Panzergrenadier

Le terme Panzergrenadier désigne, à partir de 1942, l'infanterie spéciale des forces armées allemandes (Heer, Waffen-SS, et Luftwaffe) chargée d'accompagner les chars de combat. De nos jours, le terme est toujours employé au sein de la Bundeswehr (les forces armées allemandes), mais aussi dans la Bundesheer autrichienne et l'Armée suisse, pour désigner l'infanterie mécanisée des bataillon de chars.

Panzergrenadiers participant à un exercice avec le simulateur de duel, AGDUS (de)[1], sur le terrain d’entraînement Jägerbrück à Torgelow (Mecklembourg-Poméranie-Occidentale) en 2010.

Wehrmacht (1935-1945)

Organisation du Troisième Reich

À l'époque du Troisième Reich, la Panzerwaffe avec ses Panzerdivisionen a été le fer de lance de l'armée allemande, la Wehrmacht (composée d'une armée de terre, la Heer, d'une aviation, la Luftwaffe, et d'une marine, la Kriegsmarine), ce qui lui a permis de remporter de nombreuses victoires dans les premières années du conflit mondial, rapides et décisives, ce qui fut dénommé le Blitzkrieg. La Panzerdivision (en abrégé, PzDiv) était composée d'un régiment blindé (à l'origine de deux régiments), mais aussi de régiments d'infanterie, d'artillerie et de diverses troupes (transmissions, génie), plus des services, qui permettaient une efficacité d'action entre les diverses armes (arme blindée, infanterie, artillerie, etc.) employées.

Seconde Guerre mondiale

Création

Auparavant, les régiments chargés de ce rôle au sein des panzerdivisions, étaient appelés Schützen-Regimenten (en allemand, littéralement : « régiments de tireurs fantassins »).

La décision d'Adolf Hitler de renommer[2]'[3] tous les régiments d'infanterie, en régiment de grenadiers, pour rendre hommage au roi prussien Frédéric II, entraîna le renommage des « régiments de Schützen » et des « régiments d'infanterie motorisée » en régiments de « panzergrenadiers » ((en allemand : Panzergrenadier-Regimenten)). À la suite de cette évolution, les anciennes divisions d'infanterie motorisée (Infanterie Division (mot)) devinrent, elles, des divisions de Panzergrenadiers (Panzergrenadier-Division ou PzGrD en abrégé), gagnant au passage un soutien blindé sous la forme d'un bataillon de chars.

Du fait d'un manque chronique de chars, dans la plupart des Panzergrenadier-Divisionen, le bataillon de chars fut remplacé par un bataillon de canons d'assaut de type Sturmgeschütz III ou IV.

En 1944, une Panzerdivision comprenait normalement un régiment de chars à deux bataillons (un de chars Panther et un de chars Panzer IV) plus un bataillon de canons d'assaut et un bataillon de chasseur de chars ainsi que deux régiments de Panzergrenadiers à deux bataillons chacun.

Équipement et armement durant la Seconde Guerre mondiale

Véhicule semi-chenillé SdKfz 251 utilisé par les Panzergrenadiers.

Pour remplir leur mission, les Panzergrenadiers bénéficiaient de moyens de transport organiques.

Une partie d'entre eux combattaient à bord de semi-chenillés comme le SdKfz 250 ou le SdKfz 251, il était essentiellement destiné à équiper les Panzerdivisions et les unités de (Panzergrenadieren-Panzergrenadiers) et partageait de nombreux éléments mécaniques avec le SdKfz 7. Leurs unités prenant le qualificatif de gepanzert (littéralement cuirassés), et d'autres faute de moyens devaient se contenter de camions, et étaient qualifiés de motorisiert (motorisés).

Sur les 226 bataillons de Panzergrenadiers affectés à la Heer, Waffen-SS ou Luftwaffe en 1943, seuls 26, soit un peu plus de 10 %, étaient équipés de véhicules semi-chenillés.

Ils étaient souvent armés de façon nettement plus puissante que l'infanterie conventionnelle, équipés de nombreuses mitrailleuses MG34 ou MG42, et d'une dotation supérieure en pistolets-mitrailleurs de type MP40.

Vers la fin de la guerre, ils furent parmi les premières unités à recevoir des fusils d'assaut Sturmgewehr 44.

Au niveau de leur uniforme, ils se distinguaient par le passepoil de leurs pattes d'épaule de couleur vert pré[4], qu'ils avaient repris aux troupes motocyclistes, à ne pas confondre avec le vert clair des chasseurs de montagne.

Les Panzergrenadier division

Sd kfz 250 de la Panzergrenadierdivision Großdeutschland en mission d'observation à Okhtyrka en Ukraine
Des panzergrenadiers dans la région d’Aix-la-Chapelle en 1944.
Union soviétique Sud / Ukraine. l'Oberst Karl Lorenz, Commandant de la division Panzergrenadier "Grande Allemagne" décernant l'Insigne spécial de l'Insigne de destruction de blindés à un soldat de la div., devant le char soviétique T-34. (mai 1944).
Dans la Heer (Wehrmacht)

Ces divisions de panzergrenadiers, furent formées par la transformation des divisions motorisées correspondantes.

Dans la Luftwaffe
Dans la Waffen-SS

À noter que toutes les divisions blindées (Panzerdivisionen) de la Waffen SS reçurent initialement l'appellation de Panzergrenadier-Division lors de leur transformation (1re, 2e, 3e et 5e division blindées) ou de leur formation initiale (9e, 10e et 12e division blindées) et ne prirent l'appellation de Panzerdivision qu'en .

Ainsi, par exemple, les 1re division SS Leibstandarte SS Adolf Hitler, 2e division SS Das Reich et 3e division SS Totenkopf, qui étaient en 1942 des divisions d'infanterie motorisées furent retirées du front de l'Est dans le courant de l'année et transformées en Panzergrenadierdivisionen, dotées d'un bataillon de char. Mais elles reçurent une deuxième bataillon de char ainsi qu'une compagnie lourde de chars Tigres au cours de cette transformation et, lors qu'elles retournèrent au front en pour être engagées dans la troisième bataille de Kharkov au sein du SS-Panzerkorps, elles étaient en fait des divisions blindées, même si elles conservèrent l'appellation de Panzergrenadierdivisionen pendant la majeure partie de l'année, y compris durant la bataille de Koursk.

Ce fut également le cas de la 5e division SS Wiking transformée de division d'infanterie motorisées en Panzergrenadier-Division en 1942 puis redésignée Panzer-Division en ou des 9e division SS Hohenstaufen, 10e division SS Frundsberg, 12e division SS Hitlerjugend, formées en 1943 comme Panzergrenadierdivisionen puis redésignées Panzerdivisionen fin 1943.

Durant l'après-guerre et la guerre froide, L'Allemagne, l'Autriche et la Suisse dotèrent leurs armées d'unités de Panzergrenadiers.

Au XXIe siècle

Structure de la « Heer », l'armée allemande en 2020.

Heer (Bundeswehr)

Insigne de béret Panzergrenadier. Troupe de la Bundeswehr. Fond: couleur du béret.
Patte d'épaule et col (de) d'uniforme des troupes d'élite mécanisée.
Budget de la défense 2019

En 2019, (Wehrbeauftragter des deutschen Bundestages) le budget de la défense avoisine les 43,2 milliards d'euros. La part du budget de la défense dans le budget fédéral en 2019 est de 12,1%. Des mesures d'investissement sont prévues pour environ 9,9 milliards d'euros[6]'[7]'[8].

Organigramme 2020

Selon leur taille et le rôle, les brigades peuvent être commandées soit par un Brigadegeneral ou un colonel. Contrairement à d'autres armées européennes, telles celles des Pays-Bas voisins ou de la France, les régiments n'ont pas une forme commune d'organisation et sont donc rares dans l'Armée allemande. Les bataillons sont directement subordonnés aux brigades ou divisions de troupes divisionnaires.

À la suite de la réorganisation de la Heer à partir de 2002, le nombre de bataillons de Panzergrenadier a été réduit. Une brigade blindée de la Eingreifkräfte (forces d'intervention) comprendra un bataillon de Panzergrenadier, tandis que les Brigades mécanisées de la Stabilisierungskräfte (forces de stabilisation) comprendra deux bataillons Panzergrenadier.

Un bataillon Panzergrenadier type est constituée d'un état-major, de trois compagnies de combat, et d'une compagnie d'entraînement. À partir de la réorganisation de 2002, l'armée allemande a huit bataillons actifs de Panzergrenadier en service :

  • Bataillons de Stabilisierungskräfte (forces de stabilisation) :
    • Panzergrenadierbataillon 112, (Regen), Panzerbrigade 12 (de)
    • Panzergrenadierbataillon 122, (Oberviechtach), Panzerbrigade 12[10]
    • Panzergrenadierbataillon 391, (Bad Salzungen), Panzergrenadierbrigade 37
    • Panzergrenadierbataillon 371, (Marienberg), Panzergrenadierbrigade 37
    • Panzergrenadierbataillon 401, (Hagenow), Panzergrenadierbrigade 41
    • Panzergrenadierbataillon 411, (Viereck), Panzergrenadierbrigade 41
  • De plus, en 2008, deux bataillons de Panzergrenadier inactifs seront reformés:
    • Panzergrenadierbataillon 908, (Viereck), Panzergrenadierbrigade 41, avec comme unité de logistique et de maintenance : Panzergrenadierbataillon 411
    • Panzergrenadierbataillon 909, (Marienberg), Panzergrenadierbrigade 37, avec comme unité de logistique et de maintenance : Panzergrenadierbataillon 371
Matériels

Autriche

Le blason au-dessus de l'entrée de l'Académie militaire thérésienne à Wiener Neustadt, en Autriche.

La Bundesheer (Österreichisches Bundesheer) comporte deux bataillons de Panzergrenadiers.

La 4e brigade de panzer grenadier forme la brigade lourde de l'armée fédérale[16]. Dans la fédération, les forces mécanisées de l'armée fédérale sont résumées. L'association de la brigade est destinée aux opérations robustes à la maison et à l'étranger et est cruciale pour la préservation de la capacité dans la défense militaire conventionnelle.

Le brigadier Siegward Schier (de), nouveau commandant de la 4e brigade Panzer Grenadier, le , la cérémonie de passation du commandement du colonel de l'état-major général Stefan Fuchs au brigadier-capitaine Siegward Schier a eu lieu à la base aérienne de Vogler à Hörsching, près du District de Linz-Land[17].

4e Brigade Panzer Grenadier[18]
  • Panzer Grenadier Bataillon 13[19]
  • Panzer Grenadier Bataillon 35[20]

Suisse

Grenadiers de l'armée suisse devant un Mowag Piranha.

Les grenadiers de chars sont des unités militaires d'infanterie blindée mécanisée incorporées dans des troupes blindées ; ce corps est l'infanterie des troupes blindées de l'armée suisse. Leur formation comprend une instruction adaptée à leur fonction au sein des troupes blindées en plus de leur formation d'infanterie[21].

Les missions qui leur sont attribuées comprennent la défense des blindés, le nettoyage de poches de résistance, la fixation ou cassure d'un front, l'infiltration/exfiltration et les combats urbains. Un accent particulier lors de l'entraînement est mis sur la lutte antichar, le combat de localité et le combat à mains nues et avec armes tranchantes.

Brigade mécanisée 1 () / ex-brigade Panzer 11)[22]

Le Brigadier Serge Pignat[23]'[24]. Est responsable de l’état de préparation de base de ses états-majors et de ses forces et relève du commandant des forces terrestres[25]. Le commandant de la brigade mécanisée 1 est chargé de former sa brigade à la planification et à la réalisation d’opérations de défense contre les attaques militaires et aux opérations de soutien aux affaires civiles en Suisse[26].

Brigade mécanisée 4 ()[27]

Le Brigadier A. Kohli[28]. Commandant de la brigade mécanisée 4, est une formation qui se compose essentiellement de militaires germanophones.

Brigade mécanisée 11 (de) ()

Le Brigadier Gregor Metzler[29], est le commandant de la brigade mécanisée 11. L'unité mécanisée comprend environ 6 000 soldats, sous-officiers et officiers.

Avec les chars de combat Leopard 2, les grenadiers de chars sont les troupes offensives des troupes blindée de l'armée suisse. Il s'agit de formations de choc et d'attaque ayant pour but de percer le front ennemi.

Chars de grenadier 2000 du Mechanisierte Brigade 11 (de) janvier 2018.

Ils opèrent en tête des formations mécanisées aussi bien sur un terrain découvert qu'en milieu urbain afin de faciliter le passage des troupes blindées. Équipés de lance-roquettes Panzerfaust 3, les grenadiers de chars peuvent détruire les unités blindées ennemies. Les autres armes sont le SIG-550, le lance-grenades additionnel (LGA), les TIFLU (tireur au fusil d'assaut à lunette), et les LMG 05 (FN Minimi). Comme l'indique leur nom, les grenadiers de chars se déplacent à l'intérieur de véhicule de combat d'infanterie. Il s'agit, depuis les années 2000, du Combat Vehicle 90 (CV9030), appelé localement char gren 2000 ou Spz 2000, qui donne une bonne mobilité tactique en zone confinée et permet un déploiement rapide des grenadiers directement à l'emplacement de la mission.

La version grenadier de ce véhicule transporte 11 hommes (1 conducteur, 1 pointeur-tireur, 1 commandant de char et 8 grenadiers embarqués). Les trois premières fonctions sont accomplies par des militaires formés au maniement du Char gren 2000, les "équipages" ou "besatze" , tandis que les 8 militaires débarqués sont des unités d'infanterie d'élite, les "combats" ou encore "débarqués". Cette séparation dans les fonctions s'effectuent déjà lors du recrutement et les deux unités ne travaillent ensemble qu'à partir de la fin de leur école de recrue et essentiellement durant les cours de répétition.

Décorations

1939/1945
Croix de fer de 1re classe 1939 dans la version de 1957[30].

Parmi les unités de ses différentes PzGrD, nombres d'individus reçurent pour bravoure et fait-d'arme ses décorations.

De nos jours

La croix d'honneur de la Bundeswehr pour bravoure est la première récompense de valorisation explicite de l' histoire des forces armées allemandes. Elle a été créée le .

Croix d’honneur des forces armées allemandes.

Croix d'honneur de la Bundeswehr pour bravoure (de).

[...]

Notes et références

  1. Équipement d’entraînement Simulateur de duel (AGDUS).
  2. Au printemps 1941, la Wehrmacht est contrainte d'aider l'armée italienne en difficulté en Yougoslavie et en Grèce. Un mois plus tard, elle se retourne contre son alliée de 1939 en entrant à fin juin 1941 en Union soviétique : c'est l'opération Barbarossa.
  3. Le 11 juillet 1943 les Schützen-Régiment changent de noms pour Panzer-Grenadier-Régiment
  4. Les panzergrenadiers constituaient l'élite des troupes d'infanterie, et bénéficiaient à ce titre d'un uniforme légèrement différent. Les casquettes d'officier sont ainsi dotées d'un liseré vert foncé, qui permet des les distinguer de celles du reste de l'armée.
  5. 39-45 (magazine). HISTORICA n°71 MAI-JUIN 1940 LES PANZERS T2. (juil-aout-sept) 2012.
  6. Les quatre domaines du budget de la défense 2019.
  7. Bundestag adoptant les lois fédérales et les révisions de la Loi fondamentale. Il ratifie également les traités et adopte le budget fédéral.
  8. Bundeswehr, la possibilité pour la commission parlementaire en matière de défense (Verteidigungsaussschuss) de se constituer elle-même en commission d'enquête parlementaire, le travail de contrôle du commissaire parlementaire aux forces armées (Wehrbeauftragter des deutschen Bundestages), les dispositions particulières concernant l'armée dans le droit du budget.
  9. La Panzerlehrbrigade 9, qui appartient à la 1re Panzerdivision, dirige sept bataillons et est basée dans les États de Basse-Saxe et de Rhénanie du Nord-Westphalie.
  10. Site Brigade 12.
  11. En allemand GTK Boxer, pour Gepanzertes Transportkraftfahrzeug (Véhicule blindé de transport).
  12. Équivalent français Véhicule blindé de combat d'infanterie.
  13. Wagon de transport blindé (GTK) Boxer.
  14. Blindé martre.
  15. Puma fantassin blindé
  16. Autriche - Bundesheer - 4 Panzer Grenadier Bde.
  17. Bundesheer / Kommandoübergabe 4ème brigade Panzergrenadier.
  18. Site de la Brigade.
  19. Site du Bataillon 13.
  20. Site du Bataillon 35.
  21. Forces terrestres.
  22. Elles comprennent les brigades mécanisées 1, 4 et 11.
  23. Général de brigade Serge Pignat. Commandant de la brigade mécanisée 1.
  24. Nominations et mutations d’officiers généraux de l’armée : Le colonel EMG Serge Pignat, actuel commandant du Centre de compétences de la police militaire, deviendra commandant de la brigade mécanisée 1 au 1er janvier 2022, avec promotion simultanée au grade de brigadier.
  25. Prise de commandement 2022 de la brigade mécanisée 1.
  26. Brigade mécanisée 1 « Combattre – protéger – aider ». Voici les 3 dimensions dans lesquelles la brigade mécanisée 1 comprend aujourd'hui son rôle.
  27. Brigade mécanisée 4.
  28. Brigadier Alexander Kohli. Commandant de la brigade mécanisée 4.
  29. Commandant de la brigade mécanisée 11.
  30. Ordensgesetz (en), ("droit des titres, des ordres et des distinctions honorifiques"), souvent abrégé en Ordensgesetz (" droit des ordres "), est une loi fédérale allemande précisant les procédures de traitement des décorations civiles et militaires. La loi est entrée en vigueur le 26 juillet 1957.

Bibliographie

  • Dimitri (auteur) Guy Sajer, Le Soldat oublié, Robert Laffont, coll. « Hors collection », , 548 p. (ISBN 978-2-221-03739-3) : Témoignage des deux années passées par l'auteur, alors adolescent, sur le front de l'Est pendant la Seconde Guerre mondiale.
  • Josef Charita François de Lannoy, Panzertruppen, Les Troupes Blindées Allemandes, German Armored Troops 1935 - 1945 Guerre 1939 / 1945, Éditions Heimdal Bayeux, , 272 p. (ASIN B015E79Q58)
  • (de) Helmuth Spaeter, Die Einsätze der Panzergrenadier-Division Groádeutschland, Nebel Verlag, , 175 p. (ISBN 978-3895550898)
  • Jorge Rosado et Chris Bishop (trad. de l'anglais), Les divisions blindées de la Wehrmacht 1939-45 : Le guide d'identification des blindés, Paris, Editions de Lodi, , 192 p. (ISBN 978-2-84690-287-8)
  • (en) Chris Bishop, Panzergrenadier Divisions, 1939/45: The Essential Vehicle Identification Guide, Amber Books Ltd, , 192 p. (ISBN 978-1905704293)
  • (de) Rolf Michaelis, Die Panzergrenadier-Divisionen der Waffen-SS, Dörfler Verlag GmbH, , 210 p. (ISBN 978-3895556906)
  • Rolf Steiner, La division Wiking, Caraktère éditions, , 128 p. (ISBN 978-2-916403-02-1)
  • Yann Galibois, La 7. Panzer division, Aix-en-Provence, Editions Caraktère, , 136 p. (ISBN 978-2-916403-03-8)
  • (en) Nigel Thomas et Johnny Shumate, World War II German Motorized Infantry & Panzergrenadiers, Osprey Publishing, coll. « Elite », , 64 p. (ISBN 978-1472819437)
  • (en) Dr Matthew Hughes et Chris Mann, Fighting Techniques of a Panzergrenadier 1941-1945, Amber Books Ltd, coll. « Fighting Techniques », , 96 p. (ISBN 978-1782745990)

Articles connexes

Infographie

Liens externes


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