Paul Guillon (homme politique)

Paul Guillon, né le à Vendeuvre-du-Poitou (Vienne), mort le à Poitiers (Vienne), est un médecin militaire, officier du corps de santé des troupes coloniales françaises, compagnon de la Libération (décret du ) au titre de son action dans la France libre. Il est ensuite un homme politique français.

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Paul Guillon

Médecin-commandant Paul Guillon

Naissance 13 janvier 1913
Vendeuvre-du-Poitou (Vienne)
Décès 6 février 1965
Poitiers (Vienne)
Allégeance France
Arme Service de santé
Unité 1re Division française libre
Grade Médecin commandant
Années de service 1932 – 1947
Conflits Seconde guerre mondiale
Distinctions Compagnon de la Libération

Liste des Compagnons de la Libération

Jeunesse et formation

Ses parents étaient instituteurs. Il entre à l'école de santé navale à Bordeaux en 1932, puis suit les cours de l’École du Pharo et devient médecin du Corps de santé des troupes coloniales[1]. En 1938, il sert au Cameroun. C’est là que la guerre le trouve et il décide de se rallier à la France libre en [1]. Trouvant le processus de ralliement enclenché par ses supérieurs trop long, il passe à pied au Nigeria et marche plusieurs jours en forêt pour rallier le Cameroun britannique d'où il rejoint Douala dès l'arrivée de Leclerc fin août[2].

Seconde guerre mondiale

Il embarque clandestinement à Douala à bord du transport de troupe chargé d'emmener la 13e demi-brigade de Légion étrangère ((13e DBLE)) en Mer Rouge. Il est ainsi affecté à la (13e DBLE) au sein de la Brigade française d'Orient[2]. Il participe aux opérations d'Érythrée de 1941 et se distingue notamment lors de la prise de Keren. Affecté à l'Ambulance chirurgicale légère de la Division légère française libre en Palestine, il prend part à la campagne de Syrie et devient médecin en second du Groupe sanitaire divisionnaire à Damas. Il participe à la bataille de Bir-Hakeim en mai et [3]. Il est un des premiers à réussir à sortir du camp dans la nuit du 10 au [2]. Il prend ensuite le commandement du Groupe sanitaire de la 1re Brigade française libre. Il est présent à El Alamein en et en Tunisie en . Lors de la campagne d'Italie, il se distingue pendant les opérations du au , se dépensant pour enlever les blessés sous le feu ennemi[1]. A la fin de la campagne de France, Paul Guillon est chargé de rouvrir et de réorganiser l'École d'application du service de santé des troupes coloniales et devient chef d'un service de médecine à l'hôpital militaire Michel-Lévy à Marseille[1].

Après-guerre

Paul Guillon s'installe à Poitiers comme médecin généraliste en 1947. Il est ensuite maître de conférences agrégé au Centre hospitalier universitaire de Poitiers. En 1958 il est élu député (sans étiquette) de la Vienne. Il est également conseiller municipal de Poitiers. Il meurt le à Poitiers où il est inhumé au cimetière Chilvert[1],[4].

Détail des fonctions et des mandats

Mandats parlementaires

Hommage et Décorations

En 1977, une rue nouvellement percée de Poitiers est dénommée rue Paul-Guillon en hommage au Docteur Paul Guillon.

Références

  1. « Paul Guillon », sur Ordre de la Libération (consulté le ).
  2. Guy Chauliac, Le service de santé de la France libre de 1940 à 1943, Paris, Guy Chauliac, édition personnelle, , 241 p. (ISBN 2-9508430-0-X), p. 65,89,90,94,112,18,141,144,204.
  3. Pierre Mayolle, « Le service de santé dans les sables de Libye à Bir-Hakeim », Revue de la France Libre, no 278, (lire en ligne, consulté le ).
  4. « POITIERS (86) : cimetière Chilvert - Cimetières de France et d'ailleurs », sur www.landrucimetieres.fr (consulté le )
  5. « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Guy Chauliac, Le service de santé de la France libre de 1940 à 1943, Guy Chauliac, édition personnelle, , 225 p. (ISBN 2-9508430-0-X).
  • Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons, histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Librairie académique Perrin, , 818 p. (ISBN 978-2-262-01606-7).

Articles connexes

Liens externes

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