Vandrimare
Vandrimare est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Vandrimare | |
Le château de Vandrimare | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Les Andelys |
Intercommunalité | Communauté de communes Lyons Andelle |
Maire Mandat |
Pierre Dechoz 2020-2026 |
Code postal | 27380 |
Code commune | 27670 |
Démographie | |
Gentilé | Vandrimarais |
Population municipale |
961 hab. (2019 ) |
Densité | 148 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 22′ 50″ nord, 1° 20′ 39″ est |
Altitude | Min. 45 m Max. 141 m |
Superficie | 6,48 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Romilly-sur-Andelle |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Localisation
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968[9] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Vandrimare est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,5 %), forêts (24,3 %), zones urbanisées (11,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,6 %), prairies (4,4 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Vendrimara vers 1210[21], Vendrimare en 1225[22], Vandrimara en 1251 (cartulaire de Saint-Amand), Vaudrimare en 1754 (Dict. des postes), Vaudrimard en 1805 (Masson Saint-Amand)[23].
L'élément Mar- représente l'appellatif toponymique et nom propre mare « mare, étang », terme normand à l'origine passé en français.
Histoire
- Au XIIIe siècle, Baudoin est le seigneur de la paroisse de Vandrimare. En 1309, Robert de Cressy, sieur de Vandrimare, vendit à Jacques Le Tourneur son fief de Vandrimare. Guillaume, puis son fils Étienne de La Roche, furent sieurs de Vandrimare. Philippe de la Farge était en 1629 propriétaire de la seigneurie de Vandrimare, qui passa, en 1645, à la famille Le Diacre. Jean-Jacques d'Houdemare, conseiller en la cour des Aides en 1701[24], fut seigneur de Vandrimare aux droits de Magdelaine Le Diacre, fille unique et héritière de Laurent le Diacre, sieur de Vandrimare. La famille d'Houdemare posséda ensuite la seigneurie de Vandrimare depuis 1680 jusqu'à la Révolution de 1789.
- Le Fayel est issu du démembrement de Perriers. Dès le XVIIe siècle, la famille Henriquez tenait le fief du Fayel, qu'elle conserva jusqu'en 1789.
- La paroisse des Gournets a été érigée en fief en 1596, sous le nom de Charlemont, et se trouve alors sous la haute justice de Charleval, appartenant à Jean-Maximilien de Limoges, sieur de Noyon. En 1777, la famille d'Houdemare, seigneur de Vandrimare, achète le fief de Charlemont.
- Le , Vandrimare absorbe Le Fayel et Gournets. Vandrimare a donné son nom à la nouvelle commune bien que ce fût la moins peuplée des trois communes.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].
En 2019, la commune comptait 961 habitants[Note 7], en diminution de 2,14 % par rapport à 2013 (Eure : +0,75 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
En 1794, la population du Fayel n'est pas reprise dans le tableau. Jusqu'en 1841, les populations du Fayel et de Gournets ne sont pas reprises dans le graphique.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Notre-Dame[29]
- Château de Vandrimare : dans la famille de l’actuelle propriétaire depuis 1493, ce château[30] a été incendié lors des guerres de Religion par le voisin, le seigneur de Radepont, chef des protestants de la région, car Vandrimare était un fief catholique.
Reconstruit au début du XVIIe siècle, sur l'ancien emplacement, sa façade fut modifiée sous le Premier Empire.
- Parc : le château est entouré d'un parc[31] du Premier Empire labellisé Jardin remarquable.
Ce jardin abrite une suite de compositions, où s’épanouissent quelque 5 000 espèces de fleurs, d’arbres et d’arbustes, dont le plus grand magnolia d’Europe[32]. Le château et ses jardins sont un site naturel classé.
Site classé
- Le domaine du château, Site classé (1999)[33].
Personnalités liées à la commune
- Jean-Paul Galmiche, né le à Vandrimare, professeur d'hépato-gastro-entérologie, fondateur et éditeur de revues médicales, responsabilités à l'INSERM, fondateur de l'IMAD[34].
Héraldique
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Ces armes peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui : d'azur au chevron d'argent, accompagné en chef de deux merlettes affrontées d'or et en pointe d'une rose tigée et feuillée du même, à la filière aussi d'argent.
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Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Géoportail (IGN), couche « Communes » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Communes » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Rouen-Boos - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Vandrimare et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1013 - (ISBN 2600001336).
- Revue internationale d'onomastique - Éditions d'Artrey, 1961 - Volume 13 - Page 112.
- Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 226.
- « Cour des aides (1440-1790) - page 144 », sur http://www.archivesdepartementales76.net, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Notice no IA00016851, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA00016849, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA27000570, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Parc et jardins du château.
- « Le domaine du château de Vandrimare », sur Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Normandie (consulté le ).
- Institut des Maladies de l'Appareil Digestif
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