Musée archéologique national (Florence)

Le Musée archéologique national de Florence se trouve dans un palais construit en 1620 par Giulio Parigi pour être la résidence de la princesse Marie-Madeleine d'Autriche, sur la place Santissima Annunziata.

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Musée archéologique national
Entrée du musée
Informations générales
Nom local
Museo archeologico nazionale di Firenze
Type
Musée national
Ouverture
1870 au Cenacolo di Fuligno
1880 pour l'emplacement actuel
Surface
8 041 m2, 7 841 m2
Visiteurs par an
20 676 ()
Site web
Collections
Collections
Genre
Provenance
Legs des collections Nizzoli et Schiapparelli (Toscane, Latium, Ombrie, Marches)
Époque
Bâtiment
Article dédié
Palazzo della Crocetta
Protection
Bien culturel italien (d)
Localisation
Pays
Commune
Adresse
Coordonnées
43° 46′ 34″ N, 11° 15′ 44″ E
Géolocalisation sur la carte : Italie
Géolocalisation sur la carte : Florence

Histoire

Le musée fut inauguré en la présence du roi Victor-Emmanuel II en 1870 dans les locaux du Cenacolo di Fuligno via Faenza et comprenait seulement les vestiges étrusques et romains. Avec l'augmentation des collections, un autre emplacement fut rapidement nécessaire et en 1880 il fut transféré dans son emplacement actuel.

Le fonds initial provient des collections Médicis et Lorraine, transférées à plusieurs reprises des Offices jusqu'en 1890 (sauf la statuaire en marbre qui s'y trouvait déjà). La section égyptienne fut constituée dans la première moitié du XVIIIe siècle d'une part par les acquisitions de Pierre Léopold de Toscane, d'autre part d'une expédition promue du même grand duc en 1828 et 1829 par le toscan Ippolito Rosellini avec le français Champollion (qui déchiffra les hiéroglyphes). En 1987 fut inauguré un musée topographique sur la civilisation étrusque qui avait été détruit pendant les inondations de 1966.

Collections

Il comprend de nombreuses pièces historiques des époques  étrusque, romaine, égyptienne et grecque.

Collection égyptienne : Museo Egizio

Section du Musée égyptien

Les collections présentes ici (plus de 14 000 pièces) ne sont que les secondes en Italie après celles du musée égyptologique de Turin. Elles sont installées dans des salles décorées spécialement au premier étage et leurs contenus sont tirés à l'origine des collections Nizzoli et Schiapparelli et de la campagne de fouilles d'Ippolito Rosellini et de Jean-François Champollion. D'autres acquisitions importantes comme celles des papyrus proviennent des fouilles de 1934-1939. Les vestiges concernent surtout les activités quotidiennes de l'Égypte antique, avec aussi des objets en matériaux fragiles faits de bois, de tissu ou d'os. La restructuration en cours en 2006 veut privilégier les critères chronologiques et topographiques plutôt que thématiques.

La salle VIII est dédiée à l'époque finale de la civilisation égyptienne et reste à son installation du XVIIIe siècle. On peut y voir les ustensiles trouvés dans la tombe de Tjesraperet, nourrice de la fille du pharaon Taharqa (XXVe dynastie) avec ses deux sarcophages. Il est même exposé l'enveloppe du corps de la femme appelée Takherheb, en toile mastiquée couverte de feuilles d'or.

Collection grecque

Cratère grec dit vase François

La collection de céramiques antiques, très vaste, emplit les vitrines d'une grande salle du deuxième étage. Les pièces proviennent pour la plupart de tombes étrusques. Elles sont le résultat d'échanges avec la Grèce, notamment avec Athènes (lieu de production de la plupart des objets), et remontent à la période du IVe siècle avant notre ère.

Parmi les vases, le plus important est celui dit vase François, du nom de l'archéologue qui le découvrit en 1844 dans une tombe étrusque, à Fonte Rotella, sur la route de Chiusi. Ce grand cratère à figures noires, signé du potier Ergotimos et du peintre Kleitias, présente sur toutes une série de récits de la mythologie grecque. Il est daté des environs de 570 av. J.-C.

On y trouve d'autres œuvres notables, comme l'Hydrie à figures rouges signée du peintre de Meidias (550-540 avant l’ère commune) et les coupes des Petits Maîtres (560-540 avant l’ère commune), les sculptures de l’Apollo et de l’Apollino Milani (VIe siècle, du nom du donateur), le torse d'athlète (Ve siècle) et la grande tête chevaline hellénistique (ou tête du cheval Médicis Riccardi du nom de son premier emplacement dans le palais médicéen Riccardi), fragment d'une statue équestre qui inspira Donatello et Verrocchio pour les deux célèbres monuments équestres de Padoue et de Venise. Dans le couloir sont exposés deux kouroi archaïques de marbre.

Collection étrusque

Le pavillon étrusque du musée archéologique de Florence.

L'organisation des salles étrusques a été reconsidérée et restructurée en 2006, quarante années ayant été nécessaires pour la restauration de plus de 2 000 objets endommagés par les inondations de 1966.

Salles des grands bronzes
Salles XIV des bronzes à destination cultuelle
  • Bronzetti, kouros, Minerve, animaux votifs, dévots (guerrier et orant), divinités, fragments, vaisselle, mobilier...
Salles spécialisées
Pièces restituées aux musées nouveaux de leurs lieux d'origine

Collection romaine

  • L'Idolino de Pesaro, statue en bronze de jeune homme haute de 146 cm, copie romaine d'un original grec classique qui fut trouvée en fragments au centre de Pesaro en octobre 1530.
  • Le torse de Livourne, torse masculin en bronze de fabrication romaine, d'après un original grec de -470/-460.
  • Statue de Trebonianus Gallus, œuvre tardive du IIIe siècle avant notre ère
  • Le bronze de la Minerve d'Arezzo, copie romaine d'un modèle grec attribué à Praxitèle du IVe siècle avant notre ère.

Sources

Bibliographie

  • (it) Marina Micozzi, Gian Maria Di Nocera, Carlo Pavolini et Alessia Rovelli, « La collezione picena del Museo Archeologico Nazionale di Firenze », dans Gian Maria Di Nocera, Marina Micozzi, Carlo Pavolini et Alessia Rovelli, Archeologica e memoria storica : Atti delle Giornate di Studio (Viterbo 25-26 marzo 2009), vol. 19, Viterbe, Dipartimento di Scienze dei Beni Culturali, Università degli Studi della Tuscia - Viterbo, , 400 p. (ISBN 978-88-97516-20-0, ISSN 1721-6761, lire en ligne), pages 311 à 354.

Liens externes

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