Njalila
Njalila est un genre éteint et informel de thérapsides gorgonopsiens ayant vécu durant le Permien supérieur en actuelle Afrique australe. Les fossiles attribué à cet animal ont été découverts au Malawi, en Zambie et en Tanzanie.

Règne | Animalia |
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Embranchement | Chordata |
Sous-embr. | Vertebrata |
Classe | Synapsida |
Ordre | Therapsida |
Sous-ordre | † Gorgonopsia |
Famille | † Gorgonopsidae |
Espèces de rang inférieur
Description
Njalila possède un crâne distinctement court et compact. Le museau est large, mais l'arrière du crâne est plus étroit que ceux des autres gorgonopsiens. Le toit crânien est légèrement concave et deux rainures courent le long du sommet du crâne entre les yeux et les narines. Le bout du museau est très pointu, les narines étant positionnées tout à l'avant du crâne. Le museau a également des septomaxillaires bombés sous les narines, mais les os nasaux au-dessus sont très étroits. Les fosses temporales unique situé à chaque côté de la tête sont très grandes et les bords forment de longs et minces arcs d'os. Comme chez les autres gorgonopsiens, Njalila possède de grandes canines en forme de lame, cependant, les incisives sont plus petites comparée aux autres membres du groupe[1].
Classification
Historique
L'espèce type du genre Njalila, N. nasuta, initialement attribuée à Dixeya, est nommée par le paléontologue allemand Friedrich von Huene en 1950 sur la base de fossiles trouvés en Tanzanie, au Malawi ainsi qu'en Zambie[2]. L'espèce type de Dixeya, D. quadrata, est reclassée plus tard comme une espèce d'Aelurognathus en 1970[3]. Bien qu'une deuxième espèce soit établie avant la révision, le nom de genre Dixeya est déjà considéré comme invalide car l'espèce type appartient à un autre genre. L'autre espèce de Dixeya, D. nasuta, n'étant pas considéré comme synonyme d'Aelurognathus, est placé dans le genre Arctognathus. De plus, comme seul le spécimen holotype de D. quadrata soit auparavant attribué à Aelurognathus, les autres spécimens de l'espèce sont considérés comme appartenant à Arctognathus[3].
Cependant, Dixeya nasuta possède de nombreuses caractéristiques non vues dans d'autres restes d'Arctognathus. La caractéristique la plus notable de ces spécimens est le museau pointu distinctif. Une deuxième espèce, N. insigna, est basée sur un crâne précédemment nommé Scylacops capensis. N. insigna a des arcs plus épais entre ses fosses, un crâne large postérieurement et un profil de museau légèrement arrondi[1].
Njalila est nommé d'après le Njalila, un affluent de la rivière Rhuhu en Tanzanie, la plupart des crânes attribués au genre ayant été trouvés dans cet endroit[1].
Phylogénétique
D'après la description publiée en 2007 par Eva Gebauer (d), Njalila appartient aux Gorgonopsidae, comme illustré dans le cladogramme ci-dessous[1] :
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Notes et références
Notes
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Njalila » (voir la liste des auteurs).
Références
- (en) E.V.I. Gebauer, « Phylogeny and evolution of the Gorgonopsia with a special reference to the skull and skeleton of GPIT/RE/7113 ('Aelurognathus?' parringtoni) », Tübingen, Eberhard-Karls Universität Tübingen, , p. 1–316
- (de) F. von Huene, « Die Theriodontier des ostafrikanischen Ruhuhu-Gebietes in der Tübinger Sammlung », Neues Jahrbuch für Geologie und Paläontologie, vol. 92, , p. 47–136
- Denise Sigogneau-Russell, « Révision systématique des gorgonopsiens sud-africains », Cahiers de Paléontologie, , p. 1–414
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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