Oignies (Pas-de-Calais)

Oignies (prononcer [wani]) est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Oignies.

Ne doit pas être confondu avec Wahagnies.

Oignies

La fosse 9 et 9 bis.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Lens
Intercommunalité Communauté d'agglomération d'Hénin-Carvin
Maire
Mandat
Fabienne Dupuis-Merlevede
2020-2026
Code postal 62590
Code commune 62637
Démographie
Gentilé Oignienois
Population
municipale
9 993 hab. (2019 )
Densité 1 810 hab./km2
Population
agglomération
552 694 hab.
Géographie
Coordonnées 50° 28′ 12″ nord, 2° 59′ 40″ est
Altitude Min. 23 m
Max. 33 m
Superficie 5,52 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Douai-Lens
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Hénin-Beaumont-1
Législatives Onzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Oignies
Géolocalisation sur la carte : France
Oignies
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Oignies
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Oignies
Liens
Site web oignies.fr

    La commune fait partie de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin qui regroupe 14 communes et compte 126 509 habitants en 2018.

    La ville est située dans le Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. La dernière gaillette de charbon du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais remonte par la fosse 9 - 9 bis le .

    Géographie

    Localisation

    Oignies est située à seize kilomètres de Lens et à vingt kilomètres de Lille. Elle est également située au cœur de l'ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. La ville est entourée par Carvin, Courrières, Libercourt, Dourges, Ostricourt et Wahagnies, mais aussi Hénin-Beaumont même si aucune route ne relie les deux villes.

    Oignies s'étend sur 552 hectares dont 372 sont urbanisés. Le sous-sol de la ville est carbonifère. À la place de l'église, dans le centre-ville, l'altitude du sol est de 29 mètres.

    Milieux naturels et biodiversité

    Le parc des Hautois est un parc appartenant au département du Pas-de-Calais. Il s'étend sur plus de quarante hectares, et possède un étang de treize hectares. Le parc a deux entrées principales[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Cité minière de la Compagnies des mines de Dourges, dite « Declercq ».

    Oignies est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes[5] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (91,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (76,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (63,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (13,5 %), terres arables (8,6 %), forêts (0,2 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Division de la commune

    Oignies est divisée en plusieurs quartiers. Un quartier est séparé du centre-ville à cause de la ligne Paris - Lille. Les cités sont la cité Declercq, la cité de la Justice, la cité des Bonniers, la cité du Moulin, la cité de l'Empire, la cité des Têtes, la cité de la Chapelle, la cité des Beaux Sarts, la cité Quintiche.

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 4 397, alors qu'il était de 4 258 en 2013 et de 4 116 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 92,3 % étaient des résidences principales, 0,1 % des résidences secondaires et 7,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 83,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 14,9 % des appartements[I 2].

    Le parc de sociaux sociaux représente une part importante de l'ensemble des résidences principales de la ville, sans doute liée à la présence d'anciennes cités minières reclassées juridiquement en HLM. Leur nombre s'élevait à 653 en 2008 (16,4 % des résidences principales) en 2008 et se monte à 1 451 en 2018[I 3].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Oignies en 2018 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,1 %) inférieure à celle du département (6,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 41,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (38 % en 2013), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Oignies en 2018.
    Typologie Oignies[I 1] Pas-de-Calais[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 92,3 86 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,1 6,4 9,7
    Logements vacants (en %) 7,6 7,6 8,2

    Voies de communication et transports

    L'autoroute A1 passe à travers le terrain de la commune, pour y accéder, il faut prendre la sortie 18 (Carvin - Libercourt - Oignies). En arrivant de l'autoroute A1 depuis Paris, il est également possible de prendre l'autoroute A21 direction Douai et de prendre la première sortie, la 18 puis prendre les départementales 160 puis 306.

    Comme toutes les villes de la communauté d'agglomération d'Hénin-Carvin, Oignies est desservie par les transports en commun de Lens-Béthune Tadao. Seules les lignes 16, 56, 71 et 73 traversent la ville. Les quatre lignes passent par la commune limitrophe Libercourt, la ligne 16 passe par Lens, la ligne 56 par Carvin, la 71 par Lille et 73 par Hénin-Beaumont[12]. Oignies ne possède pas de gare à son nom, la plus proche est celle de Libercourt qui est desservie par le TER Nord-Pas-de-Calais et qui donne sur Lille, Lens et Douai.

    L'aéroport le plus proche est celui de Lille-Lesquin dans la ville de Lesquin. En termes de voies fluviales, le canal de la Deûle fait office de frontière entre les villes d'Oignies et de Courrières.

    Histoire

    Antiquité

    La ville d'Oignies semble avoir été habitée dès les premiers siècles de l'ère chrétienne. Son nom d'alors était Ongniacume[13].

    Moyen Âge

    Bertrand d'Ongnies (Oignies) , Colart d'Ongnies dit "Estourdi", Dreux d'Ongnies combattent et trouvent la mort lors de la bataille d'Azincourt en 1415[14].

    En 1481, Jean d'Ongnies, seigneur d'Ongnies, époux de Marie de Ghistelles (grande famille de Belgique), détient le fief noble de la Seigneurie et Vierschaere de Merckeghem, dépendant de la châtellenie de Bourbourg, mais située dans la châtellenie de Cassel. Il la cède à Jean d'Ongnies, fils du seigneur de Watten, puis elle passe en 1532 à messire Louys van Ongnies, prêtre, ensuite à Marguerite d'Ongnies, épouse de Philippe I de Merode, dynastie princière originaire de Rhénanie (Allemagne) lequel décède en 1625. Elle passe alors dans la Maison de Merode[15].

    Époque moderne

    En 1665, un François Alexandre d'Oignies (également dit Ongnies), baron de Courrières, marié à Angéline de Bryas, est détenteur d'une seigneurie dans la châtellenie de Bourbourg, seigneurie héritée par sa femme de son frère Albert de Bryas.

    Lui succède en 1688 son fils François Joseph d'Ongnies, seigneur d'Ennin (Hénin-Liétard ?) et de Jacquemart.

    Est ensuite retrouvé en 1724 François Joseph d'Oignies, baron de Courrières, puis son fils François Joseph, baron de Robecq, frère de Louis Théodore d'Oignies, baron d'Oignies, prêtre de Saint-Donat de Bruges (cathédrale Saint-Donatien de Bruges)[16].

    Exploitation charbonnière

    Monument à la mémoire de Mme De Clercq à Oignies.

    C'est dans le parc du château de Mme De Clercq-Crombez que le , l'ingénieur Mulot découvre du charbon, une aubaine pour la région qui développera ensuite l'industrie minière. C'était la première découverte du charbon dans le département[13].

    Sur le territoire d'Oignies, deux compagnies minières ont exploité le charbon, la Compagnie des mines d'Ostricourt, qui y exploitait sa fosse 2 et la Compagnie des mines de Dourges, pour sa fosse 9.

    Elle est fondée à Oignies le long de la route de Libercourt en 1860. Le carreau de la Fosse 2 est un point névralgique pour la Compagnie des mines d'Ostricourt, puisque c'est sur ce site que furent construits les Grands Bureaux, siège de l'administration de la Compagnie et les importants Ateliers Centraux pour l'entretien, la réparation ou la construction de toutes pièces métalliques, composants électriques, machines, matériels en usage au fond ou au jour, des installations industrielles de la Compagnie.

    À partir de 1937, la Compagnie décide de faire de son puits no 2, son principal puits d'extraction. Il devint alors un Grand Siège. Le puits fut réalésé pour atteindre un diamètre de 5,30 m.

    Première Guerre mondiale

    Pendant la Première Guerre mondiale, la ville est occupée par les Allemands. Ces derniers détruisent la ville et les mines de charbons en , un peu avant leur retrait du territoire.

    En 1919, Oignies avait vu l'arrivée de Georges Clemenceau qui vint remettre la Croix de guerre.

    Immigration polonaise

    La commune d'Oignies a accueilli, comme de nombreuses autres du bassin minier régional, des mineurs et leurs familles venus dans le cadre de l'immigration polonaise dans le Nord de la France dans les années 1920.

    Seconde guerre mondiale

    Au cours de la Bataille de France, au début de la Seconde Guerre mondiale, Oignies subit de cruelles exactions de la part de l'armée allemande. Les 26, 27 et , des soldats allemands incendièrent 380 maisons et tuèrent 80 civils en vengeance de la résistance des troupes françaises au Pont de la Batterie. Entre le et le , la ville fut occupée une nouvelle fois par les troupes allemandes.

    Non loin, à la fosse 7 de la Compagnie des mines de Dourges, que la grève patriotique des cent mille mineurs du Nord-Pas-de-Calais de mai-juin 1941 a démarré, avec Emilienne Mopty et Michel Brulé (1912-1942), privant les Allemands de 93.000 tonnes de charbon pendant près de 2 semaines[17].

    C'est l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation nazie en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en 3 vagues, la déportation de 270 personnes[18], 130 mineurs étant par ailleurs fusillés à la Citadelle d'Arras. Après-guerre, la commune est aussi au centre de trois événements nationaux, la "bataille du charbon" (1945-1947), suivie des grève des mineurs de 1947 et celles de 1948.

    Après-guerre

    Le , Vincent Auriol, président de la république, accompagné de François Mitterrand, ministre des anciens combattants, remit à la commune la Croix de guerre 1939-1945 et inaugura le mausolée à la mémoire des 80 fusillés du et déclara Oignies « Ville Martyre »[13].

    Modernisation des installations après la Seconde Guerre mondiale

    Fosse 2 de Oignies dans les années 1950.

    Les travaux de modernisation entrepris dans les années 1930 sont ralentis pendant la Seconde Guerre mondiale et seulement achevés en 1950. Une nouvelle machine à vapeur, la plus puissante de France, est aussi installée. Un nouveau chevalement à poutrelles à treillis de 55 mètres est installé en 1947-1948. La concentration des fosses 1, 3, 5 et 6 de l'ancienne compagnie est effective en 1950.

    Les ateliers furent ensuite repris par les Houillères Nationalisées en 1946, HBNPC, Groupe d'Oignies.

    Elle est équipée de berlines de 2 700 litres, d'un lavoir à grains, de deux lavoirs à fines, d'un criblage et d'une usine à boulets situés à proximité de la voie ferrée SNCF. Un téléphérique est installé pour la mise à terril.

    Fin de l'exploitation charbonnière

    En 1976, la fosse 2 cesse son activité. les derniers mineurs sont mutés à la fosse 9. Le puits n° 2 est remblayé en 1977 (505 mètres de profondeur). La cheminée de 94,60 mètres tombe en 1977 mais le chevalement résiste jusqu'en 1980. Il sera démoli en deux fois, la partie haute, puis le faux-carré. Certains bâtiments sont encore visibles en 2001, le logement du garde, les bains douches, bureaux, garages, ateliers, poste de transformation et la salle des machines, conservée avec la machine d'extraction restaurée par l'Association du Centre de la Mine et du Chemin de Fer. Un musée permet de la découvrir.

    Le , la dernière gaillette de charbon est remontée à la fosse 9 / 9 bis de Oignies. Cet événement très médiatisé marquera la fin de l'extraction minière dans le Nord de la France.

    Après la fermeture des mines

    Après la fermeture des mines, les installations sont toutes démantelées et démolies sauf le carreau du 9 - 9 bis qui est réaménagé dans les années 2000 pour devenir un site de tourisme industriel et musical. Le Métaphone est inauguré le vendredi sur le site de la fosse. Un écoquartier doit également s'y reconstruire[19].

    Le , un attentat est déjoué dans le train Thalys no 9364 à hauteur de Oignies[20].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    Oignies est située depuis 1962 dans l'arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais. Auparavant, elle était rattachée à l'arrondissement de Béthune.

    Commune et intercommunalités

    La commune est membre de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin créée en 2001 et qui succédait au district d'Hénin-Carvin, créé en 1968 et dont elle était déjà membre.

    Circonscriptions administratives

    La commune faisait partie de 1793 à 1982 du canton de Carvin, année où elle intègre le canton de Courrières[21]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est désormais rattachée au canton d'Hénin-Beaumont-1.

    Circonscriptions électorales

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la onzième circonscription du Pas-de-Calais depuis le redécoupage des circonscriptions législatives françaises de 2010.

    Élections municipales et communautaires

    Le second tour des élections municipales de 2020 a lieu le . La liste du Rassemblement national perd lors de ce second tour[22]

    Liste des maires

    Liste des maires depuis la Libération
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1977 1995 Constant Dufour PCF  
    11 juin 1995 11 octobre 2017[27] Jean-Pierre Corbisez[28],[29] PS Attaché parlementaire
    conseiller général de Courrières (2001 → 2015)
    Président de la CA Hénin-Carvin (2008 → 2017)
    Sénateur du Pas-de-Calais (2017 → )
    Démissionnaire à la suite de son élection comme sénateur
    11 octobre 2017 En cours
    (au 10 juillet 2020)
    Fabienne Dupuis-Merlevede PS Cadre de la fonction publique
    Élue pour le mandat 2017-2020[30]
    Réélue pour le mandat 2020-2026[31]

    Jumelages

    La commune est jumelée avec :

    Jumelages et partenariats d’Oignies.
    VillePaysPériode
    Buxton[32]Royaume-Unidepuis
    Mutterstadt[32]Allemagnedepuis

    Équipements et services publics

    Enseignement

    L'école Pantigny.

    Oignies se situe dans l'académie de Lille, et, en 2011, elle administre quatre écoles maternelles (Jacques-Brel, Jean-de-la-Fontaine, Pauline-Kergomard et Louise-Michel) et quatre écoles élémentaires publiques (Savary-Bouquet, Georges-Brassens, Pierre-Brossolette, André-Pantigny). Oignies dispose également d'un établissement privé, Sainte-Henriette, regroupant les deux parties du secteur élémentaire[33].

    Toujours en 2011, le département gère le collège Louis-Pasteur. La région y gère le lycée professionnel Joliot-Curie. Le collège, ainsi que la partie SEGPA, est classé zone d'éducation prioritaire. Le lycée est, quant à lui, noté comme « sensible »[34].

    Santé

    L'ancien château de Mme De Clercq est un centre de réadaptation fonctionnelle.

    En 2011, la commune compte douze médecins généralistes[35].

    Le centre hospitalier le plus proche est celui d'Hénin-Beaumont. L'ancien château de Mme de Clercq a d'abord reçu les accidentés des mines, pour devenir un centre de rééducation des opérés cardiaques et orthopédiques. Il est dirigé par l'AHNAC[36].

    La commune possédait, avec la commune voisine Libercourt, la clinique Anquetil, qui faisait partie du service public hospitalier le [37].

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Oigninois. La devise de la ville est « Oignies bouge la vie », devise imaginée par le conseil municipal des jeunes. Cette commune est célèbre pour avoir vu naître deux grands champions d'athlétisme : Michel Jazy et Guy Drut.

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[38],[Note 4]

    En 2019, la commune comptait 9 993 habitants[Note 5], en augmentation de 2,89 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1261 1911 2431 3011 4041 3981 4511 5231 360
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4281 7401 8001 7851 9111 7001 6822 4393 212
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 4334 0504 3073 8016 1766 8776 9987 3177 931
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    11 34012 56311 64910 54610 66010 53110 5009 8619 692
    2019 - - - - - - - -
    9 993--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 4 706 hommes pour 5 135 femmes, soit un taux de 52,18 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[40]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,5 
    6,0 
    75-89 ans
    12,2 
    14,3 
    60-74 ans
    15,6 
    21,2 
    45-59 ans
    19,8 
    18,8 
    30-44 ans
    17,0 
    18,6 
    15-29 ans
    16,6 
    20,7 
    0-14 ans
    17,3 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[41]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,5 
    5,4 
    75-89 ans
    8,9 
    15,9 
    60-74 ans
    17,3 
    20,2 
    45-59 ans
    19,4 
    19,1 
    30-44 ans
    18,2 
    18,6 
    15-29 ans
    16,3 
    20,3 
    0-14 ans
    18,3 

    Sports et loisirs

    La commune dispose dans le site du stade municipal "Guy-Drut" d'une piste d'athlétisme synthétique, une aire de lancers, deux terrains de football en gazon et un terrain en synthétique. Également dans le stade, le complexe Coubertin est doté d'une salle multi-sports avec tribune, d'un dojo et d'une salle de tennis de table. À cela s'ajoutent les salles Lemaire et Léon Kaczmarek, la salle de musculation Gilbert-Bouleux, une halle de tennis et deux courts en terre battue[42].

    Le stade municipal est renommé le stade municipal Guy-Drut le en hommage à Guy Drut, athlète formé à l'Étoile Oignies Athlétisme et champion olympique du 110 mètres haies en 1976 à Montréal[43].

    Hors du stade municipal, la commune comporte cinq salles polyvalentes (Michel-Jazy, Joliot-Curie, Jean-Bouchard, Lebas et Pantigny), deux terrains de football, dont un à côté de la salle Bouchard, un boulodrome[42].

    Tous les ans, en avril, le VTT-Club d'Oignies organise la Rando des Terrils. Elle offre à tous les participants un voyage à travers le bassin minier. Les randonneurs sillonnant les chemins peuvent admirer des chevalements, des terrils, des cités minières et des sites reconvertis après la fermeture des houillères. Cette randonnée est dédiée à la mémoire de celles et ceux qui ont construit ce paysage.

    Cultes

    Vue du clocher de l'église Saint-Joseph.

    Médias

    Le quotidien régional La Voix du Nord publie une édition locale pour la communauté d'agglomération d'Hénin-Carvin, ajoutée à celle du Communaupole de Lens-Liévin.

    Les habitants d'Oignies reçoivent, outre certaines stations de radio nationales, les programmes de Nostalgie Lens et de Chérie FM Haut de France[44]. Elle reçoit également des radios régionales comme Fréquence Horizon, Métropolys, Contact et Mona FM.

    La ville est couverte par les programmes de France 3 Nord-Pas-de-Calais et les chaînes nationales de la TNT. Elle reçoit également la chaîne régionale Wéo. Elle est en outre, le siège d'I.L.TV. (Information Locale Télévision et Vidéo), la chaîne de l'agglomération Hénin-Carvin.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    Le revenu moyen par ménage oigninois est de 11 756  par an, ce qui est très inférieur à la moyenne nationale de 15 027  par an[45][Quand ?].

    Emploi

    Pour une population totale de 10 530 en 1999, la population active de la commune est de 3 662 habitants[46]. Le taux d'activité entre 20 et 59 ans est de 71 % sachant que la moyenne nationale est de 82,2 %. On dénombre 842 chômeurs en 1999, soit un taux de chômage s'élevant à 23 %, nettement plus élevé que la moyenne nationale qui est quant à elle de 12,9 %. Le pourcentage d'actifs est de 34,8 % contre 45,2 % au niveau national. Il y a 16,9 % de retraités, 29,4 % de jeunes scolarisés et 19 % d'autres personnes sans activité[46]

    Répartition des emplois par domaine d'activité

      Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
    Oignies 0,2 % 6 % 4,6 % 16,9 % 34,4 % 37,9 %
    Moyenne nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
    Sources des données : INSEE[45]

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Fosse no 9 de la Compagnie des mines de Dourges, à Oignies.
    Clocher de l'église Saint-Barthélémy.
    • L'ancienne fosse De Clercq-Crombez (fosse n° 9-9 bis) inscrite aux monuments historiques le et classée au Patrimoine le [47].
    • L'ancienne fosse n° 2 de la compagnie des mines d'Ostricourt[48].
    • Château de Mme de Clercq (née Henriette Crombez) et le monument à la découverte du charbon (avec un médaillon de Mme de Clercq sur l'obélisque) classé aux monuments historiques et au patrimoine mondial de l'Unesco (site n° 41, dans le parc).
    • Église Saint-Barthélémy construite au XIIe siècle, elle a connu des transformations au XVIe siècle, puis, menaçant ruine, elle fut entièrement reconstruite de 1857 à 1861 par l'architecte diocésain Alexandre Grigny. Les quatre statues des Évangélistes[49] et l'orgue[50] sont classés.
    • La commune dispose d'un mausolée érigé à la mémoire de ses enfants martyrs lors des massacres des 26, 27 et , inauguré le par Vincent Auriol, président de la République.
    • Cité-jardin Declercq, inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco.
    • Cité des Bonniers, inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco.
    • Dispensaire de la Société de Secours Minière, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco.

    Patrimoine culturel

    Le Multi Jazz Festival est un festival créé en 2002 par William Houssoy, directeur de l'école de musique d'Oignies. Il se déroule en quatre jours aux rythmes du swing.

    Personnalités liées à la commune

    • Martin Jean François de Carrion de Loscondes (1762-1824 à Oignies), général des armées de la République.
    • Mme de Clercq (1812-1878), née Henriette-Aline-Françoise-Ghislaine Crombez le 5 juillet 1812 à Tournai et morte le 10 février 1878 à Oignies, est une propriétaire, châtelaine et bienfaitrice de la ville d'Oignies. Propriétaire de mines.
    • Gervais Martel, né à Oignies en 1954, homme d'affaires français, président du club de football Racing Club de Lens de 1988 à 2012 puis de 2013 à 2017.
    • Patrick Pelata, né aux Pujols (Ariège) en 1955, directeur général de Renault depuis 2008
    • Michel Jazy, né à Oignies, rue Pasteur en 1936, fils et petit-fils de mineurs polonais, a vécu à oignies jusque ses 14 ans avant de déménager en région parisienne et devenir un athlète international en course de demi-fond, fond. A joué au football au club local oignignois (assb oignies)
    • Guy Drut, né à Oignies, rue Pasteur en 1950, sportif (athlète international sur 110 m haies et perche) champion olympique à Montréal, devenu par la suite homme politique.
    • Simon Zimny, international français de football, né le 18 mai 1927 à Divion, il a joué au football dans le club local de l'ASSB Oignies puis Noeux et Reims.
    • Edmond Jaruzewski, ancien joueur professionnel au Club olympique Roubaix-Tourcoing, né à Oignies en 1931[51].
    • Laurence Duquenoy, internationale en athlétisme (course de fond et cross) , née à Noyelles-Godault et licenciée à l'Etoile Oignies Athlétisme durant toute sa carrière internationale

    Héraldique

    Oignies
    Blason
    De sinople à la fasce d’hermine[52].
    Ornements extérieurs
    Croix de guerre 1914-1918 (1919)
    Croix de guerre 1939-1945 (France) (1948)
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Regards sur Mai 40, Ouvrage en collectif de la Société de recherches historiques de Carvin, sous la direction d'Arsène Duquesne[réf. incomplète]

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Caboche, élu sur la liste du parti SFIO, en fut exclu i et par la suite fonda un groupe " socialiste independant"
    4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « Oignies en balade », Site de la mairie (consulté le ).
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Douai-Lens », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Lille (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. Transports en commun, site officiel (page consultée le 18 août 2008)
    13. Histoire locale, site de la mairie (page consultée le 18 août 2008)
    14. « Azincourt 1415 : d'où venaient les chevaliers français morts à la bataille ? ».
    15. Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la châtellenie de Bourbourg, Couejerque-Branche, Galaad Graal, , p. 243.
    16. Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la châtellenie de Bourbourg, Coudekerque-Branche, Galaad Graal, , p. 119.
    17. "Chronique de la grève des mineurs du Nord/Pas-de-Calais (27 mai - 6 juin 1941)" par Etienne Dejonghe, Maître de conférences à l'Université de Lille III et président du Conseil scientifique de l'Association "Mémoire de l'Occupation et de la Résistance en Zone interdite", dans la Revue du Nord en 1987
    18. « Grève des mineurs du Nord-Pas-de-Calais », Chemins de Mémoire (consulté le )
    19. « De l'éco quartier au grand paysage, quelle équité territoriale en métropole diffuse ? », sur eurometropolis.eu.
    20. « Attentat dans un Thalys: Le scénario de l'attaque déjouée minute par minute » », sur 20 Minutes avec AFP, (consulté le ).
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    22. Laurent Decotte et Sébastien Leroy, « Aubry sur le fil, Bruay au RN et autres leçons », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24269, , p. 2-3.
    23. « Louis, Constantin, Henri, François-Xavier de Clercq (1837-1901) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
    24. « Constand Louis Joseph CABOCHE », sur https://gw.geneanet.org (consulté le ) « Sources  : Arch. Dép. Pas-de-Calais, M 2373 et 1 Z 1092. - Renseignements fournis par la mairie d'Oignies ».
    25. Philippe Roger, « La commission administrative et le conseil départemental du Pas-de-Calais de 1940 à 1944 : sélectionner un personnel politique et gérer un département au temps de l’État français », Revue du Nord, vol. 2014/4, no n°407, , p. 877-916 (lire en ligne, consulté le ) sur Cairn.info.
    26. « Journal officiel de l’État français. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
    27. Pascal Wallart, « Trois sénateurs sur le territoire… dont un à la succession très convoitée ! : Grande première que cette nouvelle donne politique envoyant au sénat Dominique Watrin, Sabine Van Heghe et un Jean-Pierre Corbisez qui va se démettre de 2 mandats très convoités, dont celui de président de la CAHC », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    28. « Municipales à Oignies : « Dynamiques avec vous », le nouvel élan de Jean-Pierre Corbisez et ses colistiers : Le premier magistrat oigninois brigue un 4e mandat à la tête de la commune sous l’étiquette PS. En poste depuis 1995, Jean-Pierre Corbisez souhaite poursuivre la politique qu’il mène depuis dix-neuf ans tout en proposant un programme à taille humaine, au plus près des attentes de ses administrés », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    29. « Oignies: Jean-Pierre Corbisez repart à la tête d’une équipe de transition », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    30. Isabelle Conynck, « Fabienne Dupuis succède à Jean-Pierre Corbisez et devient la première femme maire de la commune : Sénateur depuis fin septembre, Jean-Pierre Corbisez a démissionné de son fauteuil de maire en vertu de la loi sur le non-cumul des mandats. Élue samedi par le conseil municipal, Fabienne Dupuis lui succède et devient la première femme maire d’Oignies », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ) « C’est un « moment très fort  » pour celle qui a occupé depuis 2001 différentes fonctions au sein de l’équipe municipale  : conseillère déléguée à la politique de la ville, adjointe aux affaires scolaires et périscolaires, et depuis 2014, première adjointe aux finances et au personnel ».
    31. « Oignies : Fabienne Dupuis l’emporte largement face au candidat RN : La maire sortante, Fabienne Dupuis a remporté ce second tour avec 62,40 % des suffrages. La tête de liste RN, François Vial, son seul concurrent, n’a donc pas réussi à faire la différence, mais regagne son siège à la communauté d’agglomération d’Hénin-Carvin qu’il avait perdu en 2018. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    32. « https://pastel.diplomatie.gouv.fr/cncdext/dyn/public/atlas/rechercheAtlasFrance.html?criteres.collectiviteId=24743 »
    33. « Scolaire et para scolaire », Site de la mairie (consulté le ).
    34. « Établissements Sensible et ZEP », Académie de Lille (consulté le ).
    35. « Médecins généralistes Oignies », Doctoralia France (consulté le ).
    36. « Monuments oigninois », Site de la mairie (consulté le ).
    37. « Journal officiel de la République française », Legifrance, (consulté le ).
    38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    40. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Oignies (62637) », (consulté le ).
    41. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
    42. « Sport », Site de la mairie (consulté le ).
    43. Odile Senellart, « Guy Drut inaugure ce samedi un stade à son nom à Oignies », sur www.francebleu.fr, (consulté le ).
    44. « Liste des fréquences radio », sur le site du Conseil supérieur de l'audiovisuel (consulté le ).
    45. Données démographiques d'après l'INSEE publiées par linternaute - Emploi
    46. « Fiche emploi pour Oignies », journaldunet, Données INSEE (consulté le ).
    47. Notice no PA00108468, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    48. Notice no PA62000074, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    49. Notice no PM62001756, base Palissy, ministère français de la Culture.
    50. Notice no IM62001659, base Palissy, ministère français de la Culture.
    51. Coret Genealogie, « Décès Edmond Jaruzewski le 1 mars 2004 à Libercourt, Pas-de-Calais, Hauts-de-France (France) », sur Archives Ouvertes (consulté le )
    52. « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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