Perriers-sur-Andelle
Perriers-sur-Andelle est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Pour les articles homonymes, voir Perriers.
Pour les articles homonymes, voir Andelle (homonymie).
Perriers-sur-Andelle | |
La mairie. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Les Andelys |
Intercommunalité | Communauté de communes Lyons Andelle |
Maire Mandat |
Philippe Gérics 2020-2026 |
Code postal | 27910 |
Code commune | 27453 |
Démographie | |
Gentilé | Pirisiens |
Population municipale |
1 802 hab. (2019 ) |
Densité | 161 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 24′ 53″ nord, 1° 22′ 20″ est |
Altitude | Min. 35 m Max. 147 m |
Superficie | 11,21 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Romilly-sur-Andelle |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Localisation
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968[9] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Perriers-sur-Andelle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,8 %), forêts (29,6 %), prairies (16,9 %), zones urbanisées (10 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Perarios vers 1025[21],[22], Piri en 1171 (D. Pommeraye, p. 428), Periers en 1206 (cartulaire de Saint-Ouen), Piri super Andelam en 1269 (reg. visit.), Periez en 1708 (Th. Corneille)[23].
Du pluriel de l'oïl perier, père « poirier »[21].
L’Andelle est une rivière française, affluent de la rive droite du fleuve la Seine, dans les deux départements de l'Eure et de la Seine-Maritime, dans la région de Normandie.
Histoire
En 1050, Guillaume, comte d'Arques et son frère l'archevêque Mauger donnent Perriers à Saint-Ouen de Rouen, qui conserva ses droits jusqu'à la Révolution. Jusqu'au XVe siècle, la seigneurie vassale de l'abbaye portait le nom de Perriers. À la fin du XIIe siècle, Hugues de Perriers[24] obtient l'autorisation de Richard, abbé de Saint-Ouen, d'élever une chapelle. En 1206, il vend ses manoirs de Perriers à Richard Comin.
Perriers était une baronnie et avait droit de haute justice. Elle était la chambre abbatiale de l'abbaye Saint-Ouen.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].
En 2019, la commune comptait 1 802 habitants[Note 7], en diminution de 2,49 % par rapport à 2013 (Eure : +0,75 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Les habitants de Perriers-sur-Andelle sont des « Pirisiens[29] ».
Lieux et monuments
- Église romane Saint-Étienne[30] (XIe, XIIIe et XIVe siècles). Inscrit MH (2000).
- Calvaire[31] (devant l'église) dont le socle en pierre de 1679 est Inscrit MH (1961)
- Manoir de Colmont[32], construit en 1497 par Antoine Bohier, abbé de Saint-Ouen de Rouen, et son colombier. Inscrit MH (2000).
- Manoir de Trianel[33] (XVIIe siècle), Inscrit MH (1964).
- Église Saint-Étienne.
- Manoir de Colmont.
- Colombier du manoir de Colmont.
Personnalités liées à la commune
- Paul Morand. Il possédait le manoir de Trianel de 1924 à 1933.
Liste des curés
- Emmanuel Denis
- François-Xavier Martin 1841-1892, curé (1841-1892)
- Raymond Forveille 1903-1986, curé (1935-1980)
- Rémy Houel 1923-2010
Voir aussi
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Rouen-Boos - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Perriers-sur-Andelle et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre - 1996 - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1327 - (ISBN 2600001336).
- Stéphane Gendron - Les noms des lieux en France: essai de toponymie - Page 217.
- Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 164.
- Les propriétaires de quelques terres sur Perriers avaient la garde d'une des portes du château de Lyons, d'où le nom de portier.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- mairie de la ville
- « Église Saint-Étienne », notice no PA27000038, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Croix monumentale », notice no PA00099506, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Manoir de Colmont », notice no PA27000039, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Manoir de Trianel », notice no PA00099507, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Bibliographie
- Auguste Le Prévost, Mémoires et notes pour servir à l'histoire du département de l'Eure, tome 2, Imprimerie de A. Hérissey, Évreux, 1862-1869.
- Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, L'Eure, les 675 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 296 p. (OCLC 52820568)
Liens externes
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