Nibles

Nibles est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Pour l'hôtel particulier d'Aix-en-Provence, voir Hôtel de Nibles.

Nibles

Le village de Nibles.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Intercommunalité Communauté de communes du Sisteronais-Buëch
Maire
Mandat
Jean-Jacques Lachamp
2020-2026
Code postal 04250
Code commune 04137
Démographie
Population
municipale
42 hab. (2019 )
Densité 3,4 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 16′ 57″ nord, 6° 01′ 11″ est
Altitude Min. 538 m
Max. 1 162 m
Superficie 12,31 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Seyne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Nibles
Géolocalisation sur la carte : France
Nibles
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Nibles
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Nibles

    Géographie

    Nibles et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    Le village est situé sur le bord du Sasse, le pont étant à une altitude de 595 m[1]. Sur le territoire, on trouve la gorge du Bastidon. Le point culminant est le Rocher de Hongrie à 1 189 m.

    Les communes limitrophes de Nibles sont Vaumeilh, La Motte-du-Caire, Valernes et Châteaufort.

    Géologie

    Massif des Alpes et localisation des Préalpes de Digne.

    Le territoire se situe en limite est des Baronnies orientales, sur des formations calcaires provençales du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre trois formations géologiques majeures des Alpes[2] :

    • la nappe de Digne à l'est[3], au niveau du lobe de Valavoire[4] : il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-à-dire d'une dalle épaisse de près de 5 000 m qui s'est déplacée vers le sud-ouest durant l'Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou écailles) correspondent à la bordure découpée à l'ouest de la nappe ;
    • la faille de la Durance au sud-ouest, dans la vallée ;
    • le Plateau de Valensole au sud-est : bassin molassique du Miocène et du Pliocène composé de roches sédimentaires détritiques (dépôts liés à l'érosion des montagnes apparues à l'Oligocène).

    Lors de la glaciation de Riss, une diffluence du glacier de la Durance envahit la vallée du Sasse, et recouvre la quasi-totalité de la commune. Seuls les sommets des rochers de Hongrie émergeaient. Lors de la glaciation de Würm, l’extension du glacier est bien moins importante, et aucune partie de la commune n’est recouverte[5].

    Climat

    Les quelques maisons du village de Nibles, entre un champ de tournesol et la montagne de Gache (en extrême arrière-plan).

    Les stations météos proches de Nibles sont situées à La Motte-du-Caire (une automatisée et une manuelle, située plus haut en altitude de 65 et 150 mètres), Sisteron (situé plus bas de 100 m et dans la vallée de la Durance) et Bayons (station manuelle)[6].

    Relevé météorologique de la région de Sisteron
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0 0,5 3 5,4 9,1 12,7 15,4 15,3 12 8,2 3,7 1,1 7,2
    Température moyenne (°C) 4,3 5,7 8,7 11,2 15,3 19,2 22,4 22,1 18 13,4 8,2 5,2 12,8
    Température maximale moyenne (°C) 8,6 10,9 14,4 16,9 21,4 25,7 29,3 28,9 24 18,5 12,6 9,3 18,4
    Précipitations (mm) 26,9 24,3 23,8 44 40 27,9 20,9 32,7 45,9 53,5 52,4 30,7 423
    Source : Relevé météo de Sisteron[7][réf. à confirmer]
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
     
     
     
    8,6
    0
    26,9
     
     
     
    10,9
    0,5
    24,3
     
     
     
    14,4
    3
    23,8
     
     
     
    16,9
    5,4
    44
     
     
     
    21,4
    9,1
    40
     
     
     
    25,7
    12,7
    27,9
     
     
     
    29,3
    15,4
    20,9
     
     
     
    28,9
    15,3
    32,7
     
     
     
    24
    12
    45,9
     
     
     
    18,5
    8,2
    53,5
     
     
     
    12,6
    3,7
    52,4
     
     
     
    9,3
    1,1
    30,7
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

    Risques majeurs

    Aucune commune du département n’est en zone de risque sismique nul. Le canton de la Motte-du-Caire, auquel appartient Nibles, est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[8], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[9]. La commune de Nibles est également exposée à trois autres risques naturels[9] :

    • feu de forêt,
    • inondation (dans la vallée du Sasse),
    • mouvement de terrain.

    La commune de Nibles n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensé par la préfecture[10]. Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[10] et le Dicrim n’existe pas non plus[11].

    Urbanisme

    Typologie

    Nibles est une commune rurale[Note 1],[12]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[13],[14]. La commune est en outre hors attraction des villes[15],[16].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (17,9 %), zones agricoles hétérogènes (11,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,7 %), terres arables (8,1 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].

    Toponymie

    La localité apparaît pour la première fois sous ce nom (Nibla) dans les textes vers 1200. Selon Michel de la Torre, ce nom signifie brouillard[19]. Selon Ernest Nègre, le nom est le pluriel de l’occitan nible, épervier[20].

    Histoire

    Dans l’Antiquité, le territoire de Nibles fait partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance, et recouvre une partie du massif des Monges. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au IIe siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)[21].

    La localité apparaît pour la première fois dans les chartes sous le nom d’Umebellus, puis sous la forme Nibla seulement vers 1200[22]. Elle appartient à l’ordre de Malte à partir du XIIe siècle[23]. Les églises du lieu, dont le prieuré d’Ulmebel relevaient de l’abbaye Saint-Victor de Marseille[23]. Le fief est réuni au marquisat d’Oraison en 1588[22], puis passe à la famille André au XVIIe siècle, puis aux Arnaud au XVIIIe siècle[22]. Outre ce fief, il existait un deuxième fief sur le territoire de la commune, à Antraix, orthographié aujourd’hui Entraix (d’après l’état d’afflorinement de 1783[24].)

    La communauté relevait de la baillie de Sisteron[23].

    Le château est pillé durant la Révolution, en mars 1792[25]. Peu après, il est entièrement démoli[26].

    Comme de nombreuses communes du département, Nibles se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en compte une école dispensant une instruction primaire aux garçons[27]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851) qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants[28], ne concernent la commune de Nibles[29]. Si la deuxième loi Duruy (1877) lui permet, grâce aux subventions de l’État, de construire une école neuve au village[30], ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Nibles sont scolarisées.

    Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée dans la commune, uniquement pour l’autoconsommation. Cette culture, qui s'était maintenue dans l'entre-deux-guerres mondiales[31], a depuis été abandonnée[32].

    Politique et administration

    Mairie de Nibles, dont l’extension est équipée de stores bois.

    Administration municipale

    De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de neuf membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[33]). Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et Jean-Jacques Lachamp a été réélu conseiller municipal avec le cinquième total de 33 voix, soit 84,61 % des suffrages exprimés. La participation a été de 75,00 %. Il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal[34].

    Liste des maires

    L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour 2 ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.

    En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du 5 avril 1884 l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mai 1945   Léopold Jarjayes[35]    
    1971 (?) 1983 Henri Rolland    
    1983 (?) mars 2001 ? Jean-Claude Brémond[36]    
    mars 2001 En cours
    (au 21 octobre 2014)
    Jean-Jacques Lachamp[37],[38],[39] DVG Président de la communauté de communes de La Motte-du-Caire - Turriers (2008-2017)
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Nibles a fait partie, de 2008 à 2016, de la communauté de communes de La Motte-du-Caire - Turriers, puis depuis le de la communauté de communes du Sisteronais Buëch.

    Instances administratives et judiciaires

    Nibles est une des 34 communes du canton de Seyne depuis 2015, qui totalise 8 377 habitants en 2012. La commune fait partie de l’arrondissement de Sisteron du au , date de son rattachement à l'arrondissement de Forcalquier, et de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Nibles fait partie du canton de La Motte-du-Caire de 1801 à 2015 (Lamotte de 1793 à 1801)[40]. Nibles fait partie des juridictions d’instance de Forcalquier, de la prud'homale de Manosque, et de grande instance de Digne-les-Bains[41].

    Fiscalité locale

    L'imposition des ménages et des entreprises à Nibles en 2009[42]
    Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
    Taxe d'habitation 3,76 %0,64 %5,53 %0,00 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties 6,97 %2,25 %14,49 %2,36 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties 36,92 %6,44 %47,16 %8,85 %
    Taxe professionnelle 10,41 %1,28 %10,80 %3,84 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[43]).

    Population et société

    Fontaine du village, construite en 1947.

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[45].

    En 2019, la commune comptait 42 habitants[Note 2], en diminution de 2,33 % par rapport à 2013 (Alpes-de-Haute-Provence : +1,48 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    171163159175174149149168172
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    153141137124103104107119110
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    100100100837684797155
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
    534235334351424843
    2016 2019 - - - - - - -
    4342-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[46].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution démographique avant 1765
    1471
    inhabité

    L’histoire démographique de Nibles, après l’abandon complet au XVe siècle et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure toute la première moitié du XIXe siècle. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1911, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1846[47]. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu’aux années 1970. Depuis, la population a légèrement crû.

    Sports

    La commune est traversée par le sentier de grande randonnée GR631D de La Motte-du-Caire à Nibles et Châteaufort.

    Enseignement

    La commune ne dispose pas d'école primaire publique[48]. Au niveau secondaire, les élèves sont affectés au collège Marcel-Massot[49]. Puis ils poursuivent au lycée de la cité scolaire Paul-Arène à Sisteron[50],[51].

    Santé

    Il n'y a ni médecin ni infirmier à Nibles. Le plus proche est situé dans la commune de La Motte-du-Caire à environ km[52]. Le centre hospitalier le plus rapproché est localisé à Sisteron.

    Économie

    Aperçu général

    En 2009, la population active s’élevait à 29 personnes, dont un chômeur[53]. Ces travailleurs sont majoritairement salariés (21 pour 7 indépendants)[54] et travaillent majoritairement hors de la commune (mêmes chiffres)[54].

    Agriculture

    Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait deux établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié[55].

    Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est très faible et couvert par le secret statistique depuis 2000[56]. Ces exploitants sont essentiellement tournés vers l’élevage[56]. Il y avait trois exploitations en 1988, sur une surface agricole utile (SAU) de 127 ha[57].

    Les agriculteurs de la commune de Nibles peuvent prétendre à deux labels appellation d'origine contrôlée (AOC) (banon et huile essentielle de lavande de Haute-Provence) et à neuf labels indication géographique protégée (IGP), dont le petit épeautre, le miel de Provence et l’agneau de Sisteron[58]. Parmi ces labels, ceux concernant le vin (alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé) ne sont pas utilisés, la vigne n’étant pas cultivée pour une production commerciale dans la commune[32].

    Productions agricoles de Nibles[réf. nécessaire].

    Industrie

    Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait deux établissements, employant six salariés[55].

    Activités de service

    Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait six établissements (sans emploi salarié), auxquels s’ajoutent l’unique établissement du secteur administratif, salariant une personne[55].

    D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est d’une importance secondaire pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant[59], la capacité d'hébergement étant très faible[60] et ne consiste qu’en quelques meublés labellisés[61]. Les résidences secondaires apportent un petit complément à la capacité d’accueil[62] : au nombre de 12, elles représentent un logement sur trois[63],[64].

    Lieux et monuments

    Le bâtiment appelé château est une maison seigneuriale, datant de la fin du XVIIIe siècle ou du XIXe siècle. Elle possède un pigeonnier cylindrique, construit devant sa façade[65].

    Église Notre-Dame-de-Bethléem.

    Un autre bâtiment également appelé château est une tour de guet, à la Bâtie, datable de la fin du XIIe siècle ou du XIIIe siècle. Elle est construite sur un piton rocheux, au-dessus de l’ancienne route nationale 551. De forme carrée, elle subsiste sur 6 à 7 m de hauteur[66].

    Plusieurs éléments du mobilier de l’église Notre-Dame-de-Bethléem (achevée en 1717[22] avec des matériaux d’une ancienne chapelle Saint-Jean[23]) sont classés monuments historiques au titre objet :

    Oratoire Notre-Dame, selon une forme répandue dans la vallée du Sasse.

    Héraldique

    Blasonnement :
    « D’azur à une étoile d’or »[70].


    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Sources

    Bibliographie

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

      1. Maurice Gidon, Les chaînons de Digne, Carte très schématique, montrant les rapports entre les chaînons des Baronnies orientales (moitié nord) et ceux de Digne (moitié sud), avec l'avant-pays de la nappe de Digne (partie occidentale)
      2. Carte géologique de la France au 1:1 000 000
      3. Maurice Gidon, La Nappe de Digne et les structures connexes.
      4. Maurice Jorda, Cécile Miramont, « Les Hautes Terres : une lecture géomorphologique du paysage et de ses évolutions », in Nicole Michel d’Annoville, Marc de Leeuw (directeurs) (photogr. Gérald Lucas, dessin. Michel Crespin), Les Hautes Terres de Provence : itinérances médiévales, Le Caire : Association Les hautes terres de Provence ; Saint-Michel-l'Observatoire : C'est-à-dire, 2008, 223 p. (ISBN 978-2-952756-43-3). p. 33.
      5. Météo-France, « Réseau des postes du Sud-Est », Climathèque, consultée le 11 mars 2013
      6. « Relevé météo de Sisteron », MSN Météo
      7. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39
      8. Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 6 août 2012
      9. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 97
      10. Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 6 août 2011
      11. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      12. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
      13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
      15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
      16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
      17. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
      18. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN 2-7399-5004-7)
      19. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne). § 23757, p 1278
      20. Brigitte Beaujard, « Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s. », Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 18-19
      21. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 187
      22. Daniel Thiery, « Nibles », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 22 décembre 2010, mis à jour le 23 décembre 2011, consulté le 6 août 2012
      23. Édouard Baratier et Ernest Hildesheimer, « Les fiefs provençaux au XVIIIe siècle », carte 111 et commentaire in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
      24. La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 15
      25. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p 243
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