Pierre-Michel Pango
Pierre-Michel Pango, né le à Dabou, une ville au bord de la lagune Ébrié, et mort à Abidjan, le , est un prêtre catholique ivoirien, auteur, compositeur de musique lyrique ivoirien.
Naissance | |
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Décès |
(à 65 ans) Abidjan |
Nationalité | |
Activités |
Compositeur, prêtre catholique ( - |
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Il est le compositeur de la musique de L'Abidjanaise, l'hymne national de la Côte d'Ivoire.
Biographie
Famille
Pierre-Michel Pango est le fils de René Guillaume Pango, un notable du clan de la maison princière des Boulolo de Vista et du clan Tchintissi du peuple Vili en république du Congo, qui a toujours conservé cette âme de voyageurs[1]. En 1899, Guillaume Pango, né à Loango, fait partie des premiers pensionnaires du grand séminaire de Libreville, tenu par les missionnaires spiritains[2].
Anne-Marie Ehouman Benindji, sa mère de la famille Ézohilé, une des sept grandes familles N’zima-Kôtôkô d'ascendance princière, est originaire d'Assinie-Mafia[3],[4], village baigné par l’océan Atlantique et la lagune Aby.
Pierre-Michel est le cinquième de sa fratrie de neuf enfants composée de Fabien (membre fondateur du scoutisme de Côte d'Ivoire), Théophile (décédé à l'âge de 2 ans), Cécile, Jean-Joseph, Pierre-Michel, Paul-Antoine (directeur de l'école des infirmiers et dirigeant sportif), Jean-Baptiste (compagnon de l'aventure 1946, décédé avant l'âge de 30 ans) et Véronique (assistante sociale et couturière).
Son grand-frère Jean-Joseph est également musicien, directeur de l'orchestre national, et membre du Conseil économique et social. Sa grande sœur, Marie Cécile Pango, est inspectrice de l’enseignement primaire à Béoumi.
Par ailleurs, la famille Pango comprend en son sein plusieurs musiciens et professeurs de musique, dont son neveu Philippe Auguste Pango, PhD[5], directeur général du VITIB (Village des Technologies de l'Information et de la Biotechnologie) de Grand-Bassam[6]. Ses neveux l'appelaient affectueusement "Tonton Pierrot".
Les Pango sont une grande famille dont les membres sont présents en Côte d’Ivoire, en France, en Italie, au Canada, au Japon et au Congo-Brazzaville[7].
Vie sacerdotale
Les années 1920, sont une décennie de grâce pour l'Église catholique de Côte d'Ivoire. En effet, Pierre-Michel Pango fait partie des six (6) grands prélats ivoiriens nés à cette période[8]. Il s'agit de:
- Du cardinal Bernard Agré ( - ), archévêque émérite d'Abidjan;
- Auguste Nobou (1926 - 2006), Évêque de Korhogo () et archevêque de Korhogo ();
- Pierre-Marie Coty, ( - ), évêque émérite du diocèse de Daloa et auteur des paroles de l'Abidjanaise;
- Roger-Édouard Yacé (1926 - 1983) de l'Archidiocèse d'Abidjan.
- Bertin Doué, curé de plusieurs paroisses du diocèse de Man.
Maître de chœur au Petit séminaire de Bingerville, il anime la chorale pour " les concerts mythiques de Noël". Sa vie est intimement liée à celle de la ville de Grand-Bassam, la première capitale de la Côte d'Ivoire de 1893 à 1900.
Sa famille catholique pratiquante lui permet d'opter très tôt pour la vie sacerdotale. Il fait ses études primaires et secondaires au petit séminaire Saint-Augustin de Bingerville (la deuxième capitale de la Côte d’Ivoire, de 1900 à 1934). Il entreprend ensuite des études de philosophie scholastique (pendant deux ans) et de théologie (pendant quatre ans), au grand séminaire Saint-Gall de Ouidah (Dahomey)[4].
En la Cathédrale Saint-Paul d'Abidjan, et sous une pluie battante, Pierre-Michel Pango est ordonné prêtre de l'Archidiocèse d'Abidjan le par Jean-Baptiste Boivin, l’abbé Léon Gnandouillet. Quelques semaines plus tard, afin d'accueillir l’immense foule des chrétiens, le nouveau prêtre célèbre la messe d’action de grâce, dans le Central Boxing Club de Treichville transformé, pour l’occasion, en un lieu de culte; l’église Sainte Jeanne d’Arc de Treichville, sa paroisse d’origine, n'étant pas adaptée pour cette grandiose occasion[4].
Il a été curé de plusieurs paroisses dont la paroisse Saint-Antoine de Padoue de Moossou, vicaire à la paroisse Notre-Dame de l’Immaculée Conception de Dabou[note 1], Saint Louis d'Adiaké, Sainte Jeanne d'Arc de Treichville, la paroisse Saint-Joseph l’Artisan d’Attécoubé.
Á Anono, il fonde l'ensemble vocal dénommé « UVACCI » : Union Vocale Artistique et Culturelle de Côte d’Ivoire. Puis, curé de la paroisse Immaculée conception de Lokodjro, il y créé la chorale "Vox Magna" (Grande Voix d’Abidjan), qu'il rendra célèbre Á l’INA (Institut National des Arts), où il officie comme professeur de musique.
Depuis le début de sa prêtrise, l'abbé Pierre-Michel a développé un autre charisme. l'accompagnement des enfants et des jeunes. En 1977, il fonde ainsi l'école primaire "Les Patronnages", édifice qu'il a bati sis au quartier France[9]. Il est également directeur-fondateur du « Pensionnat des Jeunes Mgr René Kouassi »
Mort le , à Abidjan, sa sépulture se trouve dans le caveau des Prêtres, au n°8 de la rue Acajou, au cimetière de Williamsville dans la commune d'Adjamé. Lors de son inhumation, le , un dernier hommage lui a été rendu par la fanfare d’Anono en jouant L'Abidjanaise[10].
Le féru de musique sacrée et de musique profane
La messe des Lagunes
Le , à Grand-Bassam, à l'occasion d'une messe en l'honneur des vingt-cinq ans de sacerdoce de René Kouassi[note 2], premier prêtre ivoirien, l'abbé Pierre-Michel Pango anime la messe en qualité de chef de chœur, magistralement interprétée, par l'union des deux chorales des paroisses Sainte Jeanne d’Arc et Notre-Dame du Perpétuel Secours, toutes les deux de Treichville. Le jeune prêtre de 23 ans, précurseur des avancées du Concile Vatican II sous le Pape Jean XXIII, y introduit des instruments de musique traditionnels du terroir N’zema-Apollonien[11]. Il compose et fait exécuter une nouvelle messe intitulée « Messe des Lagunes » en lieu et place des chants grégoriens de la sempiternelle «Messe des Anges», trouvant son inspiration de ses nombreuses visites auprès de sa sœur en poste à Béoumi, en pays Baoulé.
Félix Houphouët-Boigny, député de la Côte d’Ivoire, ministre d’État français dans le gouvernement de la cinquième République dirigé par Michel Debré, depuis le , premier ministre de la Côte d’Ivoire à partir du , assiste à cette cérémonie. Avant de prendre congé de ses hôtes, il tient à féliciter personnellement le jeune prêtre, l’abbé Pango, auteur de cette belle œuvre musicale[10].
Le contexte du concours
En , à l'aube de l'indépendance des quatre pays de l'Entente (Dahomey, Niger, Haute-Volta et Côte d'Ivoire), pendant qu'ont lieu les accords de transfert de souveraineté entre ces pays et la France, les autorités ivoiriennes organisent un concours public pour doter le pays d'un hymne national; un des quatre symboles d'un pays avec l’emblème, la devise et les armoiries[12]. L'objectif était d'avoir un chant patriotique destiné à rassembler les populations et à fédérer les énergies de tous.
Un comité ad'hoc composé de députés et de quelques membres du bureau politique du PDCI-RDA constituent le jury. Jean Konan Banny et Arsène Usher Assouan en font partie[13].
Impressionné par les prouesses du jeune prodige, Houphouët-Boigny, insiste pour que l'abbé Pango y participe. Or, ce dernier avait déjà composé la musique de style marche militaire d'une des œuvres du parlementaire Matthieu Ekra, député de Bonoua[14]. Quelle ne fut sa surprise, lorsque par une indiscrétion, il apprend la participation de Matthieu Ekra audit concours. Par esprit chevaleresque, l'abbé Pango se retire du concours, afin de ne pas être en compétition contre sa propre musique.
Cette décision surprend le premier ministre et les autorités du clergé catholique.
L’Église catholique, respectant sa décision, se rabat alors sur le jeune Michel Beugré Gahi, 17 ans, prodige en musique classique, élève de seconde au Petit Séminaire de Bingerville.
Félix Houphouët-Boigny, quant à lui, fait appel à Maître Arsène Timothée Usher Assouan, avocat, directeur général adjoint de la Caisse de Compensation (aujourd’hui Caisse Nationale de Prévoyance Sociale) et député du Cercle de Grand-Lahou (Divo-Lakota-Guitry et Grand-Lahou), afin de convaincre l'abbé Pango, vicaire à la paroisse Notre-Dame de l’Immaculée Conception de Dabou, de revenir dans la course.
Ancien séminariste et promotionnaire des abbés Pango et Coty, Usher Assouan va jouer de son entregent pour finir par convaincre l'abbé Pango; honoré de l'insistance d'Houphouët-Boigny.
Toutefois, le concours ayant déjà débuté depuis plusieurs semaines, Maître Usher conseille à l'abbé de former un duo avec l'abbé Pierre-Marie Coty, comme parolier. Coty, est alors professeur de français, en classe de seconde, au Petit Séminaire de Bingerville où il a pour élèves Albert Hoba, Michel Beugré Gahi, Pascal Kokora Dago... aujourd’hui tous, hauts cadres dans l’Administration et l’Enseignement supérieur ivoiriens.
L'abbé Pango a vite fait de créer une nouvelle mélodie pour servir de base à sa musique dans la composition de l’Abidjanaise. Il en remet une copie à l’abbé Coty et tous les deux s'attèlent à peaufiner la composition de l'hymne. Le respect de l’orthodoxie des notes de musique auxquelles donnent voix des paroles poétiques dans une parfaite harmonie, impose cette synchronisation du travail.
Le verdict
Le classement du concours est le suivant,
- Abbé Pierre-Michel Pango (musique) et Pierre Marie Coty (paroles);
- Pierre Saobord, premier proviseur du lycée classique d’Abidjan, musicien à ses heures perdues. Celui-ci est d’ailleurs considéré comme l’ancêtre de l’Institut national des Arts, section musique.
- Michel Beugré Gahi, devenu plus tard professeur de musique et maître de chapelle de la basilique Notre-Dame-de-la-Paix de Yamoussoukro.
- Jean-Joseph Pango, frère aîné de l'abbé Pierre-Michel Pango, auteur de l’hymne du RDA (Rassemblement démocratique africain) et de bien d’autres chansons patriotiques telles que « Jeunesse ivoirienne », « Le travail de mille générations », « Honneur à l’Abidjanaise ». En 1965, Jean-Joseph Pango dirigea une fanfare dénommée JET (Jeunesse Et Travail). En 1968, il sera nommé directeur de l’Orchestre national Jazz, dénommé Grand Ensemble Musical et Artistique de Côte d’Ivoire.
- Matthieu Ekra (paroles) et Abbé Pierre-Michel Pango (musique).
Le duo constitué par l'orfèvre en musique classique Pierre-Michel Pango et le parolier Pierre Marie Coty remporte donc le concours.
Le chef-d’œuvre est ensuite chanté devant le président Houphouet-Boigny qui le valide. Mais Mathieu Ekra, présent, convainc le président de la nécessité d’amender le texte avec des paroles plus volontaires, susceptibles de galvaniser les représentants ivoiriens lors des cérémonies officielles (sportifs, armée...). Celui-ci et le ministre Joachim Boni apportent des modifications au texte original. René Babi estime même que "les paroles du député de Bonoua massacrent littéralement certaines structures de notes musicales", comme certains pieds.
Ainsi, Matthieu Ekra modifie le premier des cinq couplets, chanté dans les cérémonies officielles, en remplaçant la phrase "tes enfants remplis de vaillance t'ont ramené la liberté", par le passage actuel "tes légions remplies de vaillance ont relevé ta dignité"[15].
On lui doit également le refrain principal chanté en alternance avec les couplets. En effet, cette partie n’apparaîtrait pas sur le texte original officiellement prêté au prélat. Ce qui fait que cinq couplets sont attribués à Pierre Marie Coty (dont un légèrement remanié par Mathieu Ekra) et un refrain; tandis qu'un autre refrain et quelques apports sur le premier couplet reviennent au ministre.
Lors de la proclamation solennelle de l'indépendance, le , l’hymne est présentée officiellement à la nation au parlement et la musique est jouée à la radio. Présents parmi les invités à l’assemblée nationale, les deux prélats sont surpris d’entendre le speaker annoncer que la musique était de Pierre-Michel Pango et les paroles de Mathieu Ekra avec la collaboration de Joachim Bony et de l’abbé Pierre Marie Coty.
C'est l'inverse qui aurait dû être notifié, avec Pierre Marie Coty comme rédacteur principal de l’œuvre, et Mathieu Ekra omme coauteur ou collaborateur.
Ce même jour, Jean Joseph Pango, grand-frère de l'abbé Pierre-Michel est celui qui, reclu à Dabou pendant deux semaines, a écrit manuscritement toutes les partitions de la musique exécutée par la gendarmerie nationale. Ces partitions concernent les trombones, les tambours, les trompettes, les clairons et tous les autres instruments d'une fanfare militaire.
Jean Joseph est également l'auteur de " L'appel au drapeau ", cet air court, saccadé, très martial, qui précède toujours l'Abidjanaise. Les paroles sont: "Ä l'appel de la Nation, répondons tous d'un même présent".
Reçus à leur demande par le président Houphouet-Boigny, le , pour les explications de rigueur, les deux prélats Pango et Coty, sortent rassurés de cette entrevue. Toutefois, s'envolant le même jour pour Paris en vue d'y passer un concours de journalisme, l’abbé Coty va y séjourner trois ans de suite, de sorte que l'inconscient ivoirien avait gravé dans sa mémoire, Mathieu Ekra comme auteur principal de l’abidjanaise et lui le coauteur. L'homme d'église ravala sa fierté pendant plus de cinq décennies[12],[14],[16].
Toutefois, selon Adolphe Baby, ancien directeur du Burida (BUReau Ivoirien des Droits d'Auteurs), l'hymne national de Côte d'Ivoire dans sa version originelle et originale est juridiquement protégé. En effet, l'abbé Pango a déposé, en 1964 l'hymne national, la musique et les paroles en version originale à la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) à Paris sous le numéro matricule "al 23512". Il a ensuite transféré sa déclaration au BURIDA[note 3] en 1980[13].
Ce faisant, des centaines de partitions écrites des mains de Jean-Michel Pango sont encore conservées au séminaire de Bingerville.
La réhabilitation
Lors des célébrations du 20e anniversaire du décès de l’abbé Pierre Michel Pango entre le et le , le ministre de la promotion de la jeunesse, des sports et des loisirs, Alain Michel Lobognon, fait commandeurs de l’ordre national ivoirien, Coty et l’abbé Pango[17] à titre posthume.
Le ministre affirme dans son allocution que:
Ce à quoi Pierre Marie Coty, évêque émérite du diocèse de Daloa répond:
Œuvres discographiques
L'abbé Pierre-Michel Pango est le compositeur des œuvres suivantes :
Hommages
Distinction
Distinctions de Pierre-Michel Pango | ||||
---|---|---|---|---|
Commandeur de l'Ordre national ivoirien |
Officier dans l'Ordre du Mérite Sportif de la Côte d'Ivoire |
Officier dans l'Ordre du Mérite Culturel de la Côte d'Ivoire |
Chevalier dans l'Ordre du Mérite National ivoirien |
Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres de la Côte d'Ivoire |
Dans le prolongement de la célébration des 20 ans de sa disparition, l’abbé Pierre Michel Pango, à titre posthume, en compagnie de Pierre Marie Coty, a été élevé au rang de commandeur de l’Ordre national[25] le .
Dans sa jeunesse, il a obtenu la médaille d'Officier dans l'Ordre du Mérite sportif pour ses talents de footballeur. En effet, en tant qu'avant-centre, il était la terreur des gardiens de but, de par la précision, la puissance et l'éclair des tirs qu'il décochait.
Ses autres distinctions sont :
- Officier dans l'Ordre du mérite culturel de la Côte d'Ivoire
- Chevalier dans l'Ordre du mérite national ivoirien
- Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres de la Côte d'Ivoire
Nom de rue
Toujours dans le cadre de la même commémoration, l’avenue 14 (située entre la rue 5 et la rue 12) de la commune de Treichville porte désormais son nom. Il s’agit de la voie qui passe devant l’église catholique Sainte Jeanne d’Arc, dans laquelle, il fut le premier prêtre[26].
Fondation
La Fondation Pierre-Michel Pango (PMP), dirigée par sa nièce Blanche Maty Pango, a pour objectif de mieux faire connaître les œuvres de cette illustre personnalité de l’église catholique, qui a donné son temps et son amour aux enfants défavorisés ainsi qu'à la musique.
Son arrière-petite-fille Manuella Pango, porte-parole de la famille, souhaiterait que la Fondation transfère les reliques de l'abbé Pierre-Marie à Grand-Bassam et que l’école les ‘’Patronages’’ de Grand Bassam, qu’il a construite, devienne un mausolée»[27].
Notes et références
Notes
- « Une des premières missions catholiques de Côte d’Ivoire ouverte en 1896 par le père Alexandre Hamard, deuxième préfet apostolique de Côte d’Ivoire après la mort de Mathieu Rey. L'Abbé Pango y exercera, pour son deuxième poste d’affectation, comme Vicaire. C’est dans cette paroisse de Dabou qu’il a composé l’hymne national de la Côte d’Ivoire baptisé « l’Abidjanaise ». ».
- « L’abbé René Kouassi, originaire du village d’Ably, dans la région de Toumodi, en pays Baoulé fut ordonné prêtre le 1er mai 1934, en l’église Notre-Dame de l’Immaculée Conception de Dabou, par Mgr Jules Moury ».
- « L'abbé Pango a été membre du BURIDA (Bureau Ivoirien du Droit d’Auteur), dans la Commission d’identification des œuvres musicales. ».
Références
- Gnali, Mapako-Hervé et Portella, André, « Maison princière de Boulolo - Branche collatérale de la dynastie de Bouvandji originaire du Cabinda », Document ronéotypé, , p. 3-4
- Michel Assoumou Nsi, L'Église catholique au Gabon : de l’entreprise missionnaire à la mise en place d'une église locale 1844-1982, Saint-Denis, Connaissances et Savoirs, coll. « Presses Universitaires d'Études sur l'Afrique / Sciences humaines et sociales », , 515 p., p. 236
- Jean-Antoine Doudou, « Exposition photos : La vie de l'Abbé Pango sur les cimaises », sur Abidjan.net, (consulté le )
- René Babi, « Hommage aux véritables auteurs de L’Abidjanaise… de René Babi (Suite 04) : Chapitre I : Prélude à la création de l’Abidjanaise - Qui est l’abbé Pierre-Michel Pango ? », sur Attoungblan.net, (consulté le ), p. 27-49
- « Philippe A. Pango, Ph.D , philippepango@yahoo.com Littérature, Musique, Management d’entreprise, Famille », sur philippepango.com (consulté le )
- « Chambre de Commerce Européenne en Côte d'Ivoire | Visite sur le site du Village des Technologies de l'Information et de la Biotechnologie (VITIB) », sur eurochamci.com (consulté le )
- « Veuve Paul Antoine Pango née Hotense Fernandez - Necrologie.ci », sur www.necrologie.ci (consulté le )
- René Babi (préf. Marcel Traoré), Bertin Doué, Ancien combattant devenu prêtre à 47 ans, Abidjan, L'Harmattan, , 75 p. (ISBN 978-2-343-15226-4, lire en ligne), p. 17-22
- Groupe scolaire les patronages, « Groupe scolaire Les Patronages », sur www.ecolci.net (consulté le )
- René Babi, « Hommage aux véritables auteurs de L’Abbidjanaise… de René Babi (Suite 03) », sur Attoungblan.net, (consulté le ), p. 27-49
- « Pango: un témoignage personnel sur l'Abidjanaise », sur www.youtube.com (consulté le )
- René Babi, « Hommage aux véritables auteurs de l'Abidjanaise… de René Babi (Suite 06) : Deuxième partie : Le choix de l'hymne national a nécessité un concours public », sur Attoungblan.net, (consulté le ), p. 51-58
- Me Yaya Koné, « Voici la vraie histoire de l'Abidjanaise, bravo au ministre Alain Lobognon qui a décidé de célébrer ces gloires oubliées par la Côte d'Ivoire », sur www.lebanco.net, (consulté le )
- Cyrille Nahin, « Paternité de l'Abidjanaise: Ouattara répare une injustice de 53 ans - Koffi.net, actualités et informations d'Afrique », sur www.koffi.net, (consulté le )
- « L'Abidjanaise », sur les réflexions de l'Ecclesiaste, (consulté le )
- Profésseur Séry Bailly (Préface) et René Babi, « Hommage aux véritables auteurs de L’Abidjanaise… de René Babi (Suite 02) : L’Abidjanaise, objet d’une histoire qui se poursuit », sur Attoungblan.net, (consulté le ), p. 21-25
- « Communiqué du Conseil des ministres du 18 octobre 2013 », sur www.rti.ci, (consulté le )
- Honneur à l'Abidjanaise : Choeur à cinq voix mixtes. Paroles de Nguessan Bohourou Bertin. Musique de l'abbé Pierre-Michel Pango., A. Leduc, (lire en ligne)
- Pierre-Michel Pango, O toi, noble Abidjan : (Pour cinq voix mixtes, sans accompagnement.). Paroles et musique de Pierre-Michel Pango., Paris, A. Leduc, (lire en ligne)
- (en) « Pierre-Michel Pango », sur Discogs (consulté le )
- Pierre-Michel Pango; P M Coty, L'Abidjanaise : Hymne national original de la Côte d'ivoire. Version pour choeur à sept voix mixtes. Paroles des abbés P.M. Coty et P.M. Pango. Musique de l'abbé P.M. Pango., A. Leduc, (lire en ligne)
- « Pango Pierre-Michel ( Abbé ) messe des lagunes : kyrie + 3, MINI 33T en vente sur groovecollector.com », sur fr.groovecollector.com (consulté le )
- Pierre-Michel Pango, Messe des lagunes : Pour choeur mixte a capella ou avec accompagnement de : 1 g. flûte, 2 cors ou trompettes si bémol, caisse claire et caisse roulante ou tambour. Première messe africaine composée à l'occasion du jubilé sacerdotal du premier prêtre de la Côte d'Ivoire ... (Partition musicale - autographié ; In-fol), Paris, A. Leduc, , 8 p. (OCLC 659311620, lire en ligne)
- Pierre-Michel Pango, Assinie : Choeur à quatre voix mixtes. Paroles et musique de l'Abbé Pierre-Michel Pango., A. Leduc, (lire en ligne)
- « L'Abidjanaise: Mgr Coty et l’Abbé Pango faits commandeur de l’ordre national », sur www.fratmat.info, 2013-1106 (consulté le )
- « Patrimoine national: La mémoire de Michel Pango, co auteur de l’abidjanaise honorée à Treichville », sur www.fratmat.info, (consulté le )
- « Côte d’Ivoire/ Hommage à Pierre Michel Pango : Les souvenirs d’un homme dévoué – woroba-ci.com », sur http://woroba-ci.com, (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Philippe A. Pango, Ph.D, Terminal (L’étrange périple d’un citoyen du monde), Roman, , ; Éditions Les Classiques Ivoiriens
- René Babi, Hommage aux véritables auteurs de l'Abidjanaise : hymne national de la Côte d'Ivoire, Biographie, ; Abidjan; Éditions Balafons; 135 p.; préface de Prof. Zacharie Séry Bailly; (ISBN 9782370640079); (OCLC 879361059)
Articles connexes
Liens externes
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