Montmurat

Montmurat est une commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Montmurat
MONTMURAT.jpg
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Aurillac
Intercommunalité Communauté de communes de la Châtaigneraie Cantalienne
Maire
Mandat
Gilbert Domergue
2020-2026
Code postal 15600
Code commune 15133
Démographie
Population
municipale
135 hab. (2019 )
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 37′ 48″ nord, 2° 12′ 06″ est
Altitude Min. 235 m
Max. 418 m
Superficie 5,07 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Maurs
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Montmurat
Géolocalisation sur la carte : France
Montmurat
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Montmurat
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Montmurat
Liens
Site web Site officiel

    Géographie

    La commune de Montmurat est située à la pointe sud-ouest du Cantal, et se trouve ainsi limitrophe des départements du Lot et de l'Aveyron. Bâti sur un promontoire, qui constitue un relief calcaire entre les vallées du Lot et du Célé, le bourg de Montmurat, de par son sol et sa végétation, évoque le Quercy tout proche.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Montmurat est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 1],[I 2].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (80,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (59,8 %), zones agricoles hétérogènes (29,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,6 %), forêts (2,5 %)[5].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 99, alors qu'il était de 92 en 2013 et de 87 en 2008[I 3].

    Parmi ces logements, 63,2 % étaient des résidences principales, 19,4 % des résidences secondaires et 17,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,1 % des appartements[I 4].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Montmurat en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (19,4 %) inférieure à celle du département (20,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 71 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (73,3 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].

    Le logement à Montmurat en 2018.
    Typologie Montmurat[I 3] Cantal[I 6] France entière[I 7]
    Résidences principales (en %) 63,2 67,7 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 19,4 20,4 9,7
    Logements vacants (en %) 17,4 11,9 8,2

    Histoire

    Montmurat avait un château immense situé sur une hauteur, pillé à la Révolution et fini de démonter au XIXe siècle, il reste un site avec une vue grandiose, un puits d'une profondeur de 34 mètres et des souterrains.

    'Montmurat', littéralement mont muré, a donné son nom à une famille noble qui s'est fondue dans celle de Lentilhac. L'origine du nom est discutée, elle pourrait être latine et viendrait de Monte Mirato qui veut dire le mont d’où l'on voit. Le bac de Livinhac, déjà mentionné en 925 par le cartulaire de Conques, appartenait aux seigneurs de Montmurat, il franchissait le Lot à l’endroit où se situait le pont suspendu. Montmurat n'a pas toujours appartenu à la Haute-Auvergne, puisqu'en 936 il était dit in pago Ruthenico avec Saint-Constant, mais sa seigneurie a toujours relevé de la vicomté de Carlat.

    Dans la Chronologie du Quercy Médiévale, on note en 1095 que le pape Urbain II excommunie les seigneurs de Montmurat et Felzins qui s'étaient emparés de biens appartenant à l’Église.

    En dehors du château haut (castelsoubro) (castèl sobran) de Montmurat, il y avait un château bas (catelsutro) (castèl sotran) dont la seigneurie appartenait à Sybille de Panat, veuve d'Arnaud de Barasc, seigneur de Béduer, qui l'a donnée en 1268 à sa fille Aygline de Barasc, qui a épousé Guibert de Felzins, auteur de la famille de Felzins-Montmurat.

    On découvrit en 1803 une grotte sépulcrale sur un monticule inculte appelé Puech de Rozier.

    La découverte d'une caverne renfermant des ossements eut lieu en 1840 sur le milieu du plateau de la garenne. * Publications de la Commission des Souterrains et Excavations Artificielles de France 1919.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 avril 2014 Gilbert Domergue    
    avril 2014 2020 Patrick Le Ray DVD  
    2020 En cours Gilbert Domergue[6]    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[8].

    En 2019, la commune comptait 135 habitants[Note 2], en augmentation de 5,47 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    260261359413423410385368393
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    366369350342366402364403396
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    343333330287274243224170181
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    146136142148116133151131134
    2019 - - - - - - - -
    135--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[10].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le bourg de Montmurat, juché sur son promontoire, constitue en lui-même un site remarquable. Le sentier qui contourne l'église depuis la place du village offre une vue panoramique saisissante sur les vallées du Lot et du Célé, ainsi que, par temps clair, sur les volcans d'Auvergne en arrière-plan. Si vous parvenez à faire abstraction du pylône haute tension dont l'incongruité le dispute à l'insolence, vous garderez de cette étape le souvenir de perspectives magnifiques. Si vous avez le choix, montez à Montmurat au soir du . Le spectacle des feux d'artifice qui illuminent chaque coin de l'horizon, de Rodez à Aurillac, à 50 km à la ronde, vaut le détour.[non neutre]

    La grotte de Croquepèse, située à la carrière "les chaux de Montmurat" et découverte lors de l’exploitation du site, a été explorée le par une équipe de spéléologues du Trioulou.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Site de l'Insee

    1. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    2. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    3. « Chiffres clés - Logement en 2018 à Montmurat » (consulté le ).
    4. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Montmurat - Section LOG T2 » (consulté le ).
    5. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Montmurat - Section LOG T7 » (consulté le ).
    6. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
    7. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    6. « Annuaire des maires du Cantal », sur AMF15 (consulté le )
    7. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    8. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    10. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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