Muille-Villette

Muille-Villette est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Villette.

Muille-Villette

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité Communauté de communes de l'Est de la Somme
Maire
Mandat
Florian Slosarczyk
2020-2026
Code postal 80400
Code commune 80579
Démographie
Population
municipale
851 hab. (2019 )
Densité 130 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 43′ 41″ nord, 3° 04′ 02″ est
Altitude Min. 58 m
Max. 75 m
Superficie 6,53 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Ham
(banlieue)
Aire d'attraction Ham
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ham
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Muille-Villette
Géolocalisation sur la carte : France
Muille-Villette
Géolocalisation sur la carte : Somme
Muille-Villette
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Muille-Villette
Liens
Site web http://www.mairiemuille-villette.com/

    Géographie

    Localisation

    Le village, desservi par la RD 932, se trouve à 3 km au sud de Ham, 28 km de Péronne, son chef-lieu d'arrondissement et 64 km d'Amiens.

    La commune de Muille-Villette fait partie de l'agglomération de Ham avec les communes de Ham, Eppeville et Brouchy.

    Nature du sol et du sous-sol

    Le sol et le sous-sol de la commune sont de nature argileuse.

    Relief, paysage, végétation

    Le relief de la commune est celui d'un plateau.

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est en partie arrosé par l'Allemagne, affluent de la rive gauche de la Somme.

    Climat

    Le climat de la commune est tempéré océanique.

    Urbanisme et aménagement du territoire

    La commune de Muille-Villette est composée de trois agglomérations :

    • Muille, le chef-lieu de la commune, est un village rue situé le long de l'ancienne route nationale de Paris à Saint-Quentin ;
    • le hameau de Flamicourt situé au nord-est de la commune à proximité de la voie ferrée Amiens-Tergnier ;
    • le hameau de Villette, situé au sud-est de la commune.

    Voies de communication

    La gare de Ham se trouve au lieu-dit Flamicourt, sur le territoire communal. Cette gare est situé sur la ligne d'Amiens à Laon.

    Elle est traversée par l'ex-RN 32, dans son tracé initial de Senlis à la frontière franco-belge (actuelle RD 932).

    Transports en commun routiers

    La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 50, Péronne - Matigny - Ham, ligne no 51, Mesnil-Bruntel - Saint-Christ-Briost - Ham, lignes no 52 et no 53)[1].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Muille-Villette
    Ham Sommette-Eaucourt
    (Aisne)
    Eppeville Brouchy
    Esmery-Hallon Golancourt
    (Oise)

    Urbanisme

    Typologie

    Muille-Villette est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Ham, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[5] et 7 258 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ham dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,3 %), zones urbanisées (16 %), forêts (5,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Toponymie

    Forme latinisée, Murmiliacum est cité en 982 dans un diplôme du roi Lothaire[12].

    Histoire

    Antiquité

    À la fin des années 1970, un atelier de potiers fut mis au jour au nord et au sud du village de Muille, le long de l' ancienne voie romaine reliant l'actuel village de Cuts à Ham. Ces céramiques réalisées aux IIe et IIIe siècles à Muille, appartiennent aux céramiques du groupe du Noyonnais. Un nom de potier nous est parvenu, il s'agit de Quintus Valerius Veranius qui marquait sa production d'une estampille. Sa production fut exportée jusqu'en Bretagne, l'actuelle Angleterre[13].

    Moyen Âge

    L'existence d'un lieu nommé Muille nous est connu au Moyen Âge par un diplôme du roi Lothaire de 982[14].

    La dîme de Muille appartenait à l'hôtel-dieu de Noyon et à l'abbaye de Prémontré[15].

    Époque moderne

    En 1541, Charles de Bovelles, était seigneur de Muille-lez-Ham[15].

    Révolution française

    Pendant la Révolution française, en 1789, fut instituée la commune de Muille. Cette commune absorba entre 1790 et 1794 celle de Villette, et la nouvelle commune devint Muille-Villette[16].

    XIXe siècle

    Le chemin de fer arrive à Ham et à Muille-Villette en 1867, par la Compagnie des chemins de fer du Nord, grâce à la mise en service de la ligne d'Amiens à Laon, puis la ligne de Saint-Quentin à Ham, une ligne de chemin de fer secondaire à voie normale de la compagnie des chemins de fer départementaux de l'Aisne, et enfin de deux lignes secondaires à voie métrique, celle reliant Albert à Ham des chemins de fer départementaux de la Somme et celle de Guiscard à Ham de la compagnie des Chemins de fer de Milly à Formerie et de Noyon à Guiscard et à Lassigny.

    Première Guerre mondiale

    La commune est longuement occupée par l'armée allemande. Elle est considérée comme détruite après l'Armistice[17].

    Elle a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918, le [18].

    Entre-deux-guerres, la reconstruction

    La reconstruction est menée pendant l’entre-deux-guerres.

    Les frères Paul et Octave Noé construisent en 1925, entre la voie ferrée et la rue de Flamicourt, une minoterie qui prend en 1928 le nom des Grands Moulins de la Somme, qui transformaient alors en farine 350 quintaux de blé et les livraient aux boulangers de la Somme, de l'Aisne, l'Oise, la Seine Maritime et Paris.

    Seconde Guerre mondiale

    Le , au cours de la Bataille de France, la gare de Ham, située sur le territoire de la commune de Muille-Villette, fut victime d'un bombardement aérien de l'armée allemande qui coupa la route de Paris[19].

    La minoterie de Muille est partiellement détruite au cours de la Seconde Guerre mondiale et rétablie en 1943, agrandie durant le 4e quart du XXe siècle.

    Fin du XXe siècle

    La minoterie fonctionne jusqu'en 1985, puis ne sert qu'au stockage de blé de 1985 à 1994, année de sa fermeture définitive[20].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.

    La commune fait partie depuis 1793 du canton de Ham[16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune fait toujours partie, est modifié, passant passe de 19 à 67 communes.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté de communes du Pays Hamois, qui succédait au district de Ham, créé en 1960, que Brouchy avait rejoint en 1961.

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[21], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il « s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants »[22].

    La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[23],[24].

    Liste de maires

    Liste des maires successifs[25]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
        Bernard Dhaene    
    maire en 1999   Dany Trimbicki    
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2014 Patrick Souply[26]    
    avril 2014 mai 2020[27],[28] Jean-Claude Chasselon[29]    
    mai 2020[30] En cours
    (au 1er juin 2020)
    Florian Slosarczyk    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].

    En 2019, la commune comptait 851 habitants[Note 3], en augmentation de 1,79 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    147174179192251269262331345
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    331344314335330324310356379
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    383381367376543608630654645
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    804816822800745785791830823
    2019 - - - - - - - -
    851--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    L'école primaire (maternelle et élémentaire) compte 104 élèves à la rentrée 2018[34].

    Équipements

    La mairie a été déplacée en 2017 dans les locaux d'une ancienne maison d'habitation et ses bâtiments d'exploitation agricole. L'ancienne mairie est réhabilitée pour servir de cantine aux enfants des écoles[35].

    Économie

    La commune a perdu une grande partie de son activité industrielle dans la secteur de l'agro-alimentaire : minoterie et conserverie de légumes. Elle a gardé[Quand ?] une usine spécialisée dans la fabrication de caoutchouc synthétique[réf. nécessaire].

    Les activités commerciales se sont développés notamment dans le secteur de l'alimentation et des produits de consommation courantes[réf. nécessaire].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Médard. Initialement du XVIe siècle, elle a été ruinée et reconstruite à différentes reprises.
    • Ancienne minoterie, 11 rue de Flamicourt. Construite en béton armé à six étages carrés, après les destructions de la Première Guerre mondiale en 1928 et 1835, elle comptait plus de vingt salariés en 1962[36]. Fermés depuis 1994, les Grands Moulins de la Somme sont démolis en 2017, dans le cadre de la revitalisation du centre-bourg de Ham et de son pôle gare[37].
    • Conserverie Gaillard, puis SICA du Vermandois, 5 rue de Paris, construite au milieu du XXe siècle, probablement d'abord sous la raison sociale chacun, puis SICA du Vermandois. Elle comptait 65 salariés en 1893[38].
    • Huilerie Lefrant et Rigaud, actuellement puis Lefrant Rubco S.A., 64 rue de Paris, initialement fabrique d'huile pour éclairage à base d'oeillette connue en 1850, et disposant alors d'une machine à vapeur, de deux fourneaux et une forge avec au total 21 salariés. Elle est transformée en usine de caoutchouc vers 1902. Reconstruite vers 1920 après les destructions de la Première Guerre mondiale avec 5 cheminées et de nombreux appareils à vapeur vers 1930, elle subit d'importantes destructions au début de la Seconde Guerre mondiale, en 1940.
    Les ateliers, magasins et entrepôts ont été achevés avant 1955 ; l'usine poursuit son activité (caoutchouc expansé, factices) sous la raison sociale Lefrant Rubco et compte 45 salariés en 1983[39],[40].

    Personnalités liées à la commune

    Guy Lefrant (1923-1993), cavalier, médaillé olympique lors de trois olympiades et dans trois épreuves différentes. Né à Muille-Villette.

    Héraldique

    Blason
    De gueules au pal d'or accosté de quatre demi-vols du même, adossés deux à deux.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Bibliographie

    • Abbé Paul Decagny, Ham et ses environs, réédition partielle de Histoire de l'arrondissement de Péronne (1867), Paris, Le Livre d'histoire Lorisse, 1996 (ISBN 2-84178-073-2)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Ham », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Ham », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, t. 2, Amiens, Archives départementales de la Somme, , p. 90, vue 51/267.
    13. Cyrille Chaidron, De l’argile à la poterie : Une archéologie de la céramique dans le nord de la France, Amiens, Ed. Conseil Général de la Somme-Samara, , 16 p..
    14. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, t. 2, Amiens, Archives départementales de la Somme, .
    15. Paul Decagny, L'arrondissement de Péronne, ou recherches sur les villes, bourgs, villages et hameaux qui le composent, J. Quentin, , 607 p. (lire en ligne), p. 605.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
    18. Journal officiel du 30 octobre 1920, p. 16879.
    19. Comité d'organisation pour la commémoration du cinquantenaire de la Bataille de la Somme dans le secteur de Ham, Ham: mai/juin 1940, 20 jours contre les panzers, Amiens, Conseil général de la Somme, 1990
    20. Arnaud Brasseur, Cercle cartophile de la région hamoise, « Les Grands moulins de la Somme, d'hier à aujourd'hui », Le Journal de Ham, nos 8/2017, , p. 6.
    21. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
    22. Projet de SDCI du 13 octobre 2015, p. 20.
    23. V.F.; C.La., « Les fusions ne vont pas toutes se faire en douceur », Le Courrier picard, (lire en ligne) « Imposée par l’État, la fusion des communautés de communes se fait parfois naturellement. Mais elle engendre aussi des difficultés, comme entre celles de Ham et Nesle ».
    24. « Dernière réunion pour les élus du pays hamois », Le Journal de Ham, no 50, , p. 5 « Éric Legrand peut conclure : « Dans quelques jours, le Pays Hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l’Est de la Somme : une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle ».
    25. « Bruno Delhaye médaillé », Le Journal de Ham, nos 2/2017, , p. 8.
    26. Réélu pour le mandat 2008-2014 : « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
    27. « Le premier adjoint de Muille-Villette se présente face au maire », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    28. « Toutes les écharpes ont trouvé preneur », Le Journal de Ham, nos 15/2014, , p. 2 (ISSN 0755-1398).
    29. Benjamin Merieau, « À Muille-Villette, trois années marquées par les chantiers : Jean-Claude Chasselon a lancé de nombreux travaux depuis son élection en 2014 », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Après un mandat dans l’ombre du maire de Muille-Villette Patrick Souply, en tant que premier adjoint, Jean-Claude Chasselon n’a pas hésité à se présenter contre son ex-ami en politique, il y a trois ans ».
    30. « Même pas 30 ans et déjà maire de Muille-Villette : Son équipe « Réussir ensemble » l’avait emporté le 15 mars dernier face à celle du maire sortant. Florian Slosarczyk, 28 ans, vient d’être élu maire de Muille-Villette jeudi 28 mai lors du conseil municipal d’investiture qui s’est déroulé à huis clos. Ses quatre adjoints sont dans l’ordre Bruno Potier, Christophe Vandini, Isabelle Sirot et Vanessa Talon. », sur Courrier picard, .
    31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    34. « l'école sur le site du ministère de l'Éducation nationale ».
    35. « Une mairie flambant neuve à Muille-Villette : La mairie a déménagé d'une centaine de mètres pour se moderniser », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    36. « Minoterie dite Grands Moulins de la Somme », notice no IA00076673, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    37. Vincent Fouquet, « Les grands Moulins de Muille-Villette entrent dans leur phase finale de démolition : Les travaux ont débuté il y a deux semaines. Et ils devraient être spectaculaires encore au moins deux semaines », Le Courrier picard, (lire en ligne).
    38. « conserverie Gaillard, puis Chacun, puis SICA du Vermandois », notice no IA00076674, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    39. « Huilerie Lefrant et Rigaud, puis Lefrant Bienfait ; puis usine de caoutchouc et dérivés factices dite Usine de caoutchouc Jules Lefrant, puis Lefrant Dargaud et Cie, puis Lefrant Rubco S.A », notice no IA00076411, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    40. Justine Esteve, « La maison Lefrant abandonnée : Avant elle était la base d’une entreprise solide », Le Journal de Ham, nos 51/2017, , p. 10 « Durant les deux guerres (14-18 et 39-45), la famille Lefrant est touchée par la destruction de sa société. Mais deux fois, elle sera reconstruite et son activité pourra perdurer. Après avoir changé de nom de nombreuses fois, l’entreprise de Muille-Villette a adopté le nom de Lefrant-Rubco SA depuis 1982 ».

    Liens externes

    • Carte spéciale des régions dévastées : 22 NO, Laon [Nord-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
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