Montauban-sur-l'Ouvèze

Montauban-sur-l'Ouvèze est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Montauban (homonymie).

Montauban-sur-l'Ouvèze

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale
Maire
Mandat
Gérard Coupon
2020-2026
Code postal 26170
Code commune 26189
Démographie
Gentilé Montalbanais, Montalbanaises
Population
municipale
119 hab. (2019 )
Densité 3,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 16′ 00″ nord, 5° 30′ 00″ est
Altitude Min. 665 m
Max. 1 532 m
Superficie 32,29 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Nyons et Baronnies
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Montauban-sur-l'Ouvèze
Géolocalisation sur la carte : France
Montauban-sur-l'Ouvèze
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Montauban-sur-l'Ouvèze
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Montauban-sur-l'Ouvèze
Liens
Site web montauban-sur-ouveze.fr

    Géographie

    Localisation

    Carte de Montauban-sur-l'Ouvèze.

    Montauban sur l'Ouvèze est situé à 24 km (par la route, km à vol d'oiseau) de Séderon (chef-lieu de canton) et à 22 km à l'est de Buis-les-Baronnies.

    Relief et géologie

    Dernier village de la haute vallée établi à une altitude moyenne de 730 mètres avant la montée en lacets de la route atteignant au col de Perty (1 302 mètres).

    Sites particuliers[1] :

    • Barret (1025 m)
    • Col de Chauvac (1282 m)
    • Col de la Chapelle
    • Col de la Trappe
    • Col de Nayranne
    • Col de Pain Days
    • Col de Perty (1302 m)
    • Col d'Izon
    • la Gardette (1381 m)
    • la Grande Plaine (1482 m)
    • Montagne de Chamouse (1532 m, point culminant)
    • Montagne de l'Arsuc (1461 m)
    • Plaine des Pins
    • Serre de Charbuisse

    Géologie

    Le sol est sédimentaire de formation argileuse marno-calcaire[réf. nécessaire].

    Hydrographie

    La commune est arrosée par l'Ouvèze qui y prend sa source à l'est du hameau de Somécure[2], au-dessus de 800 mètres d'altitude, ainsi que par les cours d'eau suivants[1] :

    • le Rieu (dont source)
    • ravin de Chantaour
    • ravin de la Couvagne
    • ravin de la Trappe
    • ravin du Pré d'Enroye
    • ruisseau de Crabaye
    • ruisseau de Cramy
    • ruisseau de Pévouillet
    • ruisseau de Roussieux
    • ruisseau de Ruègne
    • ruisseau des Combes
    • ruisseau de Terre Noire

    Urbanisme

    Typologie

    Montauban-sur-l'Ouvèze est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    La commune est hors attraction des villes[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (90,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (31,5 %), zones agricoles hétérogènes (7,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (6,4 %), prairies (1,3 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    La commune n'a pas de village-centre portant ce nom. Elle est composés de hameaux anciens disséminés[2] sur le territoire, les plus centraux étant Bagnols et Bons sur un site de confluences (Ouvèze-Rieu-Ruisseau de Roussieux).

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site Géoportail (carte IGN)[1] :

    • Adret de Barret
    • Bagnols
    • Barbayes
    • Beaussec
    • Bergerie de la Trappe
    • Blaches de Ruissas
    • Bons
    • Châtillon
    • Chauvet
    • Clos de Pitoye
    • Église-Mairie
    • Fenouil
    • Fontaimon
    • Forêt Domaniale de Chamouse
    • Francou
    • Grandes Bouisses
    • la Boudousse
    • la Bouisse
    • la Brunette
    • la Combe
    • la Farette
    • la Frigourière
    • la Pigière
    • la Pose
    • la Traverse
    • le Grand Ribas
    • le Pré Neuf
    • les Armaraux
    • les Combes
    • le Serre
    • les Olagniers
    • les Pièces
    • les Sestrières
    • les Siriers
    • l'Ubac d'Armaraux
    • l'Ubac de Barret
    • l'Ubac de la Fortune
    • l'Ubac de la Prune
    • l'Ubac de Somecure
    • Micore
    • Nayranne
    • Opiot
    • Pain Days
    • Plane
    • Pracaillon
    • Prayes
    • Prayette
    • Quinet
    • Remoulon
    • Ruègne
    • Ruissas
    • Saint-Quentin
    • Saussac
    • Somecure
    • Temps Perdu
    • Ville Vieille

    Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :

    • l'Abric est un quartier attesté en 1891. Il était dénommé La Bris en 1627 (parcellaire)[9].

    Voies de communication et transports

    Ancienne route des princes d'Orange).

    La commune est desservie par les routes départementales D 65 et D 65a[1].

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[10] :

    • 1284 : mention de la baronnie : baronia Montis Albani (inventaire des dauphins, 234).
    • 1293 : castrum de Monte Albano (inventaire des dauphins, 226).
    • 1343 : mention de la baronnie : la baronie de Montalban (Duchesne, Dauphins de Viennois, 69).
    • 1400 : Mont-Alban (choix de documents, 235).
    • 1516 : mention du prieuré : prioratus Montis Albani (pouillé de Gap).
    • 1891 : Montauban, commune du canton de Séderon.

    En 1920 : Montauban-sur-l'Ouvèze[11].

    Histoire

    Du Moyen Âge à la Révolution

    La seigneurie[10] :

    • Au point de vue féodal, Montauban était une terre (ou seigneurie) de l'ancienne baronnie de ce nom, souverainement possédée, dès 1206, par les Montauban.
    • 1278 : la terre passe (par mariage) aux Castellane.
    • Elle passe (par héritage) aux Adhémar de Lombers.
    • 1302 : les Adhémar de Lombers l'abandonnent aux dauphins.
    • 1349 : la terre devient domaniale.
    • 1543 : vendue (sous faculté de rachat) aux Plovier dont les droits sont rachetés par les habitants.
    • 1559 : vendue aux Bon.
    • 1593 : vendue aux La Tour.
    • 1638 : vendue aux Pingré.
    • Vers 1710 : passe (par héritage) aux Crombis de Cheisolme, derniers seigneurs.

    La baronnie de Montauban comprenait tout ou partie des terres et châteaux suivants[10] :

    • Drôme : Aubres, Autane, Ban, la Bâtie-Côte-Chaude, la Bâtie-Verdun, Baume-la-Lance, Bécone, Châteauneuf-de-Bordette, Châteauratier, Chauvac, Dulion, Durfort, la Fare, Gignac, Gouvernet, Lemps, Linseuil, Marsoin, Mirabel, Montauban, Montbrison, Montferrand, Montguers, Montjoux, Montaulieu, Montréal, Noveysan, Nyons, Oddefred, Ollon, Pennafort, Piégon, Rioms, Rocheblave, Rochebrune, Rochegude, Roussieux, Sahune, Sainte-Euphémie, Sainte-Jalle, Tarandol, Taulignan, Teyssières, Venterol, Vercoiran, Vinsobres.
    • Hautes-Alpes : la Baume-Rison, Ribiers, Rosans, Saint-André de Rosans.
    • Vaucluse : Cayrane, Derboux, Grillon, Valréas.

    1302 : Montauban est l'une des trois baronnies réunies au Dauphiné[2].

    Le château seigneurial est ruiné pendant les guerres du XVIe siècle[réf. nécessaire]. Ce château du XIIe siècle fut définitivement détruit sur décisions des villageois[12].

    1639 (démographie) : 1000 à 1100 habitants[10].

    Avant 1790, Montauban était une communauté de l'élection de Montélimar et de la subdélégation et du bailliage du Buis.
    Elle formait une paroisse du diocèse de Gap, dont l'église, sous le vocable de Notre-Dame de Saint-Quentin, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît (filiation de Cluny) et dont les dimes appartenaient au prieur qui présentait à la cure[10].

    De la Révolution à nos jours

    En 1790, Montauban devient le chef-lieu d'un canton du district du Buis, comprenant les municipalités de Ballons, Chauvac, Eygalayes, Laborel, Lachau, Mévouillon, Montauban Montguers, Rioms, Roussieux, Saint-Auban, Sainte-Euphémie, Villebois, Villefranche et Vers. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une simple commune du canton de Séderon[10].

    Politique et administration

    Liste des maires

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    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790 1871  ?    
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
    1871 1874  ?    
    1874 1878  ?    
    1878 1884  ?    
    1884 1888  ?    
    1888 1892  ?    
    1892 1896  ?    
    1896 1900  ?    
    1900 1904  ?    
    1904 1908  ?    
    1908 1912  ?    
    1912 1919  ?    
    1919 1925  ?    
    1925 1929  ?    
    1929 1935  ?    
    1935 1945  ?    
    1945 1947  ?    
    1947 1953  ?    
    1953 1959  ?    
    1959 1965  ?    
    1965 1971  ?    
    1971 1977  ?    
    1977 1983  ?    
    1983 1989  ?    
    1989 1995  ?    
    1995 2001  ?    
    2001 2008 Gérard Coupon DVG agriculteur
    2008 2014 Gérard Coupon   maire sortant
    2014 2020 Gérard Coupon   maire sortant
    2020 En cours
    (au 9 janvier 2021)
    Gérard Coupon[13][source insuffisante]   maire sortant

    Rattachements administratifs et électoraux

    Pour les élections législatives, la commune relevait du Canton de Séderon avant mars 2015 ; depuis elle fait partie de la Troisième circonscription de la Drôme.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].

    En 2019, la commune comptait 119 habitants[Note 2], en augmentation de 15,53 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    530564549503535523519502487
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    464446457433445423413354337
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    330302310275263245227198175
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    14714092808185113114104
    2015 2019 - - - - - - -
    107119-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête : le dernier dimanche de juillet[2].

    Loisirs

    • Randonnées : GRP Tour des Baronnies Provençales[1]. Une table d'orientation est installée au col de Perty[2].

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : plantes médicinales, lavande, ovins[2], caprins[réf. nécessaire].

    • Marché : le 28 septembre[2].

    La culture du tilleul, qui a fait la réputation des baronnies, a presque totalement disparu[réf. nécessaire].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château en ruine[2].
    • Église restaurée à Bons[2].
    Église paroissiale Saint-Pierre dans le hameau central de Bons-Bagnols (XVIIe siècle)[réf. nécessaire].
    • Chapelle à Somecure[2].
    Chapelle Saint-Pierre au hameau de Somécure[réf. nécessaire].
    • Chapelle à la Combe[2].
    Chapelles Saint-Quentin et Saint-Pierre au hameau de la Combe[réf. nécessaire].
    • Chapelle Notre-Dame-de-Pitié au hameau de Ruissas[réf. nécessaire].
    • Fontaine-lavoir au hameau de Ruissas[réf. nécessaire].
    • Fontaine-lavoir au hameau de Somécure[réf. nécessaire].
    • Moulin à farine et à huile[réf. nécessaire].

    Patrimoine naturel

    La commune fait partie du Parc naturel des Baronnies provençales créé en 2015[réf. nécessaire].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique, logotype et devise

    Blason
    D'azur à trois tours d'or maçonnées de sable[18].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. https://www.geoportail.gouv.fr/
    2. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Cobonne.
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 1 (L'Abric).
    10. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 223 (Montauban).
    11. Toponymie Ouvèze.
    12. Histoire.
    13. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    18. « 26189 Montauban-sur-l'Ouvèze (Drôme) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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