Nurlu

Nurlu est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Nurlu

La mairie-école.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité CC de la Haute Somme
Maire
Mandat
Pascal Douay
2020-2026
Code postal 80240
Code commune 80601
Démographie
Gentilé Nurlusiens
Population
municipale
373 hab. (2019 )
Densité 57 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 00′ 27″ nord, 3° 01′ 14″ est
Altitude Min. 115 m
Max. 154 m
Superficie 6,53 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Péronne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Péronne
Législatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Nurlu
Géolocalisation sur la carte : France
Nurlu
Géolocalisation sur la carte : Somme
Nurlu
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Nurlu

    Géographie

    Nurlu est un village agricole situé à moins de 10 km au nord-ouest de Péronne, sur un plateau argileux au sous-sol calcaire[1].

    Aucun cours d'eau n'arrose la commune. La nappe d'eau se trouve à environ 55 m de profondeur[1].

    Communes limitrophes


    Urbanisme

    Typologie

    Nurlu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Péronne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 52 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (89,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (92,6 %), zones urbanisées (7,4 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Le village s'est nommé Nueslus, Nullus et Noerlus[1],[9].

    Son nom pourrait signifier nouveau lieu ou lieu planté de noyers[1].

    Histoire

    • La voie romaine de Paris à Lille, voie secondaire correspondant à une ancienne route nationale, passait par Nurlu[1].
    • Au XIIe siècle, les de Nurlu sont cités comme seigneurs[1].
    • Le village a appartenu à l'abbaye Saint-Sauveur de Ham puis aux religieux du Mont Saint-Quentin qui l'échangent au XVIe siècle contre des possessions en Flandres[1].
    • En 1577, les seigneurs de Manancourt achètent le village aux religieux[1].
    • 1849 : comme dans toutes les communes de France, la population masculine majeure put, pour la première fois, aller voter grâce à l'instauration du suffrage universel.
    Voici la répartition (en nombre) de quelques patronymes des électeurs :
    Abart, 1
    (saisie non exhaustive !)
    • En 1899, le propriétaire du château est le prince de Léon qui détient également 71 ha de terres[1].

    À cette époque, bien que mal rétribué, le tissage fait encore partie des activités locales[1].

    • À la fin du XXe siècle, une carrière à chaux et une briqueterie sont exploitées sur la commune[1].
    • Une usine de fabrication de gaze à bluter a employé de nombreux ouvriers au début du XXe siècle[10].
    • À la fin des années 1960, le village, ayant longtemps appartenu administrativement au canton de Roisel, est rattaché au canton de Péronne.
    • En 2012, deux incendies importants se déclarent sur un site de traitement de déchets ménagers[10].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1850 1888 Jules Hocquet[11]    
    1888 1912 Léonce Hocquet[11]    
    1912 1936 Maurice Hocquet[12]    
    1936 1978 André Hocquet[12]    
    1978   Emile Terrien    
    1990   Georges Mascré    
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mai 2020[13] Alain Baudlot[14]    
    mai 2020[15] En cours
    (au 8 octobre 2020)
    Pascal Douay    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].

    En 2019, la commune comptait 373 habitants[Note 3], en diminution de 9,25 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    604643723663767771803839882
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    872914897888954926916900858
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    805762738446539524502478522
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    477456410363347378374373399
    2017 2019 - - - - - - -
    387373-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église, reconstruite par l'architecte Louis Faille, dont les vitraux sont l'œuvre de Louis Barillet.
    • Chapelle Saint-Joseph. Construite en 1890, c'est la seule bâtisse du village qui soit sortie indemne de la Grande Guerre[20].
    • Mairie-école, reconstruite aussi par l'architecte Louis Faille.
    • La demeure de l'architecte Louis Faille, située au cœur du village.

    Personnalités liées à la commune

    Louis Faille (1881-1938). Architecte natif et habitant de la commune. Il y reconstruisit à la suite de la Première Guerre mondiale, l'église du village ainsi que les bâtiments communaux, et sa propre demeure.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur, M. Gamain, 1899, Archives départementales de la Somme, Amiens.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Péronne », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Lire en ligne la notice réalisée par l'instituteur, sur le site des archives départementales.
    10. Le village de Nurlu.
    11. « Nurlu, une affaire de famille : Nurlu a ceci de particulier que durant quatre générations, les maires élus étaient issus de la même famille », sur http://villagedenurlu-somme.over-blog.com, (consulté le ).
    12. « Nurlu, une affaire de famille 2/2 : Nurlu a ceci de particulier que durant quatre générations, les maires élus étaient issus de la même famille », sur http://villagedenurlu-somme.over-blog.com, (consulté le ).
    13. « Alain Baudlot ne se représentera pas au poste de maire de Nurlu », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Souffrant, Alain Baudlot, 77 ans, ne se représentera pas aux prochaines élections municipales ».
    14. Romain Michelot, « Alain Baudlot, ancien maire de Nurlu, est décédé », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Conseiller municipal de 1989 à 2001, puis maire de Nurlu de 2001 à 2020, Alain Baudlot avait reçu la médaille d’honneur régionale, départementale et communale échelon Vermeil pour ses trente et un ans de bons et loyaux services auprès des habitants de sa commune ».
    15. « Un premier mandat de maire pour Pascal Douay à Nurlu », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Après trois mandats de maire, Alain Baudlot a décidé de passer le relais à son premier adjoint Pascal Douay élu depuis 1989. Il a été investi samedi 23 mai ».
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    20. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 257 (ASIN B000WR15W8).
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