Oyrières

Oyrières est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Oyrières
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Vesoul
Intercommunalité Communauté de communes Val de Gray
Maire
Mandat
Fabien Lagier
2020-2026
Code postal 70600
Code commune 70402
Démographie
Population
municipale
371 hab. (2019 )
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 32′ 00″ nord, 5° 33′ 52″ est
Altitude Min. 202 m
Max. 255 m
Superficie 14,3 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Gray
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Dampierre-sur-Salon
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Oyrières
Géolocalisation sur la carte : France
Oyrières
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Oyrières
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Oyrières

    Géographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Oyrières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gray, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 63 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,2 %), forêts (43,9 %), zones urbanisées (3,3 %), prairies (2,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %), zones agricoles hétérogènes (1,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Autrey-lès-Gray[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Dampierre-sur-Salon.

    Intercommunalité

    Oyrières était membre depuis 2008 de la petite communauté de communes du Pays d'Autrey, créée le , et qui regroupait environ 3 800 habitants[9].

    L'article 35 de la loi n° 2010-1563 du [10] « de réforme des collectivités territoriales » prévoyait d'achever et de rationaliser le dispositif intercommunal en France, et notamment d'intégrer la quasi-totalité des communes françaises dans des EPCI à fiscalité propre, dont la population soit normalement supérieure à 5 000 habitants.

    Dans ce cadre, le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) approuvé par le préfet de Haute-Saône le [11] a prévu la fusion de cette petite intercommunalité avec l'ancienne communauté de communes du Pays de Gray et le rattachement à cette structure des communes isolées de Chargey-lès-Gray, Onay, Velesmes-Échevanney.

    La commune est donc membre depuis le de la nouvelle communauté de communes Val de Gray[12].

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs[13][réf. nécessaire]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    ... - 1829 - ...   M. Thibaudot    
    17 mai 1945 31 octobre 1947 Marcel André Henri Paquier   cultivateur
    Les données manquantes sont à compléter.
      février 2003 Michel Beurey    
    avril 2003 2014 Thierry Aubry[14]    
    2014[15] En cours Fabien Lagier SE Pharmacien[16]

    Démographie

    Le monument aux morts.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].

    En 2019, la commune comptait 371 habitants[Note 3], en diminution de 7,94 % par rapport à 2013 (Haute-Saône : −1,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    518608676658701745735719738
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    640604634577543570507478490
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    430427417374376348351342347
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    339347348390401450434424429
    2014 2019 - - - - - - -
    392371-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Sites et monuments

    L'église de la Nativité-de-Saint-Jean-Baptiste.
    • Le château d'Oyrières.
    • L'église de la Nativité-de-Saint-Jean-Baptiste date de 1788, reconstruite en 1838, avec son cadran solaire. L'église se situe dans le diocèse de Besançon, au sein de l'unité pastorale d'Arc-Autrey-Champlitte. Le curé est actuellement l'abbé Léon Gigon.
    • La fontaine-lavoir sud, édifiée en 1827-1829 sur les plans de l'architecte Louis Moreau. C'est un monument d'inspiration classique avec un pavillon de fontaine carré, conçu à l'image d'un temple domestique. Lavoir d'ordre toscan, inspiré de l'atrium des maisons antiques avec une couverture portée par un double péristyle, il laisse le bassin à ciel ouvert. Il est classé monument historique[20].
    • La fontaine-lavoir nord, édifié en 1845-1848 sur les plans de MM. Delanne et Colard
      Également classé monument historique[21], elle est située à l'entrée nord du village. Un projet de restauration est à l'étude.
    • L'ancienne poste, qui accueille depuis la mairie et l'agence postale communale. Ce bâtiment, ancien relais de poste, est situé au cœur du village, en face de la boulangerie. Jusqu'en 2007, la poste était tenue par un fonctionnaire appelé « receveur rural ». Cet agent d'État effectuait la tournée de facteur locale du bourg. L'après-midi, il tenait le guichet, offrant ainsi à la population de ce petit bourg un service postal complet.

    Galerie

    Personnalités liées à la commune

    Curiosités

    • Un aigle pygargue naturalisé, noté tué à Oyrières en 1848, est conservé dans les collections du muséum d'histoire naturelle de Gray.
    • Selon une légende, la cancoillotte serait née dans une ferme de Oyrières au cours du XVIe siècle.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Gray », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. « CC du Pays d'Autrey (N° SIREN : 247000318) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
    10. Loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance.
    11. « Arrêté préfectoral du 23 décembre 2011 portant définition du schéma départemental de coopération intercommunale du département de la Haute-Saône » [PDF], Préfecture de la Haute-Saône (consulté le ), p. 4.
    12. « CC Val de Gray (N° SIREN : 200036549) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
    13. « Les maires de Oyrières », sur http://www.francegenweb.org/ (consulté le ).
    14. Préfecture de Haute-Saône, Liste des communes de Haute-Saône, publiée le 23 janvier 2013, consultée le 18 juillet 2013
    15. « Liste des maires de la Haute-Saône » [PDF], Liste des maires de la Haute-Saône et des présidents de communautés de communes, Préfecture de la Haute-Saône, (consulté le ).
    16. « Résultats municipales 2020 à Oyrières », sur Le Monde.fr (consulté le ).
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    20. « La fontaine-lavoir Sud », notice no PA00102240, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    21. « Le Lavoir Nord », notice no PA00102241, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    22. Source : Acte de décès numéro 2 du registre des décès de la commune d'Oyrières pour l'année 1830.
    • Portail de la Haute-Saône
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.