Niort-de-Sault

Niort-de-Sault (en occitan Niòrt de Saut) est une commune française, située dans le sud-ouest du département de l'Aude en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Niort (homonymie) et Sault.

Niort-de-Sault

C'est jour de fête ! (zoomez).

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Limoux
Intercommunalité Communauté de communes des Pyrénées audoises
Maire
Mandat
Marie-Antoinette Moulis
2020-2026
Code postal 11140
Code commune 11265
Démographie
Gentilé Niortais (aise)
Population
municipale
38 hab. (2019 )
Densité 1,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 48′ 14″ nord, 2° 00′ 14″ est
Altitude Min. 771 m
Max. 1 974 m
Superficie 22,11 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Haute-Vallée de l'Aude
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Niort-de-Sault
Géolocalisation sur la carte : France
Niort-de-Sault
Géolocalisation sur la carte : Aude
Niort-de-Sault
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Niort-de-Sault

    Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Pays de Sault, un plateau situé entre 990 et 1310 mètres d'altitude fortement boisé. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Rébenty, le ruisseau de Laval et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « pays de Sault » et le « bassin du Rebenty ») et onze zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Niort-de-Sault est une commune rurale qui compte 38 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 638 habitants en 1831. Ses habitants sont appelés les Niortais ou Niortaises.

    Géographie

    La commune est située dans le pays de Sault au cœur du défilé du Rébenty, à une altitude moyenne de 831 mètres. Elle est limitrophe du département de l'Ariège, et, par le col du Pradel (1 613 m), on rejoint la station thermale d'Ax-les-Thermes.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Fontaine de partage des eaux.

    La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[2], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[3]. Elle est drainée par le Rebenty, le ruisseau de Laval, Rec des Tals, le ruisseau de Canal, le ruisseau de la Caussine et le ruisseau de la Peyrade, qui constituent un réseau hydrographique de 13 km de longueur totale[4],[Carte 1].

    Paysages

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer[6].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[5].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 10 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 7,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 963 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Belcaire », sur la commune de Belcaire, mise en service en 1979[10] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[11],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 9,6 °C et la hauteur de précipitations de 1 018,6 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à 54 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[14], à 14,1 °C pour 1981-2010[15], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[16].

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[18] :

    et un au titre de la directive oiseaux[18] :

    • le « pays de Sault », d'une superficie de 71 499 ha, présentant une grande diversité d'habitats pour les oiseaux. On y rencontre donc aussi bien les diverses espèces de rapaces rupestres, en particulier les vautours dont les populations sont en augmentation, que les passereaux des milieux ouverts (bruant ortolan, alouette lulu) et des espèces forestières comme le pic noir[20].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Sept ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[21] :

    • les « bois de Canelle, de Fenelle et de Pénicas » (914 ha), couvrant 3 communes du département[22] ;
    • les « crêtes des pics d'Ourtiset et de Bentaillole » (769 ha), couvrant 3 communes du département[23] ;
    • le « défilé d'Adouxes » (231 ha), couvrant 2 communes du département[24] ;
    • la « forêt domaniale de Niave » (262 ha), couvrant 3 communes du département[25] ;
    • les « montagnes et vallées du Donezan centre et ouest » (8 618 ha), couvrant 12 communes dont 7 dans l'Ariège, 3 dans l'Aude et 2 dans les Pyrénées-Orientales[26] ;
    • le « picaucel et forêt de la Fajolle » (1 674 ha), couvrant 3 communes du département[27] ;
    • la « soulane du Rébenty à Niort-de-Sault » (393 ha), couvrant 2 communes du département[28] ;

    et quatre ZNIEFF de type 2[Note 6],[21] :

    • le « grand plateau de Sault » (17 962 ha), couvrant 21 communes dont 3 dans l'Ariège et 18 dans l'Aude[29] ;
    • la « Haute Vallée du Rébenty » (5 740 ha), couvrant 6 communes du département[30] ;
    • le « massif de Quérigut et forêt du Carcanet (Donezan) » (12 107 ha), couvrant 16 communes dont 9 dans l'Ariège, 5 dans l'Aude et 2 dans les Pyrénées-Orientales[31];
    • la « vallée du Rébenty » (5 661 ha), couvrant 14 communes du département[32].

    Urbanisme

    Typologie

    Niort-de-Sault est une commune rurale[Note 7],[33]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[34]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (94,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (36,3 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,3 %)[35].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Héraldique

    Blasonnement de la commune : de gueules à la croix latine haussée et alésée d'or.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Aniort, qui découle probablement du latin anus orta ("vieille sortie"). Une étymologie qui peut être expliquée du fait de la position de Niort-de-Sault sur la vallée du Rébenty, mais qui a donné lieu à la légende selon laquelle une sortie secrète aurait permis aux assiégés de fuir le château en 1255.

    Tout rapprochement avec l'étymologie de Niort dans les Deux-Sèvres (toponyme d'origine gauloise, composé des éléments nouiios « neuf, nouveau » et ritu- « gué ») est donc difficile à admettre[36].

    Histoire

    Le château.

    L'origine du village est liée au château construit autour du VIe siècle par les Wisigoths, forteresse qui sera considérée encore au XIIIe siècle comme un castrum de premier rang.

    En 845, ce fief, qui dépend du comté de Razès. Il est plus tard inféodé à un chevalier qui prend dès lors le nom de Niort (ou Aniort). Ses descendants obtiennent en 1013, lors du détachement du comté de Foix de celui de Razès, le titre de vicomte de Sault. En 1060, la vicomté perd son indépendance, et fait allégeance au royaume d'Aragon (au XIIIe siècle d'ailleurs, Géraud de Niort épousera Sancie d'Aragon, sœur du comte Nuno-Sanche de Roussilon.

     
     
     
     
    Guillaume Adona de Niort
     
    Brandinière de Foix
     
     
     
     
     
    Sicard II
    sgr Montréal
     
    Blanche de Laurac
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Guillaume de Niort
     
     
     
     
     
    Esclarmonde
     
    Aimery de Montréal
     
    Guiraude de Lavaur
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Géraud
    x Sancie d'Aragon
     
    Bernard Othon
    × Nova de Cabaret
     
    Guillaume
    × Cécile
     
    Guillaume-Bernard
     
    Raymond
     
    Uzalguier
    abbé d'Alet
     
    Esclarmonde
    × seigneur de Ginoles
     
    Ne
    × Bernard Sermon

    Blanche de Laurac fit entrer par sa fille Esclarmonde, qui épouse Guillaume de Niort, le catharisme dans la famille, et bien que Guillaume soit largement hostile à l'hérésie, ses enfants seront élevés dedans, notamment Bernard-Othon de Niort, qui deviendra un des soucis majeurs de la papauté dans les années 1220-1240. La seigneurie de Laurac reviendra d'ailleurs à Bernard-Othon, qui en fera un fief majeur de l'hérésie.

    Niort à cette époque, défend la route de Belcaire et de Mazuby, et le cours du Rébenty, mais sa position, relativement éloignée des zones de combat (Toulouse, Carcassonne, Lavaur, etc.) fait que le village reste intouché pendant les nombreuses années de croisade.
    Mais l'hérésie des Niort, leurs attaques répétées contre l'archevêque de Narbonne, les aides qu'ils donnèrent aux hauts représentants de la hiérarchie cathare comme Guilhabert de Castres, font qu'en 1252, ils sont dépossédés de leurs terres ; ils deviennent de redoutables faydits.

    Géraud de Niort se soumet au roi de France en 1240 sous les murs de Peyrepertuse. Pour preuve de capitulation, il remet à Louis IX tous ses châteaux et ceux de ses frères. Le roi, en théorie, les lui restituerait. Mais il n'en est rien. Le peuple de l'ancienne vicomté se soulève et Géraud et ses frères tentent une dernière résistance. Niort ne tombera qu'en 1255, devant les armées royales, soit onze ans après le bûcher de Montségur.

    Par la suite, un Guillaume de Niort, fils de Géraud et de Sancie d'Aragon tente de soulever la population par un projet d'invasion de la vicomté de Sault. Mais Louis IX est averti et ordonne au sénéchal de Carcassonne, Pierre d'Auteuil de faire raser tous les châteaux du pays de Sault. Seul Niort est épargné du fait de sa situation stratégique sur la frontière avec l'Aragon. Quoi qu'il en soit, désormais sans poste de repli, toute tentative de révolte est impossible : le pays de Sault est acquis au roi.

    Le roi, fit placer à Niort-de-Sault, forteresse royale, une garnison aussi importante qu'à Puilaurens. En 1256, Louis IX envoie des commissionnaires pour rétablir le bailliage de Sault, relevant de la sénéchaussée de Carcassonne, et il sera définitivement maître des lieux en 1259, à la signature du traité de Corbeil.

    En 1260, Esclarmonde de Niort va entamer une procédure de révision du procès de ses frères, aux termes de laquelle elle parvient à les faire réhabiliter. La famille n'obtient pas pour autant la restitution de ses terres. Les seigneurs d'Aniort, ou de Niort, restent cependant présents là où étaient situées leurs anciennes terres, à Niort même, où un petit manoir est construit à côté de l'église actuelle. Ils vont se trouver moins en lumière mais vont toutefois se maintenir en Languedoc et y conserver un rang distingué, puisqu'ils continuent toujours, au cours du XVe siècle, à s'allier à des familles de la noblesse de la province, notamment : la puissante Maison de Lévis[37] (qui avait joué un rôle prépondérant, aux côtés de Simon de Montfort leur suzerain, lors de la croisade des albigeois), ou bien aussi la Famille Dax elle-même alliée à la prestigieuse Maison de Narbonne (branche des barons de Talairan)[38].

    En 1573 enfin, Niort-de-Sault succombe aux guerres de religions. Un parti calviniste, mené par Jean de Lévis, s'en empare et réduit en grande partie le lieu en cendres[39],[40].

    Au XVIIIe siècle, la famille de Fonds (originaire de Limoux) achète la seigneurie de Niort et s'installe dans le château des Nègre d'Able. Ils prennent le nom de Fondi de Niort (Fonds dit de Niort) qui leur est confirmé par un jugement en 1886.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1948 1953 Auguste Lagrange    
    mars 1953 1957 René Grauby    
    mars 1956 1970 Jean Canavy    
    mars 1970 1971 Auguste Lagrange    
    mars 1971 1980 Paul Cazals    
    mars 1980 2019 Yves Rouzoul PS  
    mars 2019 2020 -    
    mars 2020 en cours Marie-Antoinette Moulis    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    En 1594 y est dénombré 50 maisons, en 1830 564 habitants[41].


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[43].

    En 2019, la commune comptait 38 habitants[Note 8], en augmentation de 100 % par rapport à 2013 (Aude : +2,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    420452571566638637561578582
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    500448433430427404421417387
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    339316290270234209204176145
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    13711168605335333320
    2017 2019 - - - - - - -
    3238-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    Taux de chômage
    Division200820132018
    Commune[I 4]13,3 %0 %0 %
    Département[I 5]10,2 %12,8 %12,6 %
    France entière[I 6]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 18 personnes, parmi lesquelles on compte 56,3 % d'actifs (56,3 % ayant un emploi et 0 % de chômeurs) et 43,8 % d'inactifs[Note 9],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 7]. Elle compte emplois en 2018, contre 8 en 2013 et 12 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 10, soit un indicateur de concentration d'emploi de 21,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 36 %[I 8].

    Sur ces 10 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 travaillent dans la commune, soit 11 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 88,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues et 11,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

    Activités hors agriculture

    Deux établissements[Note 10] seulement relevant d’une activité hors champ de l’agriculture sont implantés à Niort-de-Sault au [I 11].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations5211
    SAU[Note 11] (ha)1008181286

    La commune est dans le Pays de Sault, une petite région agricole occupant le sud-ouest du département de l'Aude[46], également dénommée localement « Pyrénées centrales et pays de Sault »[Carte 4]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage de bovins pour la viande[Carte 5]. Une seule exploitation agricole ayant son siège dans la commune est recensée lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (cinq en 1988). La superficie agricole utilisée est de 286 ha[48],[Carte 6],[Carte 7].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le dolmen du col des Trabesses, monument funéraire néolithique très dégradé, se trouve à côté du lieu-dit éponyme, à la croisée de plusieurs anciens chemins (42° 44′ 14″ N, 2° 00′ 42″ E). Accessible depuis la D 25 en Ariège (commune de Mijanès), Il se situe au sud du territoire communal, en limite avec le Donezan.
    • Vestiges de l'ancien château de Niort (escalier taillé dans le roc, une vasque, quelques pans de mur, une canonnière et une croix cathare gravée dans le sol du donjon) ;
    • Château "neuf" de Niort, construit par la famille de Nègre d'Able et acheté plus tard par la famille Fonds (Fondi de Niort), originaire de Limoux, datant du XVIIe siècle ;
    • Église de la Nativité-Notre-Dame datant du XIXe siècle ;

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[47].
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Niort-de-Sault » sur Géoportail (consulté le 8 décembre 2021).
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    Site de l'Insee

    Autres sources

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    48. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Niort-de-Sault - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    3- Niort de Sault - Mon Village en pays de Sault - ACCES Maison de la Montagne 11340 Roquefeuil

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