Picquigny

Picquigny est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Picquigny

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité CC Nièvre et Somme
Maire
Mandat
José Herbet
2020-2026
Code postal 80310
Code commune 80622
Démographie
Gentilé Picquinois
Population
municipale
1 311 hab. (2019 )
Densité 127 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 56′ 42″ nord, 2° 08′ 41″ est
Altitude Min. 11 m
Max. 107 m
Superficie 10,31 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ailly-sur-Somme
Législatives 1re circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Picquigny
Géolocalisation sur la carte : France
Picquigny
Géolocalisation sur la carte : Somme
Picquigny
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Picquigny
Liens
Site web http://picquigny.free.fr

    Géographie

    Picquigny est un bourg situé à une dizaine de kilomètres à l'ouest d'Amiens, sur la rive gauche de la Somme.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Nature du sol et du sous-sol

    Le territoire de la commune de Picquigny est divisé en deux grandes parties. La première partie, qui recouvre les deux tiers du territoire, est argilo-calcaire, riche en azote et en acide phosphorique ; la seconde partie est humifère, formée par des alluvions modernes le long de la Somme et du marais communal[1].

    Relief, paysage, végétation

    Le relief de la commune est celui d'un plateau et d'une vallée. L'altitude la plus basse est de 16 m à la gare, la plus haute de 80 m au bois de Neuilly. De là on découvre le paysage à plusieurs kilomètres à la ronde[1].

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Le territoire de Picquigny est traversé par la Somme et le canal de la Somme. Un marécage complète l'étendue des eaux de surface. Les eaux de la nappe phréatique supérieure sont très ferrugineuses. L'eau de consommation doit être extraite de la nappe beaucoup plus profonde[1].

    Climat

    Le climat de Picquigny est tempéré océanique avec vents dominants d'ouest et nord-ouest, classé Csb dans la classification de Köppen et Geiger[2].

    Urbanisme et aménagement du territoire

    Le village de Picquigny s'organise autour de la place de la mairie et du carrefour routier. La commune a un habitat groupé dans la vallée qui grignote la pente du plateau au sud.

    Transports et voies de communication

    Picquigny est traversée par la canal de la Somme qui n'est plus guère utilisé pour le transport de marchandises. Le tourisme fluvial, par contre, se développe.

    Le bourg est desservi par la ligne de chemin de fer de Paris à Boulogne-sur-Mer. La gare de Picquigny est desservie par des TER.

    C'est aussi un carrefour routier secondaire sur les routes d'Amiens à Abbeville par la vallée de la Somme, de Picquigny à Airaines et Gamaches et la route de Picquigny à Molliens-Dreuil.

    La localité est desservie par la ligne d'autocars no 28 (Saint-Léger - L'Étoile - Flixecourt - Amiens) du réseau inter-urbain Trans'80 [3].

    Activités économiques et de services

    Les activités de la commune comprennent surtout le commerce, l'artisanat, la santé, ainsi que le tourisme estival. La commune est le siège d'une maison de retraite.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Picquigny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,6 %), forêts (17,3 %), zones humides intérieures (10,6 %), zones urbanisées (5,1 %), eaux continentales[Note 3] (2,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,6 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Parcelle couverte par le plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi à l'ouest d'Amiens, dont la dernière procédure a été approuvée le 25 février 2020[11].

    Toponymie

    Le nom Picqigny est de formation gallo-romaine. Il est formé du suffixe « gny » provenant du latin iacus ou iacum signifiant domaine[12]. « Picqui » viendrait du nom germanique d'une personne vraisemblablement propriétaire du lieu Pinko.

    Picquigny se trouve mentionné en 942 sous les noms Pinkeni ou Pinkinei. Les noms de Pinconii castrum en 1066, de Pinchiniacum en 1110, et de Pinquigniacum au XIIIe siècle ont également été relevés[13],[14].

    Selon Louis-Paul Colliette, le nom Picquigny serait à l'origine du nom Picardie[15]. Cette hypothèse n'est plus retenue de nos jours.

    Histoire

    Antiquité

    La découverte d'un cimetière gallo-romain en 1895 au lieu-dit les Vignes (au sud du village) prouve que la localité était déjà occupée à l'époque de la conquête romaine[16].

    Moyen Âge

    Les Grandes Chroniques de France rapportent qu' après la défaite des Huns à Lihons-en-Santerre, les habitants d'Amiens, qui avaient livré passage aux barbares, se réfugièrent dans le château de Picquigny, pour se mettre à l'abri de la vengeance de Dagobert. Ils y furent assiégés par le prince[Note 4].

    Ce bourg, baronnie de « franc alleu », qui tenait dans sa mouvance trois cent soixante fiefs, est situé sur la Somme, à trois lieues d'Amiens et à sept lieues d'Abbeville[17].

    Le , Arnoul, comte de Flandre, et Guillaume Longue-Epée, duc de Normandie, ont une entrevue à Picquigny pour traiter de la paix. Ils se rendent sur une petite île sur la Somme, laissant chacun son armée. Les conférences terminées, Guillaume part, mais Arnoul le rappelle sur l'île. Guillaume, ne soupçonnant rien, revient et est assassiné lors d'un guet-apens.

    Stèle commémorant la Paix de Picquigny (1475).

    À la fin du XIIe siècle, le seigneur de Picquigny est un des douze pairs du comté de Corbie, un peu plus tard, en 1302, le seigneur de Picquigny a lui-même 18 pairs : les titulaires des fiefs de Belloy-sur-Somme, Breilly, Rivery[18]...

    Au XIIIe siècle, ce bourg avait le statut de commune avec un échevinage.

    Au début du XIVe siècle, le domaine des seigneurs de Picquigny se composait de deux parties distinctes : l'une (implantée sur les deux rives de la Somme) constituant le vidamé d'Amiens, l'autre (au nord de la Somme) composant l'avouerie de Corbie. Ces derniers tenaient par délégation de cette abbaye le droit de battre monnaie.

    En 1307, les Templiers, arrêtés le même jour dans toute l'étendue du bailliage d'Amiens par ordre de Philippe le Bel, furent enfermés dans les souterrains du château de Picquigny, alors forteresse imposante.

    Le , par le traité de Picquigny, Louis XI a acheté à Édouard IV une trêve mettant fin à la guerre de Cent Ans moyennant un tribut annuel de cinquante mille écus d'or.

    Époque moderne

    En novembre 1498, par devant Jean d'Ardres, bailli de Picquigny, le seigneur Charles d'Ailly permet aux habitants de racheter l'obligation d'aller au four banal faire cuire leur pain contre deux sols six deniers par ménage.

    En août 1547, Henri II établit un marché tous les seconds lundis de chaque mois pour aider les habitants incendiés à se rétablir.

    En juillet 1575, établissement d'un marché franc.

    Le , le bourg et sa forteresse servirent de refuge aux débris de l'armée française qui s'était portée au secours de Doullens, sous les ordres du duc de Bouillon, du comte de Saint-Pol et du duc de Nevers, défaits par le général espagnol, Pedro Enríquez de Acevedo, comte de Fuentes.

    En janvier 1630, établissement d'un marché le mercredi de chaque semaine.

    En 1671, Picquigny possède une école.

    Au XVIIIe siècle, un moine capucin (Frères mineurs capucins) portant le nom de la commune, Augustin de Picquigny, dont on ne sait rien de la vie, a connu son heure de gloire en prononçant à Arras en 1711 une oraison funèbre du Grand Dauphin Louis de France (1661-1711), fils aîné de Louis XIV. Jugé assez sévèrement par la critique pour « le ridicule et le burlesque qui y règne », le texte a néanmoins été publié la même année et même réédité en 1739[19].

    Époque contemporaine

    Au XIXe siècle, Victor Hugo, voyaga le long de la Somme et passa à Picquigny.

    En 1847, le chemin de fer (Ligne de Longueau à Boulogne-Ville) relie Picquigny à Abbeville et à Amiens.

    Le , c'est dans le secteur de Picquigny que le XXXVIII. Armee-Korps d'Erich von Manstein franchit la Somme lors de la bataille de France.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[20]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1898 1900 Arsène Lognon    
    1900 1904 Théophile Laurent-Sorel    
    1904 1908 Charles Decagny    
    1908 1912 Jules Duthoit    
    1912 1925 Albert Coppens    
    1925 1935 Gaston Havart    
    1935 1943 Albert Coppens    
    1944 1945 Serge Manquest    
    1945 mai 1953 Abel Courcelle    
    mai 1953 mars 1977 Jean-Jacques Rousseaux PCF Ouvrier
    mars 1977 1978 Christian Dufour    
    1978 mars 1989 Jean Hervy    
    mars 1989 mars 2001 Romain Zureck    
    mars 2001 En cours
    (au 25 mai 2020)
    José Herbet PCF Réélu pour le mandat 2020-2026[21]

    Budget et fiscalité 2020

    En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[22] :

    • total des produits de fonctionnement : 1 144 000 , soit 846  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 942 000 , soit 697  par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 425 000 , soit 314  par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 479 000 , soit 354  par habitant ;
    • endettement : 1 565 000 , soit 1 156  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 19,24 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 21,69 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 28,71 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2019 : médiane en 2019 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 830 [23].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].

    En 2019, la commune comptait 1 311 habitants[Note 5], en diminution de 4,03 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2501 2531 2391 3401 4561 5161 5191 5071 502
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3541 3461 4241 3841 3291 2751 2541 2921 242
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2381 1981 2381 2061 1441 0961 1091 0441 127
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 1951 3091 3221 3811 3971 3861 3831 3821 366
    2018 2019 - - - - - - -
    1 3171 311-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Le syndicat scolaire gère les activités de l'école de la Vigne. Il regroupe les communes de Picquigny, Crouy-Saint-Pierre, Breilly et Yzeux[28]. Un service de cantine est à la disposition des élèves. Au cours de l'année scolaire 2020-2021, 198 élèves sont scolarisés au sein de la structure[29].

    Économie

    Tourisme

    Dans la maison éclusière de Picquigny se trouve, depuis novembre 2021, la Maison du Tourisme Nièvre & Somme. Véritable lieu de vie, il est possible de s'y arrêter pour prendre des informations sur les activités du territoire mais aussi faire une pause sur la terrasse aménagée où une boutique de produits locaux se trouve. Toilettes accessibles et une douche sur demande. La Maison du Tourisme propose également de la location de petits bateaux électriques sans permis (max 5 personnes) ainsi que des vélos classiques, vélos à assistance électrique et des trottinettes électriques cross.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château féodal

    C'était le château des vidames d'Amiens. Érigé au début du XIe siècle, l'édifice formait un parallélépipède garni de tours circulaires aux angles suivant le schéma classique du début du XIIIe siècle.

    Reconstruit au XIVe siècle et complété aux XVIe et XVIIe siècles, il subit des dommages considérables lors de la Première Guerre mondiale. Néanmoins, les vestiges restent imposants et pittoresques, et s'y déroulent, depuis peu, des fêtes médiévales tous les mois d'août.

    Dans le cadre de la mise en valeur du site, et pour préparer l'édition 2009 de la fête médiévale, un partenariat a été établi entre l'office de tourisme local et l'association « REMPART » pour réaliser, dans la seconde quinzaine de juillet, le débroussaillage et le dessouchage de l'ancienne place d'armes ainsi que la restauration d'un escalier y donnant accès[30],[31].

    En dehors des fortifications elles-mêmes, la prison, la cuisine, deux caves, les latrines et le pavillon Sévigné ont subsisté et sont encore particulièrement intéressants.

    • Collégiale Saint-Martin

    L'édifice, qui était à l'origine la chapelle du château fort, se trouve à proximité immédiate des vestiges du logis, à l'intérieur des remparts. On y accède soit par l'escalier Saint-Jean (côté est) soit en franchissant la porte fortifiée (côté ouest).

    La charpente de sa nef fut complètement détruite lors d'un incendie au début du XXe siècle. La toiture a fait l'objet d'une réhabilitation en 2008, qui s'est conclue par la pose d'un nouveau coq-girouette, le [32], qui fut précédée d'une bénédiction et d'une petite cérémonie lors de laquelle une partie de la population assemblée tout autour fut photographiée.

    Son sol révèle encore l'entrée d'un important souterrain.

    • Escalier Saint-Martin
    • Escalier Saint-Jean
    • Monument aux morts
    • Ancienne gendarmerie nationale : située dans la rue Jean-Choquet (ou son prolongement rue des Chanoines), sa façade de brique et pierre est surmontée d'un fronton indiquant l'année de construction (1895).
    • Chapelle Notre-Dame de Montligeon : fermé par une porte en fer forgé assez ouvragée, l'édifice se dresse au sud de la localité, à l'angle d'une petite rue qui descend du versant boisé et de la route venant de Fourdrinoy et Bovelles.
    • Le marais tourbeux est un lieu de pêche de loisirs et de promenade[33].

    Personnalités liées à la commune

    Culture, fêtes, sport et loisirs

    Fêtes

    • « L'office de tourisme de l'Ouest Amiénois  »[34] a organisé en 2008 la 3e fête médiévale[35] dans le cadre prestigieux du château. Parmi les troupes et associations spécialisées dans la reconstitution historique ayant apporté leur savoir-faire dans l'animation et le spectacle, furent particulièrement remarquées « les Chevaliers du Comté de Boulogne »[36] et « les Compagnons de l'art médiéval »[37].
    • L'association « Les Chevaliers du Roc Blanc »[39], née en 2008 de l'enthousiasme de bénévoles animant la fête médiévale, tente de reconstituer la vie des Templiers par des animations sur le site du château.

    Picquigny dans la littérature

    • Dans une lettre datée , Madame de Sévigné relata son séjour au château de Picquigny.
    • Dans son roman les Misérables, Victor Hugo fait du père Fauchelevent un originaire de Picquigny.
    • Dans son roman la chanson du trouvère, Kate Sedley fait référence à Picquigny lors de l'accord de 1475.

    Héraldique

    Ces armoiries sont celles de la commune depuis au moins 1852. Ce sont celles des seigneurs de Picquigny qui étaient vidames de l'évêques d'Amiens. Elles sont attestées depuis le XIIIe siècle par plusieurs sceaux conservés aux Archives départementales de la Somme[40].

    Blasonnement :

    • fascé d'argent et d'azur, à la bordure de gueules.

    Ornements extérieurs :

    • Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze. Citation à l'ordre de la brigade du 11 novembre 1948 : « Bourg courageux, a été les 5 et 6 juin 1940, le lieu de durs combats menés par le 60e Régiment d'infanterie, et détruit aux deux cinquièmes. S'est remis avec foi et ardeur au travail[40]. »


    Patronymes

    Voici la répartition (en nombre) de quelques patronymes des électeurs inscrits sur la liste électorale de 1849 :

    ACART, 4
    BIENDINÉ, 12
    DEHOSTINGUE, 6
    DELCOURT, 1
    FROIDURE, 2
    HERBET, 7
    POIRÉ, 1
    ROUSSEAUX, 5

    (saisie non exhaustive !)

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • René Boyenval, René Debrie, René Vaillant, Répertoire des noms de famille de la Somme en 1849 - 232 pages, Éditions ÉKLITRA (Amiens, 1972)
    • Maurice Crampon, Picquigny, le château-fort, la collégiale, la ville, Amiens, Société des Antiquaires de Picardie, 1963
    • Père Daire, Histoire civile, ecclésisatique et littéraire du doyenné de Picquigny, 1860, réédition, Paris, Le Livre d'histoire Lorisse, 1993 (ISBN 2-87760-982-0)
    • François-Irénée Darsy, Histoire de Picquigny, 1860, réédition, Paris, Le Livre d'histoire Lorisse, 1993 (ISBN 2-87760-049-1)
    Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. La véracité de ces faits ne résiste pas à la critique historique.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Notice géographique et historique sur la commune de Picquigny, rédigée par Monsieur Brusselle, instituteur, 1899, Archives départementales de la Somme.
    2. Table climatique
    3. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Parcelle couverte par le plan local d'urbanisme intercommunal
    12. Charles Rostaing, Les Noms de lieux, Paris, P.U.F., 1969 p. 48 à 50
    13. Dictionnaire de noms de lieux, L. Deroy et M.Mulon, Le Robert, 1992
    14. Dictionnaire des pays et provinces de France, Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, éd. Sud-Ouest, 2000.
    15. Louis Paul Colliette, Mémoires pour servir à l'histoire ecclesiastique : civile et militaire de la province du Vermandois, , 892 p. (lire en ligne), p. 118.
    16. L. Ledieu - « Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie », Tome III, Canton de Picquigny, page 197 (1919, reprint Editions Culture et Civilisation, Bruxelles, 1979)
    17. "Recueil des monuments inédits de l'histoire du tiers état- chartes, coutumes, actes municipaux…" Par Louandre, Charles Léopold, 1812-1882, Thierry, Augustin, 1795-1856, Augustin Thierry, États généraux, France, Tiers État
    18. P. Feuchère, « Pairs de principauté et pairs de château. Essai sur l'institution des pairies en Flandre. Étude géographique et institutionnelle », dans Revue belge de Philologie et d'Histoire, Année 1953, Tome 31, fascicule 4, p. 975, lire en ligne.
    19. M. Prevost, « Augustin de Picquigny », dans Dictionnaire de Biographie française, Tome IV, Paris, 1948, Letouzey et Ané
    20. http://picquigny.free.fr/index1.php?numlien=6
    21. Régis Sinoquet, « José Herbet retrouve sans soucis son fauteuil de maire de Picquigny : Le maire réélu sans soucis entame son quatrième mandat, dans la continuité des précédents », Le Courrier picard, (Le maire réélu sans soucis entame son quatrième mandat, dans la continuité des précédents, consulté le ) « José Herbet, maire sortant et seul candidat à sa succession à ce poste, a été logiquement élu dimanche 24 mai matin, avec 14 voix et une abstention ».
    22. Les comptes de la commune
    23. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    28. « José Herbet reste à la tête du SIVOS », Courrier picard, , p. 11.
    29. « 50 masques par écolier », Courrier picard, , p. 16.
    30. Union REMPART : Programme 2009 des chantiers bénévoles en Picardie
    31. Site municipal officiel
    32. Thierry Griois, « La collégiale Saint-Martin rajeunit », Le Courrier picard, édition Région d'Amiens, .
    33. « Le marais de Picquigny », sur Somme-Tourisme.com (consulté le ).
    34. L'office de tourisme de l'ouest Amiénois
    35. Site de l'office de tourisme de l'Ouest amiénois
    36. Photos des Chevaliers du Comté de Boulogne
    37. Les Compagnons de l'art médiéval
    38. Le Chœur des Sources, chorale itinérante en costume médiéval.
    39. Site de l'association Les Chevaliers du Roc Blanc
    40. Jacques Estienne et Mireille Louis (préf. Pierre-Marcel Wiltzer), Armorial du Département et des Communes de la Somme, Abbeville, F. Paillart, , p.61.
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