Rosaire

Le Rosaire est un exercice de piété catholique qui consiste à dire quatre chapelets d'oraisons. Consacré à la Vierge Marie, mère de Jésus-Christ, il tire son nom du latin ecclésiastique rosarium qui désigne la guirlande de roses dont Marie est couronnée dans les représentations traditionnelles.

Pour les articles homonymes, voir Rosaire (homonymie).

Notre-Dame du Rosaire est dans le catholicisme une des nombreuses dénominations de Marie.

Spiritualité

Le culte marial

Le rosaire, à l'origine, est une forme de dévotion mariale qui consiste à réciter trois chapelets, composés chacun de cinq dizaines de grains qui symbolisent cinquante roses envoyées à Marie[1]. Ces quinze dizaines permettent de méditer sur des « mystères » liés à Marie et à Jésus. Depuis le pontificat de Jean-Paul II, un quatrième chapelet a été ajouté, portant le total à vingt dizaines.

Le pape Jean-Paul II a expliqué dans la lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae que « chaque mystère du chapelet, bien médité, met en lumière le mystère de l'homme. En même temps, il devient naturel d'apporter à cette rencontre avec la sainte humanité du Rédempteur les nombreux problèmes, préoccupations, labeurs et projets qui marquent notre vie. “Décharge ton fardeau sur le Seigneur : il prendra soin de toi” (Ps 55:23). Méditer le Rosaire consiste à confier nos fardeaux aux cœurs miséricordieux du Christ et de sa Mère[2]. »

Le chapelet traditionnel

Un chapelet traditionnel.

Le chapelet comprend cinq dizaines de petits grains appelés Ave, précédées chacune d'un grain plus gros appelé Pater. Partant de l'un des grains plus gros, une branche terminale comporte trois petits grains (Ave), un gros (Pater) et un crucifix. Les appellations Ave et Pater correspondent au premier mot de la version latine des prières récitées.

Ces prières sont :

Au début de chaque dizaine peuvent également être annoncés les mystères du rosaire.

Cette prière peut être dite de façon personnelle, familiale, ou en groupe. L'Église catholique, s'appuyant sur les textes bibliques, affirme que l'Esprit saint reçu au baptême est présent dans la récitation du chapelet.

Les formats réduits

Une bague de Rosaire antérieure au XVIIIe siècle.

Au Moyen Âge, à l'époque des Croisades, sont apparus des chapelets de taille réduite sous forme de bracelets ou de bagues, le plus souvent à dix grains (appelés « décades ») et parfois à cinq grains. Ces anneaux sont ornés d'une croix. Ils permettent de prier le Rosaire complet en le récitant plusieurs fois.

Cette tradition s'est perpétuée notamment avec le chapelet basque.

Les mystères du Rosaire

Le Rosaire énonce 20 « mystères » (signifiant ici évènements fondamentaux) de la vie de Jésus-Christ et de la Vierge Marie, précédant chacun un temps de méditation puis un Notre Père, dix Je vous salue Marie et un Gloire au Père[3]. Initialement au nombre de 15, les mystères appartenaient à trois catégories :

Lors de l'« année du Rosaire » ( - ), le pape Jean-Paul II a ajouté une quatrième catégorie de cinq mystères, plus spécifiquement christologiques :

Ils comprennent le baptême du Christ, les noces de Cana, la proclamation du Royaume, la Transfiguration et l'institution de l'eucharistie.

Dans une volonté d'œcuménisme, ces mystères lumineux portent sur des épisodes de la vie de Jésus qui intègrent les préoccupations des Églises réformées, soucieuses de mettre l'accent sur son message. L'Église catholique recommande de méditer sur les mystères lumineux le jeudi.

La méditation

La prière et la méditation de l'ensemble de ces mystères du Rosaire sont répartis sur les jours de la semaine : le lundi et le samedi, les mystères joyeux ; le mardi et le vendredi, les mystères douloureux ; le mercredi et le dimanche, les mystères glorieux ; et le jeudi, les mystères lumineux. Les autres jours de méditation peuvent aussi être modifiés en fonction du calendrier (par exemple, méditer les mystères glorieux les jours de fête et les mystère joyeux la veille). À la fin du Rosaire, on conclut par une prière mariale.

Autrefois à chaque catégorie de mystère étaient associés deux jours de la semaine, le dimanche faisant exception. En six jours on priait deux fois le Rosaire, et le dimanche on priait encore une catégorie de mystère, suivant le calendrier.

Dans le Je vous salue Marie, entre « Jésus » et « le fruit de vos entrailles », on peut réciter une clausule[Note 2].

Une piété populaire

La pratique du Rosaire consiste en un exercice de méditation simple sur les épisodes importants de la vie de Jésus-Christ à travers le regard marial. Cette forme de piété correspond à une culture « à la fois rurale, populaire et orale »[4].

Histoire

Origines

Panneau central du Polittico Guidalotti de Fra Angelico, retable de l'église Saint-Dominique de Pérouse. Les anges offrent à la Vierge Marie deux corbeilles de cinq roses, symboles des prières du Rosaire.

Les prières répétitives apparaissent dès les premiers siècles du christianisme. On attribue à Antoine le Grand, ermite dans le désert d'Égypte, l'invention du komvoskhinion, chapelet orthodoxe encore utilisé par les moines du mont Athos. L'anachorète Pallade à Scété récitait chaque jour 300 prières identiques, ainsi que Paul de Thèbes, qui mettait sous les pans de son manteau 300 petits cubes de pierre destinés aux mosaïques ; il en jetait un chaque fois qu'il récitait une prière. Ces prières, appelées orationes, pouvaient être récitées 100, 300, 700 fois de suite selon des auteurs anciens, mais l'histoire ne dit pas s'il s'agit du Notre Père, du Je vous salue Marie ou d'autres textes. Plus tard, Bonaventure de Bagnoregio récitera jusqu'à 1 000 Ave Maria par jour.

La dévotion du Rosaire, déjà en usage chez les Cisterciens depuis le XIIe siècle, s'est développée au XIIIe siècle sous l'influence des Dominicains. Il n'existe sous sa forme actuelle que depuis le XIVe siècle. C'est pourquoi de nombreux tableaux de la « Vierge du Rosaire » représentent celle-ci offrant une rose ou un chapelet à des membres de cet ordre : saint Dominique, le fondateur, ou Alain de La Roche et Catherine de Sienne.

Le mot « rosaire », attesté à partir du XIIIe siècle, vient du latin rosarium (ou rosarius), qui désigne une roseraie ou un champ de roses. Il est attesté à la fin du XVe siècle dans d'autres emplois, religieux ou profanes. Le mot rosarium est par exemple utilisé en 1498 par le franciscain Bernardino de Bustis pour son Rosarium sermonum, recueil de sermons contenant des citations d'auteurs tels que Dante, Pétrarque, Jacopone da Todi ou Cecco d'Ascoli : on traduit ce titre par Guirlande de sermons. Sont connus aussi le Rosarius des miracles de Notre-Dame[5] et le Rosarium philosophorum en alchimie[6].

Le dominicain Alain de La Roche, fondateur de l'une des premières confréries du Rosaire à Douai[7], ne voulait pas employer ce terme, qui évoquait pour lui le paganisme, et lui préférait celui de Psautier de Notre-Dame.

À partir du XVe siècle les ouvrages sur le Rosaire se multiplient, avec notamment en 1526 le Rosaire de Notre-Seigneur, en 1533 laMystique du doux Rosaire pour les âmes croyantes et plus tard, le Rosier mystique du frère Antonin-Thomas[8].

Le Rosaire des Dominicains

Dominique de Guzman et Marie. Un chapelet est tenu par la Vierge, avec les dizaines marquées par des grains rouges, symbole des Pater Noster ; un second chapelet, dans la main du saint, est formé de simples grains de corail, sans les dizaines.
Psautier d'Alain de La Roche, 1492. Chaque mystère est un médaillon entouré de cinq fleurs à cinq pétales.

Le Rosaire des Dominicains date du XIIIe siècle. Au terme de trois jours de prière dans la forêt de Bouconne, aux portes de Toulouse, Dominique de Guzmán aurait reçu le Rosaire comme moyen de convertir les populations adeptes du catharisme. Cette légende ne fait que traduire l'attachement des Dominicains à la récitation du Rosaire, mais celui-ci ne s'est stabilisé que beaucoup plus tardivement, vers le XVe siècle.

C'est au frère dominicain Alain de la Roche, né en Bretagne en 1428, que l'on doit sa diffusion : il prêche en Flandre puis à Lille, où, en contact avec des monastères chartreux, il découvre les clausules de Dominique de Prusse, qui l'enthousiasment. Alain de La Roche devient alors l'apôtre du Rosaire, qu'il appelle « Psautier du Christ et de la bienheureuse Vierge Marie ».

On lui doit également la division des trois cinquantaines (mystères joyeux, douloureux et glorieux) et en quinze mystères précis.

Les clausules des Chartreux

La division du chapelet en quinze dizaines séparées chacune par la récitation d'un Pater Noster est attribuée à Henri Eger de Calcar[9] (mort en 1408), chartreux de Cologne, berceau de la première confrérie du Rosaire.

Vers 1398, Adolphe d'Essen, moine de la chartreuse Saint-Alban de Trèves, écrit le premier texte recommandant la récitation des 50 Ave sous une forme brève soutenue par la méditation sur la naissance et la vie de Jésus. Cette dévotion est ensuite introduite à la cour par son amie, la bienheureuse Marguerite de Bavière.

Par la suite, Adolphe d'Essen initie à cette formule un chartreux polonais, Dominique de Prusse. Ce dernier a alors l'idée de lier systématiquement la récitation du chapelet et la contemplation de la vie du Christ, en divisant celle-ci en 50 épisodes puis en rédigeant pour chacun un court texte destiné à suivre l'Ave Maria. Il étend ensuite ce procédé à tout le psautier marial en rédigeant 50 courtes méditations, ou clausules, en latin et en allemand, sur l'enfance, la vie publique et la Passion du Christ. Par exemple : "Jésus, que Jean baptisa dans le Jourdain et désigna comme l’Agneau de Dieu" ; "Jésus, qui après avoir choisi ses disciples, prêcha aux hommes le Royaume de Dieu" ; "Jésus, qui à la dernière Cène, a institué le sacrement de son Corps et de son Sang"... Son prieur, séduit par cette proposition, l'envoie à divers monastères de son ordre.

Puis Dominique de Guzmán rédige une série de trois fois 50 clausules, en parallèle avec les 150 Psaumes de la Bible.

Le double principe du Rosaire, à la fois marial et christocentré, est dès lors posé. Au XIVe siècle et durant les siècles suivants, sont apportées différentes modifications qui touchent plus à la forme qu'au fond.

Les bulles pontificales

Dans une bulle pontificale de 1294, Alexandre IV accorde une indulgence à la confrérie du Rosaire fondée dans l'église des dominicains de Florence, et, dans deux autres bulles, aux couvents dominicains de Plaisance et de Padoue[10].

L'abbesse Anna Eisenberger (à gauche) et deux autres cisterciennes du monastère de Himmelthal (de) (Bavière), XVIe siècle.

Pie V ordonne que le premier dimanche d'octobre on fasse mémoire de sainte Marie de la Victoire pour remercier Dieu, par l'intercession de la sainte Vierge, de la victoire remportée sur les Turcs à la bataille de Lépante, le  : ce jour tombait au premier dimanche d'octobre en cette année. Pie V en aurait été miraculeusement informé avant que la nouvelle officielle eût pu lui parvenir.

Son successeur publie la bulle de la fête du Rosaire. Le pape Grégoire XIII fixe la date de cette fête au premier dimanche d'octobre, à célébrer dans les églises qui possèdent un autel sous l'invocation du Rosaire.

Sous l'influence de la piété populaire, le texte de l'Ave Maria est augmenté et se transforme en prière de supplication. C'est au temps du jésuite Pierre Canisius (1521-1597) que l'invocation « Sainte Marie, priez pour nous, pécheurs » se répand de plus en plus.

Le rosaire des Carmes

Les Carmes n’ont pas le rosaire comme signe distinctif mais le scapulaire du mont Carmel. Jean de la Croix insiste cependant sur la spiritualité de la prière du rosaire, et l’esprit de pauvreté : propos révolutionnaires à une époque où se crée la confrérie des patenôtriers, qui fabriquent des chapelets de plus en plus luxueux, de corail ou d’ambre, suivent la mode, alors que les premiers rosaires étaient une simple corde avec des grains, parfois des bracelets de perles de bois[11],[Note 3].

Grignion de Montfort

Le rosaire est avant tout une école d'oraison et de contemplation, ce qui implique qu'il soit pratiqué régulièrement. La manière de le réciter est décrite par Louis-Marie Grignion de Montfort dans Le Secret admirable du Très Saint Rosaire pour se convertir et se sauver[Note 4]. Il importe d'éviter toute distraction volontaire (mais « Vous ne pouvez pas, à la vérité, réciter votre rosaire sans avoir quelques distractions involontaires » - 120) et s'accompagner d'une « oraison mentale »[Note 5]. La prière commence par une invocation silencieuse au Saint-Esprit (§126)[Note 6].

XXe siècle

Vieille Normande au Rosaire, par Nicolas Laurens (1829-1908).

Jean-Paul II priait tous les jours le Rosaire et lui a consacré une lettre apostolique : Rosarium Virginis Mariae. Paul VI a lui aussi encouragé cette prière dans son exhortation apostolique "Marialis cultus". C'est Jean-Paul II qui a ajouté les cinq mystères lumineux : baptême du Seigneur, noces de Cana, proclamation du Royaume, Transfiguration, institution de l'eucharistie.

Pour Jean-Paul II, l'objectif du Rosaire est avant tout de « contempler avec Marie le visage du Christ ».

Bibliographie

Encycliques

Léon XIII
Pie XI
Pie XII
Jean XXIII

Ouvrages anciens

  • Bernard de Clairvaux. La Louange de la Vierge Mère, Œuvres complètes XX Introduction, traduction, notes et index par Marie-Imelda Huille, o.c.s.o., moniale de Notre-Dame d'Igny, et Joël Regnard, o.c.s.o., moine de Notre-Dame de Cîteaux. [2009]. Le Cerf.
  • Louis-Marie Grignion de Montfort, Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge, éd. Mediapaul, 1997
  • Louis-Marie Grignion de Montfort, Le Secret admirable du très saint Rosaire - Pour se convertir et se sauver, éd. Traditions monastiques, 2005

Ouvrages contemporains

  • Jean-Paul Dufour, Le saint rosaire, Prière de l’union au Christ : Les vingt Mystères, Paris, Pierre Téqui, (1re éd. 2011), 72 p.
  • Jean-Paul II, Le Rosaire de la Vierge Marie
  • Padre Pio, Le Rosaire, Parole et Silence, 2008
  • Sœur Emmanuelle, Les Mots du Rosaire, Actes Sud, 2001
  • Élie-Pascal Épinoux et André Gouzes, Le Rosaire de Fra Angelico. Méditations de Catherine de Sienne. Prières du frère André Gouzes, Cerf, 1995
  • Marie-Joseph Le Guillou, Le Rosaire, Parole et Silence, 1998
  • Hugues-François Rovarino (préf. Mgr Jacques Perrier), Prier le Rosaire, Paris, Le Chalet, coll. « Fenêtre sur la prière », , 64 p.
  • Josemaría Escrivá de Balaguer, Saint Rosaire, éd. Le Laurier, 1997 ouvrage sur le site de l'Opus Dei
  • Le Rosaire : Histoire d'une prière, abbé Hubert Lelièvre, Téqui, 53, p. 1996.
  • Louange des mystères du Christ: histoire du Rosaire, Dr Andreas Heinz, Téqui.
  • Le Rosaire dans l'enseignement des papes, introd., choix et ordonnance des textes, index et tables par les moines de Solesmes Sablé-sur-Sarthe : Abbaye Saint-Pierre de Solesmes, 1984.
  • Hubert Du Manoir s.j., Maria : études sur la Sainte Vierge, [lire en ligne]
  • Père Guy Gilbert, Le Rosaire, éditions des Béatitudes.
  • Philippe Malgouyres, Au fil des perles, la prière comptée : Chapelets et couronnes de prières dans l'Occident chrétien, Somogy Éditions d'art, (ISBN 978-2-7572-1295-0)

Notes et références

Notes

  1. « Afin de donner une consistance nettement plus christologique au Rosaire, il me semble toutefois qu'un ajout serait opportun; tout en le laissant à la libre appréciation des personnes et des communautés, cela pourrait permettre de prendre en compte également les mystères de la vie publique du Christ entre le Baptême et la Passion. Car c'est dans l'espace de ces mystères que nous contemplons des aspects importants de la personne du Christ en tant que révélateur définitif de Dieu. Proclamé Fils bien-aimé du Père lors du Baptême dans le Jourdain, il est Celui qui annonce la venue du Royaume, en témoigne par ses œuvres, en proclame les exigences. C'est tout au long des années de sa vie publique que le mystère du Christ se révèle à un titre spécial comme mystère de lumière. » Lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae.
  2. « La clausule, qui s'harmonise bien avec le caractère répétitif et méditatif du Rosaire, est constituée de quelques mots qui suivent le nom de Jésus, et ont un rapport avec le mystère énoncé. Une clausule appropriée, permanente pour chaque dizaine, brève dans son énoncé et fidèle à la Sainte Écriture et à la Liturgie, peut constituer une aide de qualité en vue de la prière éditée du saint Rosaire. » cf. Directoire sur la Piété populaire et la Liturgie, n° 201.
  3. « Vous ne comprenez pas bien le dénuement et l’esprit de pauvreté que requiert la perfection ; du moins vous reconnaîtrez l’imperfection que l’on apporte généralement dans l’usage des chapelets. On trouvera à peine une personne qui n’ait quelque faiblesse à leur sujet ; on veut qu’ils soient de telle sorte plutôt que de telle autre, de telle couleur, de tel métal, ou avec tel ou tel ornement ; or il importe peu qu’ils soient d’une matière ou d’une autre. Dieu n’écoute pas mieux la prière qu’on fait avec ce chapelet que celle qu’on fait avec un autre ; il a pour agréable celle qu’on lui adresse avec un cœur simple et droit, avec l’unique but de lui être agréable sans se préoccuper de ce chapelet plutôt qu’un autre, à moins qu’il ne soit indulgencié (…) Est-ce que vous ne mettez pas votre joie dans ce qui n’est qu’un instrument ? » Saint Jean de la Croix, La Montée du Carmel, L.III, ch. 34.
  4. « Il faut que la personne qui récite le saint rosaire soit en état de grâce ou du moins dans la résolution de sortir de son péché, parce que toute la théologie nous enseigne que les bonnes œuvres et les prières faites en péché mortel, sont des œuvres mortes » (§117).
  5. « Le rosaire renferme deux choses, savoir: l'oraison mentale et l'oraison vocale. L'oraison mentale du saint Rosaire n'est autre que la méditation des principaux mystères de la vie, de la mort et de la gloire de Jésus-Christ et de sa très sainte Mère. L'oraison vocale du rosaire consiste à dire quinze dizaines d'Ave Maria précédées par un Pater pendant qu'on médite et qu'on contemple les quinze vertus principales que Jésus et Marie ont pratiquées dans les quinze mystères du saint Rosaire. »
  6. « Après avoir invoqué le Saint-Esprit, pour bien réciter votre rosaire, mettez-vous un moment en la présence de Dieu et faites les offrandes des dizaines, comme vous verrez ci-après. Avant de commencer la dizaine, arrêtez-vous un moment, plus ou moins, selon votre loisir, pour considérer le mystère que vous célébrez par la dizaine et demandez toujours, par ce mystère et l'intercession de la sainte Vierge, une des vertus qui éclatent le plus dans ce mystère ou dont vous aurez le plus de besoin. »

Références

  1. Jean Marie Pelt, « La rose », CO2 mon amour (rediffusion)/ France inter, .
  2. « Rosarium Virginis Mariae sul Santo Rosario », sur vatican.va, .
  3. « Les mystères du Rosaire », sur vatican.va.
  4. Marie-Odile Métral-Stiker, article « Rosaire » in Encyclopædia Universalis, édition 2006.
  5. Université d'Ottawa
  6. Le poète, la vierge et le prince: étude sur la poésie mariale, Gérard Gros, collection Université de Saint-Étienne, p. 28-30.
  7. Voir (en) Winston Allen, Stories of the Roses
  8. Histoire générale du Rosaire, Marcelin Mery.
  9. [http///www.musicologie.org/Biographies/h/heinrich_eger_von_kalkar.html Biographie de Henry of Kalkar]
  10. Source : Migne
  11. « Images de grains de dizeniers : Dänemarks Kloster Museum »
  12. « Encycliques | Léon XIII », sur w2.vatican.va (consulté le )
  13. « Encycliques | LéonXIII », sur w2.vatican.va (consulté le )
  14. « Encycliques | Léon XIII », sur w2.vatican.va (consulté le )
  15. « Encycliques | Léon XIII », sur w2.vatican.va (consulté le )
  16. « Encycliques | PIE XI », sur w2.vatican.va (consulté le )
  17. « Encycliques | PIE XII », sur w2.vatican.va (consulté le )
  18. « Encycliques | Jean XXIII », sur w2.vatican.va (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

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