Ouagne
Ouagne est une commune française, située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté.
Ouagne | |||||
La mairie en 2016. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Nièvre | ||||
Arrondissement | Clamecy | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Haut Nivernais-Val d'Yonne | ||||
Maire Mandat |
Bruno Millière 2020-2026 |
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Code postal | 58500 | ||||
Code commune | 58200 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
149 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 13 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 23′ 53″ nord, 3° 29′ 45″ est | ||||
Altitude | Min. 157 m Max. 235 m |
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Superficie | 11,72 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Clamecy (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Clamecy | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
La commune d'Ouagne est traversée par le Beuvron, affluent de l'Yonne.
La région est particulièrement propice à l'élevage de bovins (race charolaise) car la vallée du Beuvron offre de riches pâturages, de Saint-Révérien au sud à Clamecy au nord.
Une bonne partie du territoire de la commune est couvert de forêts ; la Nièvre dans son ensemble est d'ailleurs l'un des départements les plus forestiers de France.
Ces forêts qui entourent le village donnent à la fois une impression d'isolement et de charme bucolique.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Ouagne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clamecy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55,2 %), terres arables (26,3 %), prairies (15 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
On relève les formes suivantes du nom de la commune : Voisna en 1144, Le Vaigne en 1404, Wagnia en 1535, Ouaigne en 1507, Le Ouagnes en 1643, Ouayne en 1677, Vouagne en 1696, Vouaigne en 1698 et Vagina en 1716[8].
Les rues du village jusqu'à très récemment ne portaient pas de nom.
Histoire
- Le territoire garde des traces des anciennes forges (nombreux résidus de fonderie) qui se sont développées dès l'époque gallo-romaine.
- Des restes humains découverts au centre du village à l'occasion de travaux de voirie dans les années 1950 attestent de la présence d'un cimetière aujourd'hui abandonné.
- La première mention du village remonte à 1144 : Voisna.
- En 1662, Nicolas Denohe, curé d’Ouagne, porte plainte contre le curé de Rys et Dominique de Longueville, seigneur de Champmorot, pour voies de fait contre les habitants venus à l’église assister à la messe[9].
- En 1906[10], le nombre d'habitants de Ouagne, qui compte 98 maisons, s'élève à 303 individus. La commune compte un curé, un instituteur, cinq cantonniers, un garde champêtre et quatre gardes particuliers. Les commerçants sont moins de dix : 4 aubergistes, 3 épiciers ou épicières et 1 coiffeur. Les artisans sont beaucoup plus nombreux : 6 maçons, 5 maréchaux-ferrants, 5 charrons, 3 vanniers, 2 meuniers, 2 sabotiers, 2 tisserands, 2 menuisiers, 1 chiffonier, 1 farinier , 1 charretier et, dans la population féminine, 7 couturières et 1 blanchisseuse. Le château emploie une main-d’œuvre importante : 3 cuisinières, 3 femmes de chambre, 2 valets de chambre, 2 cochers, 1 régisseur, 1 gouvernante, 1 lingère, 1 piqueur, 1 basse-courier[11] et 1 jardinier. La catégorie socioprofessionnelle la plus représentée est celle des domestiques (19, dont 17 domestiques agricoles et 2 servantes), suivis par les cultivateurs (17), les bûcherons (15), les journaliers agricoles (5), les fermiers (5), les jardiniers (3), les vignerons (2) et les bergers (2). On recense également dans la commune 1 « propriétaire-rentier ». Au total, on relève à Ouagne 40 professions différentes. On n’y trouve, selon le recensement de 1906, ni médecin ni notaire ni sage-femme. Il y a 1 étranger : la gouvernante-institutrice du château, irlandaise. Comme dans bon nombre de communes nivernaises, plusieurs familles du village accueillent un « petit Paris », c’est-à-dire un enfant de l’Assistance publique : il y a 10 « enfants assistés » à Ouagne.
Curés
- Nicolas Denohe (1662)
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].
En 2019, la commune comptait 149 habitants[Note 3], en diminution de 8,02 % par rapport à 2013 (Nièvre : −5 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
Personnalités liées à la commune
- Charles Rambourg (1804 - 1878), maire de la commune de 1855 à 1878, chevalier de la Légion d'honneur, fait construire le château de Châteauvert (1855 à 1859) à l'emplacement de l'ancien château partiellement détruit par un incendie[18].
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Clamecy », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique du département de la Nièvre, 1865.
- Henri de Flamare, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, département de la Nièvre, 1891.
- Recensement de 1906, Archives départementales de la Nièvre, 6 M 200/1.
- Personne chargée des soins à donner à la basse-cour.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Georges de Soultrait, Répertoire archéologique du département de la Nièvre, 1875.
- « Église Saint-Gervais-et-Saint-Protais », notice no PA00112978, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Châteauvert (Ouagne).
Annexes
Articles connexes
Bibliographie
- Une rixe au Ouagne au XVe siècle, Léon Mirot, bulletin de la Société scientifique et artistique de Clamecy, 1945, pages 65 à 68.
- Notice sur Châteauvert-Champmoreau, Noël et Perroncel, bulletin de la Société scientifique et artistique de Clamecy, 1972, pages 58 et 59.
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Ouagne sur le site de l'Institut géographique national.
- Châteauvert (Ouagne) sur le site des Cahiers du val de Bargis.
- « L’église et le presbytère (carte postale ancienne) », Archives départementales de la Nièvre.
- « Ouagne : vue d’ensemble (carte postale ancienne) », Archives départementales de la Nièvre.
- « Châteauvert, vue prise de l’horloge (carte postale ancienne) », Archives départementales de la Nièvre.
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