Gallardon

Gallardon est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir, en région Centre-Val de Loire.

Ne doit pas être confondu avec Gallardo.

Gallardon

Tour dite de l'Épaule
 Classé MH (1913)[1].
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Eure-et-Loir
Arrondissement Chartres
Intercommunalité Communauté de communes des Portes Euréliennes d'Île-de-France
Maire
Mandat
Yves Marie
2020-2026
Code postal 28320
Code commune 28168
Démographie
Population
municipale
3 693 hab. (2019 )
Densité 328 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 31′ 32″ nord, 1° 41′ 27″ est
Altitude Min. 107 m
Max. 158 m
Superficie 11,27 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Gallardon
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Auneau
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Gallardon
Géolocalisation sur la carte : France
Gallardon
Géolocalisation sur la carte : Eure-et-Loir
Gallardon
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Gallardon

    Géographie

    Situation

    La commune est située à 80 km de Paris, en direction de Chartres, à 20 km au sud-ouest de Rambouillet.

    Position de Gallardon (en rose) dans l'arrondissement de Chartres (en vert) du département d'Eure-et-Loir (grisé).
    Carte de la commune de Gallardon et des communes limitrophes

    Communes limitrophes

    Hameaux et écarts

    • Germonval ;
    • Montlouet ;
    • Les Gâtineaux.

    Hydrographie

    Gallardon se situe dans la vallée de la Voise, affluent de la rive droite de l'Eure, au confluent avec l'Ocre, ruisseau prenant sa source dans la commune voisine d'Écrosnes et la Rémarde, prenant sa source dans le département des Yvelines.

    Le canal Louis XIV, parallèle à la Voise, a été construit dans le cadre de l'approvisionnement en eau de l’aqueduc de Maintenon qui avait pour objectif d'alimenter en eau le château de Versailles.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 616 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Houx », sur la commune d'Houx, mise en service en 1951[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 604,8 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Chartres », sur la commune de Champhol, mise en service en 1923 et à 15 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[12] à 11 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,4 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Gallardon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Gallardon, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[18] et 5 667 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[21],[22].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,2 %), zones urbanisées (18,1 %), forêts (8,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,7 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Gallardon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue à  débordement lent de cours d'eau, notamment la Voise et la Rémarde. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2016[26],[24].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Gallardon.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 45 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 183 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 975 sont en en aléa moyen ou fort, soit 82 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 2].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[24].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[28].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Galerdo en 1024[29] ; Walardo en 1028 (Dans une charte de l’abbaye de Coulombs)[30] ; Galardo en 1094[31] ; Galardo vers 1100[29] ; Galardum vers 1130[32] ; Saint Pierre de Gallardon en 1736[33].

    L’origine du mot « Gallardon », viendrait du nom du seigneur local à l’époque Carolingienne : Galard ou Walha-hard. Les premiers documents mentionnant Gallardon disent « Walardo » en 1028 (ch. de l’abb. de Coulombs)[30].

    Histoire

    Politique et administration

    Élections municipales du 15 mars 2020

    Aucun siège n'est pourvu lors de ce premier tour[34].

    Liste des maires

    Liste des maires à partir de 1945
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1977 1983 Michel Rousseau   Économiste
    1983 2008 Guy Beaufils    
    2008 En cours Yves Marie[35],[36] DVD Ingénieur ou cadre technique d'entreprise

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38].

    En 2019, la commune comptait 3 693 habitants[Note 8], en augmentation de 3,74 % par rapport à 2013 (Eure-et-Loir : −0,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2251 3011 2831 3981 4961 4511 4541 5311 566
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5821 6711 6671 4851 6151 4931 5521 5841 532
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4961 4471 5181 3351 3941 4861 4231 4531 500
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 4711 6562 0762 3032 5763 5103 4223 5133 654
    2019 - - - - - - - -
    3 693--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Gallardon dispose d'une école maternelle, d'une école élémentaire et d'un collège.

    Un centre d'accueil maternel (P'tits Loups) et élémentaire (Grands Loups) assurent les activités périscolaires et extrascolaires.

    Manifestations culturelles et festivités

    De nombreuses manifestations sont organisées sur la commune :

    • La foire de la Saint Mathieu : depuis 1994 la foire de la Saint-Mathieu s'est déclinée sous différents thèmes. Elle était à l'origine une foire artisanale et commerciale afin de mettre en valeur les acteurs économiques de la ville en mettant l’accent sur les exposants et la communication. Cette foire n'a pas pu être organisée en 2017.
    • Le salon d'Art : cette exposition est devenue un rendez-vous incontournable des amateurs d’art. Elle rassemble chaque année des artistes de divers horizons : peintres, sculpteurs, photographes… Chaque année ce sont plus de cinquante artistes qui présentent leurs œuvres au public
    • Le Festivoise : l’association de musique de Gallardon « Espace Libre » organise en partenariat avec la commune, tous les ans dans le cadre de la fête de la musique, cet évènement musical qui permet à de jeunes talents d'émerger. Un festival est organisé place du Jeu de Paume à Gallardon, avec un concert le soir à la salle polyvalente

    De nombreuses autres rendez-vous culturels ou festifs se déroulent tout au long de l'année.

    Par ailleurs le tissu associatif est particulièrement développé et permet aux habitants de pratiquer de nombreuses activités sportives (football, basket-ball, tennis, tir-à-l'arc, badminton, judo, taekwondo, gymnastique, etc.) .

    Économie

    Gallardon se caractérise par une activité économique particulièrement dynamique. Le taux d'emploi est de l'ordre d'un emploi pour un actif, même si de nombreux Gallardonnais travaillent en dehors de la commune, en particulier en Île-de-France.

    Deux zones d'activités (ZA) principales sont implantées à Gallardon :

    • la ZA Saint-Mathieu : cette zone d'activités de 23 ha a été créée dans les années 1990 et accueille des entreprises dans des secteurs variés (électronique, mécanique traditionnelle, aéronautique, cosmétique, imprimerie...). Un projet d'extension de 9,8 ha est en cours[Quand ?], il est assuré par la communauté de communes des Portes Euréliennes d'Île-de-France ;
    • la ZA de Germonval : cette zone d'activités de taille plus modeste est la zone historique de Gallardon.

    Le centre-ville historique de Gallardon est propice à l'exercice du commerce de proximité. À ce titre, Gallardon est un pôle de centralité vis-à-vis des communes voisines.

    Culture locale et patrimoine

    La commune de Gallardon héberge l'office de Tourisme de la communauté de communes des Portes Euréliennes d'Ile-de-France. Il est situé 1 rue de la Herse, près de la mairie.

    La commune dispose d'une médiathèque municipale dirigée par des professionnels et également animée par des bénévoles. Cette structure qui compte plus de 1 200 adhérents, organise régulièrement des animations : bébé lecteur, l'heure du conte…

    Parmi les nombreuses associations dont la commune dispose, l'association l'Épicerie solidaire Brahmari[41] permet de venir en aide à toute personne souhaitant être bénéficiaire des avantages que l'association propose, notamment la vente de denrées alimentaires à 30 % du prix des grandes surfaces, accessible uniquement sous conditions de revenus. Des ateliers sont régulièrement organisés, comme les ateliers socio-esthétiques, numériques ou le café-rencontre. L'association accepte le soutien de tout bénévole, dans le but de pouvoir épauler le plus d'habitants possible.

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, XIIe et XIIIe siècles,  Classé MH (1862)[42] ;
    • Tour de l'Épaule, donjon féodal du XIIe siècle, témoin d'une place forte médiévale,  Classé MH (1913) ;
    • Rue de la Porte-Mouton, maison à pans de bois sculpté du XVIe siècle,  Classé MH (1889)[43] ;
    • Église Saint-Éloi de Montlouet ;
    • Moulin de Montlouet :
    Le moulin à vent de Montlouet était une possession du seigneur d’Esclimont, également marquis de Gallardon. Jusqu’en 1686, le moulin était entièrement en bois et orientable selon le sens du vent. À la recherche de matières premières, les ouvriers venus pour la construction de l’aqueduc de Maintenon le détruisent.
    À la Révolution, les terres seigneuriales sont vendues comme biens nationaux. Le duc de Luynes, descendant du seigneur d’Esclimont, rachète la totalité du patrimoine de ses ancêtres. Les terres de Montlouet sont laissées en fermage. En 1810, alors que le moulin à eau de la ferme fonctionne toujours, l’idée de reconstruire un moulin à vent sur le point culminant de la plaine, à l’emplacement initial, se concrétise. Il est, cette fois, en pierre et seul son toit est orientable. Ce moulin fonctionnera un siècle. Vers 1914, faute d’activité, le moulin s’arrête définitivement. Laissé à l’abandon, il tombe en ruine. Ses ailes ont disparu depuis longtemps lorsqu’en 1952, une tempête arrache son toit.

    Personnalités liées à la commune

    • Claude de Bullion (1569-1640), intendant des finances de Louis XIII, seigneur de Gallardon ;
    • Thomas Martin (1783-1834), visionnaire, né à Gallardon ;
    • Michel Vovelle (1933-2018), historien, ancien directeur d'Institut d'histoire de la Révolution française, né à Gallardon.

    Héraldique

    Blason
    D'or au chef de gueules.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Essais et anecdotes historiques concernant la ville et le marquisat de Gallardon, rédigé en 1773 par Saunier, bailli de Gallardon[Note 9] ;
    • La Tour de Gallardon à travers les âges, par André Voisin, Chartres, imprimerie Garnier 1895, 15 pages[44] ;
    • Gallardon, son église paroissiale, ses chapelles, notice illustrée de 22 gravures et de nombreuses vignettes, par G. Gillard, éditeur E. Lechevalier, 1899, 114 pages[45] ;
    • Un compagnon d'arme de Jeanne d'Arc : Jean d'Alençon, seigneur de Gallardon par G. Gillard, Chartres, éditeur Garnier, 1910, 9 pages[46] ;
    • L'instruction populaire à Gallardon et dans la Beauce, depuis le XIIe siècle jusqu'à nos jours, note d'histoire locale parue dans la revue du diocèse de Chartres en 1922[47] ;
    • Gallardon. Ses Souvenirs Historiques. Ses Monuments, par le docteur G. Gillard, vice-président de la Société archéologique d'Eure-et-Loir, 1933, 32 pages ;
    • Les Seigneurs de Gallardon, de la maison de Refuge (1521-1584) par G. Gillard, 72 feuillets manuscrits[48] ;
    • La voirie au "Pays de Gallardon" aux XVIIe et XVIIIe siècles[49].

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    9. Le manuscrit de 89 pages rédigé par Saunier, notaire puis bailli de Gallardon, appartenait à Mademoiselle de Montmorency, fille du Duc de Luynes. En 1836, une copie a pu en être faite, laquelle a été transcrite et imprimée par René Boyer et peut être consultée aux archives départementales d'Eure-et-Loir sous la cote BR 5.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Tour dite de L’Épaule », notice no PA00097119, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Centre-Val de Loire », sur centre-valdeloire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Houx - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Gallardon et Houx », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Houx - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Gallardon et Champhol », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Chartres - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Chartres - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Chartres - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Unité urbaine 2020 de Gallardon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    19. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    24. « Les risques près de chez moi - commune de Gallardon », sur Géorisques (consulté le )
    25. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    26. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur www.eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    27. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    28. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur www.eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    29. Dans une charte du prieuré d’Épernon.
    30. Dictionnaire topographique du département d'Eure-et-Loir : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Bibliothèque nationale de France.
    31. Dans une charte de l’abbaye de Bonneval.
    32. Dans le cartulaire de Thiron.
    33. René Merlet, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Garnier, p. 77.
    34. Ministère de l'Intérieur, « Résultats du 1er tour - Gallardon », sur https://elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
    35. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    36. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    41. Épicerie Solidaire Brahmari.
    42. « Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul », notice no PA00097117, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    43. « Maison en bois », notice no PA00097118, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    44. Médiathèque de Chartres, cote SA 5616.
    45. Consultable à la médiathèque de Chartres sous la cote 913 A.
    46. Consultable à la Médiathèque de Chartres sous la cote SA 2914.
    47. La première partie de cette note d'histoire peut être consultée à la médiathèque de Chartres sous la cote JUSS R 562/16.
    48. Archive de la Société archéologique d'Eure-et-Loir consultable à la Médiathèque de Chartres sous la cote SA 5025.
    49. Note d'histoire locale parue dans La République du Centre du 14 septembre 1962.
    • Portail d’Eure-et-Loir
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.