Musée des Beaux-Arts de Libourne
Le musée des Beaux-Arts de Libourne est un musée d'art de la ville de Libourne en Gironde. Situé au deuxième étage de l'hôtel de ville, il a été fondé en 1818. Ses collections présentent des œuvres des écoles européennes du XIVe siècle au XXe siècle. Le musée a reçu le label musée de France.
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Type | |
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Ouverture | |
Dirigeant |
Thierry Saumier (directeur) |
Visiteurs par an |
21 357 () |
Site web |
Collections |
Peinture, sculpture, dessin, objets d'art |
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Pays | |
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Région | |
Commune | |
Adresse |
42, place Abel-Surchamp 33505 Libourne |
Coordonnées |
44° 54′ 54″ N, 0° 14′ 43″ O |
Histoire
Le musée a la particularité de présenter une remarquable collection de peintures anciennes, fait rare pour une ville de la taille de Libourne, et ce notamment grâce à l'action du duc Élie Decazes, puissant ministre de la police puis de l'intérieur de Louis XVIII. Celui-ci, originaire de Libourne, créa le musée en 1818 et le dota d'un premier fonds d'œuvres, dont un tableau de Bartolomeo Manfredi, donné à l'église Saint-Jean-Baptiste de Libourne en 1819 et réquisitionné par le musée en 1989. Un premier envoi de toiles anciennes par l'État intervient en 1820, toujours grâce à la volonté de Decazes, et fait notamment entrer au musée une grande toile de Jacopo Bassano. Par la suite, le musée continua de s’enrichir grâce aux dépôts successifs faits par l’État en 1837, 1872 (Jordaens, Trois têtes de vieillards), 1877, 1880, 1956, 1965 (Foujita, L’Amitié), etc. Plusieurs legs et donations ont aussi accru le fonds de peintures locales, notamment du peintre libournais René Princeteau, qui initia Henri de Toulouse-Lautrec, dont il fut le premier maître, à la peinture de chevaux.
Le musée fut d'abord installé au couvent des Ursulines avant de déménager pour le deuxième étage de l'hôtel de ville en 1836. Les salles du musée ont été rénovées en 2004. La chapelle du Carmel est, quant à elle, utilisée pour l'organisation des expositions temporaires.
Collections
- Dans la collection de peinture ancienne, généreusement pourvue grâce aux libéralités du duc Decazes, se retrouvent des œuvres de peintres tels que Matteo di Giovanni, Sofonisba Anguissola, Jacopo Bassano et son Retour du fils prodigue, Jan van der Straet, Cornelis van Poelenburgh, le caravagesque Bartolomeo Manfredi avec Jésus chassant les Marchands du Temple, Antonio Amorosi, Jan Mytens, Jacob Jordaens (Étude pour un triple portrait d'homme âgé et barbu), Jean Jouvenet, Jean-Baptiste Santerre, Charles François Lacroix de Marseille, Louis Jean François Lagrenée, Anton Raphaël Mengs.
- Pour la peinture des XIXe et XXe siècles on peut voir, entre autres, des œuvres de Jean-Pierre Granger, Pierre-Nolasque Bergeret, John-Lewis Brown, Jean-Gabriel Domergue, René Princeteau, Henry Moret, Raoul Dufy (Nu couché, Hommage à Derain et Le Haras du Pin), Moïse Kisling, Léonard Foujita, Gabriel Dauchot.
- Parmi les autres fonds d'œuvres d'art, on remarque des sculptures d'Auguste Rodin (Aesculapius, bronze) et Jean-Louis Jaley (Buste du duc Elie Decazes) ainsi qu'un ensemble de dessins comprenant des feuilles de René Princeteau, d'Henri de Toulouse-Lautrec (Au cabaret, aquarelle), Nicolas de Staël, Kees van Dongen (À l’opéra, aquarelle) ainsi que des gravures de Dürer ou Martin Schongauer.
Galerie d'œuvres
- Trois têtes de vieillards, Jordaens.
- Le Retour du fils prodigue, Jacopo Bassano.
- Cour de ferme, René Princeteau.
- L'Enfance de Montaigne, Pierre-Nolasque Bergeret.
- Les Cascades de Tivoli, Charles François Lacroix de Marseille.
Lien externe
- Site officiel
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