Montmirey-la-Ville

Montmirey-la-Ville est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté. Les habitants se nomment les Mireymontois et Mireymontoises.

Montmirey-la-Ville

Eglise Saint-Didier
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Dole
Intercommunalité Communauté de communes Jura nord
Maire
Mandat
Éric Pertus
2020-2026
Code postal 39290
Code commune 39360
Démographie
Gentilé Mireymontois
Population
municipale
171 hab. (2019 )
Densité 44 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 13′ 04″ nord, 5° 31′ 15″ est
Altitude Min. 197 m
Max. 320 m
Superficie 3,93 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Dole
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Authume
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Montmirey-la-Ville
Géolocalisation sur la carte : France
Montmirey-la-Ville
Géolocalisation sur la carte : Jura
Montmirey-la-Ville
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Montmirey-la-Ville

    Géographie

    Communes limitrophes

    Pointre Montmirey-le-Château
    N
    O    Montmirey-la-Ville    E
    S
    Frasne-les-Meulières Moissey

    Urbanisme

    Typologie

    Montmirey-la-Ville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dole, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 87 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (58,8 %), zones agricoles hétérogènes (14 %), forêts (11,2 %), terres arables (9,5 %), zones urbanisées (6,5 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Claude Perrot : mort pour la France le

    Une occupation datée du Néolithique est attestée sur le Mont Guérin, au sud de Montmirey-la-Ville. Ce site de hauteur fortifié qui culmine à 322 mètres d'altitude, est occupée au moins dès le Néolithique final, puis à l'Âge du Bronze et au Hallstatt. Connu dès la fin du XVIIIe siècle, des fouilles successives ont lieu et permettent de mieux définir l'occupation du plateau [8].

    Une voie romaine reliant Dole à Dammartin-Marpain traverse la commune. D'autres indices d'une occupation antique de Montmirey-la-Ville sont connus. En 1845, des travaux d'aménagements privés sont réalisés non loin de l'actuel Chemin du Repos (anciennement rue des Nobles). Au cours de ces travaux, à deux mètres de profondeur, des vestiges sont découverts : une monnaie en bronze de Gallien, un "carrelage formé de briques d'environ cinq centimètres d'épaisseur", "un vase élégant de cuivre électre orné de figures"[9]. Ces vestiges sont interprétés comme ceux d'une villa romaine.

    Des prospections aériennes ont permis d'identifier plusieurs vestiges archéologiques, dont les traces d'un ou deux bâtiments probablement romain, au lieu-dit Les Rolis [9].

    Héraldique

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

    Burelé d'argent et de sable au lion de gueules brochant.


    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    vers 1817   Jean François Magdelaine    
    vers 1838   Jean-Baptiste Mignot    
    vers 1857   Claude François Saget   Propriétaire
    vers 1887   Saget    
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1981  ? Jacqueline Buisson DVG  
     ? 2001 Joseph Picot d'Aligny CNI  
    mars 2001 mars 2008 Pierre Marchand    
    mars 2008 2020 Maurice Richard de Vesvrotte[10] DVD Chef d'entreprise
    2020 En cours Éric Pertus    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].

    En 2019, la commune comptait 171 habitants[Note 3], en diminution de 4,47 % par rapport à 2013 (Jura : −0,5 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    520565446592544535521505503
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    482495461405381400421431402
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    404351304261258215207180166
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    180161117165199198186184186
    2014 2019 - - - - - - -
    184171-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Château de Montmirey-la-Ville et son parc, Rue de Moissey, résidence privée de la famille Picot de Moras d'Aligny.
    • Citerne, Route de Brans
    • Croix pattée (1)
    • Croix, Rue Alexis Millardet
    • Église Saint-Didier, Rue du Petit-Pont
    • Fontaines, dont la plus importante Chemin du Moulin
    • Lavoirs, Rue du Lavoir
    • Mairie, Rue Alexis Millardet
    • Monument aux morts Rue du Petit-Pont

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. R. Labeaune, Le « Mont Guérin » à Montmirey-la-Ville (Jura): historique des fouilles d'un camp hallstattien souvent cité mais peu connu, Antiquités nationales (Saint-Germain-en-Laye). 2009, Num 40, pp 69-89, 21 p ; Archeology; Prehistory
    9. Marie-Pierre Rothé, Carte archéologique de la Gaule : Le Jura, vol. 39, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , p.512.
    10. Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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