Péron
Péron est une commune française, située dans le pays de Gex (département de l'Ain, région Auvergne-Rhône-Alpes).
Pour les articles homonymes, voir Péron (homonymie).
Péron | |||||
Église Saint-Antoine. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ain | ||||
Arrondissement | Gex | ||||
Intercommunalité | Pays de Gex Agglo | ||||
Maire Mandat |
vacant 2021-2026 |
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Code postal | 01630 | ||||
Code commune | 01288 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Péronnais | ||||
Population municipale |
2 717 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 104 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 11′ 24″ nord, 5° 55′ 35″ est | ||||
Altitude | Min. 411 m Max. 1 501 m |
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Superficie | 26,01 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Genève - Annemasse (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Thoiry | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ain
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | mairie-peron.com | ||||
Ses habitants sont appelés Péronnais.
Géographie
Péron est situé, dans le pays de Gex au pied de la Haute Chaîne du Massif du Jura, et des pâturages tels que ceux de la "Poutouille" et du "Gralet" situés en altitude. Comme de nombreuses communes du pays de Gex, elle a connu un fort développement au cours de la seconde moitié du XXe siècle, à la suite de l'implantation à Genève des diverses organisations internationales, qui a provoqué une recrudescence de l'intérêt économique pour cette région à majorité agricole.
Lieux-dits et hameaux
- Logras
- Feigères
- Greny
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Péron est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Péron, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 3 658 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55,2 %), terres arables (20,4 %), zones agricoles hétérogènes (9,9 %), prairies (8 %), zones urbanisées (5,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Héraldique
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La commune de Péron porte :
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Faits historiques
Les premières traces d’occupation humaines à Péron remontent à l’âge du bronze, avec la présence de pierres à cupules, et de nombreuses pierres gravées Nitton, Paruthiol, Mont, Nantet. De nombreux sites, épars sur l'ensemble du territoire communal, prouvent une colonisation gallo-romaine importante. Durant l’antiquité romaine, des villas (fermes) existent à Greny, Logras, Sauvage…
L’église et les chapelles de Feigères et de Dommartin sont construites au Ve siècle. Des « maladières » (lieux de quarantaine) sont construits à partir du XIe siècle, puis avec le développement des féodalités et de l’artisanat au siècle suivant, la commune se développe, avec des moulins à Logras, à Baraty.
Le nom de la commune se fixe tardivement : Pyrons en 1150, Cura de Pyrons en 1344, Piron en 1528 et enfin Peron en 1554.
Péron dépend du prieuré de Satigny (aujourd'hui en Suisse). En 1283, Pierre de Joinville et le prieur Girod se partagent le produit des amendes de justice. Le sire de Gex exécute les condamnations à mort. Péron est ravagé durant les guerres de religion ; en 1590 35 personnes sont massacrées et le village brûlé.
Au XVIe siècle, les quatre villages de Péron, Feigère, Logras et Greny sont essentiellement agricoles. Logras est le plus peuplé avec 52 feux (foyers), Peron 33 feux, Feigère 17 feux et Greny 13 feux.
En 1670, la paroisse apparait assez pauvre "il n'y a aucune forêt sinon quelques sapins au haut de leur montagne du côté du soir. Il y croit froment, seigle et avoine. Il y a quelques vignes". La commune compte 590 habitants en 1726. Des hameaux se créent le long de la nouvelle route royale, de Gex à Bellegarde, et en 1841 1372 habitants vivent à Péron.
En 1909, quatre petits moulins et trois scieries sont actionnés par l'Annaz à Logras et une société s'est constituée pour exploiter un four à chaux. Chaque village, Logras, Péron et Feigère possède sa fromagerie associative.
En 1964, après l’exode rural, la commune ne comptait que 654 habitants.
Péron s'est développé avec l’implantation du CERN en 1954 et la multiplication des frontaliers. Quelques entreprises se sont installées mais l'agriculture se fait de plus en plus rare.
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2019, la commune comptait 2 717 habitants[Note 3], en augmentation de 11,49 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- Une ancienne chapelle, en hommage à sainte Catherine, située en contrebas de Feigères est tombée en ruines. À son emplacement se trouve actuellement une exploitation agricole.
- Au-dessus de Feigères, une pierre des massifs alpins suisses - probablement valaisans-, importée sur place par le Glacier du Rhône lorsque celui-ci recouvrait encore le bassin lémanique, est, selon la légende, habitée par des Nitons, être féériques. Cette pierre n'est pas sans rapport avec celles présentes dans la rade de Genève, qui portent le même nom.
- Sur les crêtes au-dessus de Feigères, un ancien chalet d'alpage nommé le Gralet est à présent aménagé en refuge ouvert pour les randonneurs du sentier de grande randonnée "Balcon du Léman" (GR - BL). Il garde cependant l'architecture propre à ces chalets : un bâtiment assez bas, dont la plus grande partie est constituée d'une étable à laquelle est juxtaposée un abri sommaire pour le berger et une cave pour les fromages. Encore il y a quelques années, un berger habitait le chalet pendant la saison - été, début juin à fin septembre et confectionnait du fromage.
Personnalités liées à la commune
- Anthoine Brunet, sieur de Péron (Oyonnax v. 1600 - Montanges, Ain 1639) : capitaine d'un corps-franc bugiste d'Echallon lors de la guerre de Dix Ans (1634-1644). Jusqu'à il y a peu, la mémoire collective se souvenait de lui comme du « brave capitaine Brunet » ; son prénom, ainsi que ses origines géographiques, familiales et sociales, viennent seulement d'être redécouvertes[17].
- Charles Jolivet (1856-1924), curé de Péron de 1899 à sa mort en 1924, archéologue et photographe. Il est un des pionniers de la photographie dans le pays de Gex et c'est le premier homme à photographier Péron. Charles Jolivet est cité dans plusieurs ouvrages archéologiques de l'époque car il découvrit deux villages antiques près du Reculet à Thoiry (Ain)[18].
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Unité urbaine 2020 de Péron », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Armes de Péron, sur labanquedublason2.com
- Christian Armand, maire de Péron, s’est noyé en canoë : « Il va laisser un grand vide ».
- « Dominique Blanc a pris ses fonctions de maire après le décès de Christian Armand », sur www.ledauphine.com (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Etudes sur les Brunet d’Oyonnax et apparentés.
- Deux villages préhistoriques au sommet du Reculet, Reber, Genève, 1912.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel de la ville de Péron
- Site de la Communauté de Communes du pays de Gex
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