Noalhat

Noalhat est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Noalhat

La mairie.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Thiers
Intercommunalité Communauté de communes Thiers Dore et Montagne
Maire
Mandat
Éric Cabrolier
2020-2026
Code postal 63290
Code commune 63253
Démographie
Population
municipale
239 hab. (2019 )
Densité 47 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 54′ 56″ nord, 3° 27′ 25″ est
Altitude Min. 275 m
Max. 356 m
Superficie 5,13 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Thiers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Maringues
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Noalhat
Géolocalisation sur la carte : France
Noalhat
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Noalhat
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Noalhat

    Géographie

    Lieux-dits et écarts

    Les Bruyères, Champfort, la Croix des Ferrats, Drevoux, la Gare, les Maraudons, Mataboul, la Meille, Péricou, le Rouger.

    Communes limitrophes

    Ses communes limitrophes sont[1] :

    Communes limitrophes de Noalhat
    Paslières
    Crevant-Laveine, Vinzelles
    Dorat

    Hydrographie

    La commune est traversée par la Dore[1].

    Transports

    La commune est desservie par la route départementale 44 reliant Puy-Guillaume à Dorat ; la D 44b dessert le bourg[1]. Il a existé une gare[2] sur la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Darsac fermée à tout trafic et déclassée.

    Urbanisme

    Typologie

    Noalhat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Thiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (57,1 %), zones agricoles hétérogènes (21,5 %), forêts (21,4 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Noalhat est un petit village rural sur lequel, en 1316, est attesté l'existence d'un prieuré. Géraud du Bois était prieur de Noalhat, fondé de pouvoirs de l'abbaye des bénédictins d'Issoire. En 1693, les révérends pères bénédictins d'Issoire possèdent le droit de justice dans le bourg. En 1723, le prieuré se compose de l'église, du cimetière, d'une grange et du presbytère dont une pièce sert d'auditoire pour la basse justice. Une ferme à colombier est datée de 1730. Sur la carte de Cassini de 1777, le village est signalé avec le signe paroisse sous le toponyme Noailhat.

    En 1797, le prieuré est vendu comme bien national et séparé en deux lots distincts : le premier lot comprend le presbytère et des terres, le second lot comprend la grange-étable et un jardin potager longeant le cimetière. Au début du XIXe siècle, le cimetière est transformé en place et une partie de la grange-étable est transformée en logement. A l'emplacement du jardin potager sont construites des écuries. À cette époque l'église est en ruine. Elle sera restaurée de 1852 à 1862 et un clocher sera construit en 1859.

    Vers 1880 est construite la voie ferrée et en 1882, une mairie-école.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Noalhat est membre de la communauté de communes Thiers Dore et Montagne[9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Thiers. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[10]. De 2010 à 2016, elle faisait partie de la communauté de communes entre Allier et Bois Noirs[11].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Thiers, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[9]. Jusqu'en , elle faisait partie du canton de Châteldon[12].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Maringues pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[9], et de la cinquième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[12].

    Élections de 2020

    Le conseil municipal de Noalhat, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[13] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[14]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des onze candidats en lice est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 55,37 %[15].

    Chronologie des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
      mars 2001 Maurice Maubert    
             
    mars 2014
    (réélu en 2020)
    En cours
    (au 27 août 2020)
    Éric Cabrolier[16],[17]   Programmateur CFAO[18]

    Autres élections

    Aux élections européennes de , les électeurs de la commune ont voté à 39,39 % pour la liste du Front national[19].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].

    En 2019, la commune comptait 239 habitants[Note 3], en diminution de 2,85 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    270315326351330315351360326
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    320306301306285302291289281
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    292277273229254237204180166
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    176158144126149160215218232
    2015 2019 - - - - - - -
    247239-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église.

    L'église Notre-Dame fait partie d'un ancien prieuré de bénédictins, composé à l'origine d'un cimetière, un presbytère, une grange-étable et un jardin. L'église est datée de 1690. Elle est restaurée entre 1852 et 1862, et un clocher en arcade est construit en 1859. En 1797, après la Révolution, le prieuré est vendu comme bien national et largement remanié : le cimetière, le jardin et la grange-étable sont respectivement transformés en place, en écurie et en logement. L'église en ruine est restaurée plus tard mais ce n'est que fin XIXe - début XXe qu'elle est de nouveau ouverte au culte.

    Divers

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Carte de Noalhat sur le site Géoportail de l'IGN (consulté le ).
    2. Gare de Noalhat sur massifcentralferroviaire.com.
    3. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Thiers », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
    9. « Commune de Noalhat (63253) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    10. « CC Thiers Dore et Montagne (No SIREN : 200070712) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
    11. « CC Entre Allier et Bois Noirs (No SIREN : 200023489) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
    12. « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
    13. Article L. 252 du Code électoral.
    14. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1 000 habitants », sur vie-publique.fr, .
    15. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    16. Liste des maires 2014 [PDF], site de la préfecture du Puy-de-Dôme (consulté le 2 juin 2014).
    17. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
    18. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 31 (édition du Puy-de-Dôme).
    19. « Résultats des élections européennes 2014 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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