Partenariat pour la paix

Le Partenariat pour la paix (PPP) est une structure d'association libre bilatérale entre un État et l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN)[1], servant à impliquer dans une démarche commune de coopération militaire pacifique des pays ne souhaitant pas pour autant faire partie de l'OTAN.

Pour les articles homonymes, voir PPP.

Carte des pays européens membres de l'OTAN, des autres pays impliqués dans le Partenariat pour la paix et des candidats à ce partenariat.
  • Membres européens de l'OTAN en 1994
  • Anciens membres du PPP aujourd'hui membres de l'OTAN
  • Membres du PPP
  • Candidats au PPP

Document cadre

Le document cadre contient notamment les buts suivants :

  • « développer des relations militaires de coopération avec l'OTAN » ;
  • « se doter, à plus long terme, de forces plus en mesure d'opérer avec celles des membres de l'Alliance de l'Atlantique Nord » ;
  • « mettre au point avec les autres États qui souscrivent au présent document un processus de planification et d'examen qui servira à déterminer et à évaluer les forces et les moyens que ces autres États pourraient mettre à disposition pour des activités de formation, des exercices et des opérations à caractère multinational menés de concert avec des forces de l'Alliance »[2].

Signataires du document cadre pour le Partenariat pour la paix

Il est signé par 34 États entre le et le [3].

Membres actuels

Ancien pays membres

L'OTAN en Europe Et les partenariats dans le monde

Critiques et oppositions

Pour Jonathan Eyal, directeur du cercle de réflexion et d'influence Royal United Services Institute for Defence Studies de Londres, « le Partenariat pour la paix est l’écran de fumée derrière lequel l’on a pu occulter les divergences politiques internes d’une alliance (…) qui risquait de tomber dans l’insignifiance ; tôt ou tard le Congrès américain allait questionner le but d’une alliance militaire conçue contre un ennemi qui n’existe plus.»[4]

En Suisse

Le journal d'opinions Horizons et débats s'est opposé à l'intégration de la Suisse dans le PPP, qu'il qualifie de « terme forgé pour tromper l'opinion publique »[2] et milite pour son retrait, qu'il juge indispensable en particulier depuis la guerre contre la Yougoslavie (Voir aussi : guerre du Kosovo) en 1999. L'Action pour une Suisse indépendante et neutre s'est prononcée contre le PPP lors de l'adhésion de la Suisse. Pour le Groupe pour une Suisse sans armée, le PPP n'est qu'un pas en direction d'une adhésion à l'OTAN[5].

Notes et références

  1. NATO Issues: The Partnership for Peace.
  2. Horizons et débats, no 26, p.3, juin 2008, « Ce qui est écrit dans le Document pour l'adhésion au PPP ».
  3. Signatures of Partnership for Peace Framework Document.
  4. Jonathan Eyal, directeur du « Royal United Services Institute for Defence Studies » de Londres, dans « NATO’s enlargement:anatomy of a decision », International Affairs, vol. 73, no 4, oct. 1997, p. 695-719.
  5. L’OTAN garantit-elle la paix ?

Voir aussi

Bibliographie

  • Jonathan Eyal, directeur du « Royal United Services Institute for Defence Studies » de Londres, dans « NATO’s enlargement:anatomy of a decision », International Affairs, vol. 73, no 4, oct. 1997, p. 695-719.
  • Horizons et débats, no 26, p. 3, 230 , « Ce qui est écrit dans le Document pour l'adhésion au PPP ».

Liens externes

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