3 km), Caramany (4,5 km), Bélesta (4,6 km), Tarerach (4,8 km), Bouleternère (5,6 km), Ille-sur-Têt (5,7 km), Trilla (5,9 km).

    Sur le plan historique et culturel, Montalba-le-Château fait partie du Fenouillèdes, une dépression allongée entre les Corbières et les massifs pyrénéens recouvrant la presque totalité du bassin de l'Agly. Ce territoire est culturellement une zone de langue occitane[5].

    Communes limitrophes de Montalba-le-Château[6]
    Caramany Bélesta
    Trévillach Ille-sur-Têt
    Rodès
    Situation de la commune.

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 1 590 hectares. L'altitude varie entre 280 et 661 mètres[7].

    Selon "L'atlas des paysages du Languedoc-Roussillon"[8], la commune, dont le chef-lieu est établi à 483 mètres d'altitude, est située sur le plateau de Roupidère, qui s'incline d'ouest en est de 600 à 400 mètres environ.

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[9].

    La plus grande partie de la commune repose sur un plateau granitique de date hercynienne (environ 300 millions d'années), comme on peut le voir ici depuis le Puig Pedrós (alt. 435 m)[10],[11]. Ce sommet se trouve dans le coin sud de la commune. La limite nord de la commune s'étend jusqu'à la crête des collines au-delà du village, et ces collines reposent sur des marnes noires du Crétacé (environ 100 millions d'années). La jonction entre le plateau granitique et les collines crétacées est définie par la faille nord-pyrénéenne, qui s'étend d'ouest en est, et qui est l'une des failles principales de la chaîne des Pyrénées.

    Hydrographie

    Situé sur une hauteur, le village est entouré de bassins versants. Parmi les rivières que l'on trouve sur le territoire de la commune, on trouve :

    • La Crabayrisse et ses divers affluents qui descendent du nord et du centre vers l'est en direction de Bélesta. Parmi les affluents :
      • Le Ruisseau del Roumenga marque une partie de la frontière au nord-ouest avec Trévillach ;
      • Le Ravin de l'Encantada descend du nord et marque l'autre partie de la frontière avec Trévillach.
    • Le Còrrec de Vallagra qui marque une part importante de la frontière sud-occidentale de la commune avec Rodès.
    • La Vernosa et ses affluents qui descendent vers le sud en direction d'Ille-sur-Têt.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[13].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[12].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 12,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 831 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 4,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Eus », sur la commune d'Eus, mise en service en 1994[17]et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[18],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 500,9 mm pour la période 1981-2010[19]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 27 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[21], à 15,7 °C pour 1981-2010[22], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[23].

    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[25] :

    • les « Fenouillèdes », d'une superficie de 479 ha, un site qui renferme des mares temporaires dont l'état de conservation est encore excellent[26] ;
    • les « sites à chiroptères des Pyrénées-Orientales », d'une superficie de 2 437 ha, abritent d'importantes colonies d'espèces de chauves-souris d'intérêt communautaire[27] ;

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[28] :

    • le « massif du Sarrat d'Espinets » (1 772 ha), couvrant 6 communes du département[29] ;
    • la « mine de fer de Montalba » (52 ha)[30],
    • le « plateau de Rodès et de Montalba » (2 677 ha), couvrant 5 communes du département[31] ;

    et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[28] : le « massif du Fenouillèdes » (34 157 ha), couvrant 40 communes dont une dans l'Aude et 39 dans les Pyrénées-Orientales[32].

    Urbanisme

    Typologie

    Montalba-le-Château est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[33],[I 2],[34].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 3],[I 4].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (49,3 %), zones agricoles hétérogènes (23,9 %), cultures permanentes (17,8 %), forêts (8,9 %)[35].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    Le village est situé au carrefour de deux routes départementales, la D 2 et la D 17 :

    • La D 2 traverse la commune depuis le nord-ouest en provenance de Trévillach et vers le sud-est en direction d'Ille-sur-Têt ;
    • La D 17 traverse la commune depuis l'ouest en provenance de Tarerach et vers le nord-est en direction de Bélesta.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Montalba-le-Château est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[36],[37].

    Risques naturels

    Zones inondables de la commune de Montalba-le-Château.

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt[38].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[39].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Montalba-le-Château est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[40].

    Toponymie

    Montalba est mentionné pour la première fois en 955, sous le nom de Monte Albo, pour délimiter le territoire d'Ille[41].

    En occitan, le nom de la commune est Montalban. Le village se situe dans la zone linguistique occitane, où la voyelle "u" est prononcée [y] et non [u], ce qui est un fait reconnu par les chercheurs, occitanistes[42] comme catalanistes[43].

    Le , Montalba devient officiellement Montalba-le-Château[44].

    Politique et administration

    Canton

    En 1790, la commune de Montalba-le-Château est rattachée au canton de Latour-de-France[7]. Le , elle est rattachée au canton de Vinça. Par la même occasion elle passe alors de l'arrondissement de Perpignan à l'arrondissement de Prades[44].

    À compter des élections départementales de 2015, la commune de Montalba-le-Château rejoint le nouveau canton de la Vallée de la Têt.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[45]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1793 1795 François Siré . .
    1795 1798 François Doutres . .
    1798 1832 François Siré Poubil . .
    1832 1833 Jean Siré . .
    1833 1838 Gabriel Jucelme . .
    1838 1844 Jean Gély . .
    1844 1854 Jean-Baptiste Pugnaud . .
    1854 1865 Jean Gély . .
    1865 1866 Jean Siré Poubil . .
    1866 1870 Jean-Baptiste Pugnaud . .
    1870 1881 Jean Siré Llech . .
    1881 1881 Jean Fage . .
    1881 1889 Jean Pasquier . .
    1889 1891 Jean Vassal . .
    1891 1898 Antoine Pacha . .
    1898 1909 Jean Gazé . .
    1909 1919 Jean Fage . .
    1919 1928 Antoine Martignolles . .
    1928 1929 Antoine Grieu . .
    1929 1930 Jean Pacha . .
    1930 1944 Philippe Pugnaud . .
    1944 1950 Laurent Sournia . .
    1950 mars 1965 Michel Gély . .
    mars 1965 1970 Clément Estève . .
    1970 1972 Abdon Sistach . .
    1972 juin 1995 Henri Sire . .
    juin 1995 mars 2001 Jean Fagède . .
    mars 2001 mars 2014 Jacques Roigt[46] PCF  
    mars 2014 3 juillet 2020 Jean-Jacques Cadéac[47] FG  
    3 juillet 2020 En cours Marie Martinez[48]    

    Population et société

    Démographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1693 1709 1720 1767 1774 1788 1789 1790
    60 f60 f60 f152 H60 f290 H69 f131 H
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Démographie contemporaine

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[50].

    En 2019, la commune comptait 149 habitants[Note 10], en stagnation par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +3,73 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    312335340405425455417430440
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    437417404378374365365330317
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    304289279277260241230216224
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    212203156121111120139145149
    2018 2019 - - - - - - -
    149149-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[53] 1975[53] 1982[53] 1990[53] 1999[53] 2006[54] 2009[55] 2013[56]
    Rang de la commune dans le département 132 138 163 168 164 163 160 161
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Enseignement

    Il n'y a pas d'école à Montalba-le-Château.

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête patronale : [57] ;
    • Fête communale : [57] ;
    • Fête de la chèvre : 1er dimanche d'octobre, depuis 2013[58].

    Santé

    Il n'y a pas de médecin ou de pharmacie à Montalba-le-Château. Les plus proches sont à Ille-sur-Têt. Les centres hospitaliers les plus proches sont à Prades ou à Thuir.

    Économie

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 5]12,2 %15,2 %15,7 %
    Département[I 6]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entière[I 7]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 89 personnes, parmi lesquelles on compte 78,7 % d'actifs (62,9 % ayant un emploi et 15,7 % de chômeurs) et 21,3 % d'inactifs[Note 11],[I 5]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 8]. Elle compte 20 emplois en 2018, contre 13 en 2013 et 20 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 56, soit un indicateur de concentration d'emploi de 35,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,7 %[I 9].

    Sur ces 56 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 19 travaillent dans la commune, soit 34 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 83,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 3,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 18 277 [I 12].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    Les monuments et lieux notables de Montalba-le-Château sont les suivants[57] :

    Personnalités liées à la commune

    • Alfred Sauvy : économiste et professeur au collège de France ; il avait une maison dans la commune et aimait s'y retirer pour rédiger ses ouvrages.

    Héraldique

    Blason
    De sable à trois pals d'argent ; au chef du même.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Michel Tondon, Montalba le Château : Le site, les seigneurs, les habitants, le trésor, les coutumes et les promenades environnantes, Saint-Estève, Les Presses littéraires, , 147 p. (ISBN 978-2-35073-991-5, BNF 45022859)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[14].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[24].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Montalba-le-Château » (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan » (consulté le ).
    4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Montalba-le-Château » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    9. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Montalba-le-Château » (consulté le ).
    10. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    11. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    12. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).

    Autres sources

    1. Stephan Georg, « Distance entre Montalba-le-Château et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Montalba-le-Château et Prades », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Montalba-le-Château et Le Soler », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches de Montalba-le-Château », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 203-204.
    6. Carte IGN sous Géoportail
    7. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Montalba-le-Château », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    8. L'atlas des paysages du Languedoc-Roussillon sur paysages.languedoc-roussillon.developpement-durable.gouv.fr
    9. « Plan séisme » (consulté le ).
    10. Genna A. (2009) Carte géologique harmonisée du département des Pyrénées-Orientales. Notice technique, Rapport final, BRGM/RP-57032-FR, en particulier pages 417-8. http://infoterre.brgm.fr/rapports/RP-57032-FR.pdf.
    11. « Carte géologique » sur Géoportail. Avec Notice explicative de la feuille Rivesaltes(1096) à 1/50 000, BRGM Éditions, Orléans, 1993, ficheinfoterre.brgm.fr, consulté le 7 janvier 2022.
    12. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    13. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    14. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    15. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    16. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    17. « Station Météo-France Eus - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    18. « Orthodromie entre Montalba-le-Château et Eus », sur fr.distance.to (consulté le ).
    19. « Station Météo-France Eus - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    20. « Orthodromie entre Montalba-le-Château et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
    21. « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    22. « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    23. « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    24. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
    25. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Montalba-le-Château », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    26. « site Natura 2000 FR9101490 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    27. « site Natura 2000 FR9102010 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    28. « Liste des ZNIEFF de la commune de Montalba-le-Château », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    29. « ZNIEFF le « massif du Sarrat d'Espinets » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    30. « ZNIEFF la « mine de fer de Montalba » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    31. « ZNIEFF le « plateau de Rodès et de Montalba » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    32. « ZNIEFF le « massif du Fenouillèdes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    33. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    34. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    35. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    36. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), chapitre 1 - Liste des risques par commune.
    37. « Les risques près de chez moi - commune de Montalba-le-Château », sur Géorisques (consulté le )
    38. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    39. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
    40. « cartographie des risques d'inondations du tri de perpignan/saint-cyprien », (consulté le )
    41. Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 579-1133 p. (ISBN 2904610014).
    42. Alibert, Louis (1884-1959)., Gramatica occitana : segon los parlars lengadocians, Institut d'estudis occitans, dl2000 (ISBN 84-7283-554-5, 978-84-7283-554-2 et 2-85910-274-4, OCLC 490650821, lire en ligne).
    43. Henri Guiter, Atlas linguistique des Pyrénées Orientales, Paris, Centre National de la Recherche Scientifique, .
    44. Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9).
    45. Liste des maires sur MairesGenWeb
    46. Jacques Roigt a parrainé la candidature de Marie-George Buffet à l'élection présidentielle de 2007, cf. Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République.
    47. [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 », sur http://la-clau.net.
    48. Répertoire national des élus du 13 juillet 2020.
    49. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    50. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    51. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    52. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    53. INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    54. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    55. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    56. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    57. Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
    58. Jean-Luc Bobin, « Fête de la chèvre de Montalba : une appétissante façon de rentrer en automne », L'Indépendant, (lire en ligne, consulté le ).
    • Portail des communes de France
    • Portail des Pyrénées
    • Portail des Pyrénées-Orientales
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.