Pierre Louis du Cambout de Coislin
Pierre Louis du Cambout ( - château de Carheil[2],[3], Plessé † - château de Carheil, Plessé), 4e marquis de Coislin, est un général et homme politique français.
Pour les autres membres de la famille, voir Famille du Cambout de Coislin.
Pour les articles homonymes, voir Le Cambout et Coislin.
Pair de France | |
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Député de la Loire-Atlantique | |
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Naissance | |
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Décès |
(à 68 ans) Château de Carheil |
Nationalité | |
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Famille | |
Enfants |
Charles Ferdinand Pierre du Cambout de Coislin Pierre Adolphe du Cambout de Coislin (d) |
Parti politique | |
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Grade militaire | |
Conflit | |
Distinctions | |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 8 YD 2136)[1] |
Biographie
Pierre Louis du Cambout de Coislin appartenait à une vieille et illustre maison de chevalerie bretonne, qui remonte à Allain du Comboust (1180), et dont la terre de Coislin fut érigée en marquisat, en , et en duché-pairie en .
Pierre Louis du Cambout de Coislin est le fils aîné de Pierre François du Cambout de Coislin ( † ), 3e marquis de Coislin (1771), et de Louise Anne Françoise Charette de Briord ( - Nantes † ). Une de ses sœurs épouse Hyacinthe du Botderu.
Pierre-Louis de Coislin embrassa la carrière des armes ; il était colonel en 1789. Il émigra en 1791, et ne rentra en France qu'à la première Restauration. Pendant la petite chouannerie, lors des Cent-Jours, il prend la tête des Chouans de Loire-Inférieure et commande une armée 4 000 à 5 000 hommes mais ne livre que peu de combats.
Le , il fut élu[4] député de la Loire-Inférieure, au collège de département, et prit place dans la majorité de la « Chambre introuvable ».
Promu au grade de maréchal de camp, le , il fut réélu[5], le , député de la Loire-Inférieure, et fut promu à la pairie le .
Le gouvernement de la Restauration l'appela successivement au commandement des départements de la Vienne, de la Meurthe, et de la 4e subdivision de la 13e division militaire. Il siégea à la Chambre des pairs jusqu'à sa mort, ayant prêté serment à la monarchie de Juillet.
Titres
- 4e Marquis de Coislin (1817) ;
- Baron-pair héréditaire (, lettres patentes du ).
Distinctions
Union et postérité
- Il épousa, le 30 ventôse an XII () à Angers (Maine-et-Loire), Pauline Claude de Collasseau ( - Saint-Denis-d'Anjou † - Paris), dont il eut :
- Pierre Adolphe du Cambout (5 pluviôse an XIII () - Angers † - Courgivaux (Marne)), 5e marquis de Coislin, ancien page de Louis XVIII, officier de cavalerie, titulaire de la Médaille militaire (). Avec lui s'est éteinte la branche des marquis de Coislin. Il avait épousé, en , Louise Elisabeth Savary de Lancosme (née en 1808), dont :
- Louise Thomine (1829 - Plessé † - Paris), mariée le à Paris, avec Louis Gustave Marie Charles de Valon du Boucheron (1816 † 1898), baron d'Ambrugeac, dont postérité ;
- Alexandrine Aliette ( - château de Nogentel, Courgivaux (Neuvy (Marne)) † - Chalandray (Vienne)), mariée, le à Paris, avec Georges Poute (1815 † 1889), marquis de Nieuil, dont postérité ;
- D'une relation avec Sophie de Castellane ( † ), il eut un fils illégitime : Pierre Charles Alain de Mérionnec[6] ( - Hôtel des Castellane - 57, rue du Faubourg-Saint-Honoré, Paris VIIIe † - 12, rue de Miromesnil, Paris VIIIe) ;
- Agathe Pauline (née le - Angers) ;
- Pierre Ernest du Cambout ( - Angers † - Angers), qualifié de « comte de Coislin »[7], marié, le à Duclair (Seine-Maritime), avec Marie Césarée Eugénie de Valori (1818-1885), sans postérité ;
- Charles Ferdinand Pierre du Cambout[8] ( † - Mineral City), qualifié de « vicomte de Coislin »[7], membre de l'Assemblée législative en 1849, marié, le avec Elisabeth Anjorrant (1826 † 1847), dont :
- Alexandrine Césarine Jeanne ( - Paris Ier - Flogny-la-Chapelle), mariée le à Paris VIIe, avec Georges Le Gras (1841 † 1925), 6e marquis du Luart, dont postérité.
- Pierre Adolphe du Cambout (5 pluviôse an XIII () - Angers † - Courgivaux (Marne)), 5e marquis de Coislin, ancien page de Louis XVIII, officier de cavalerie, titulaire de la Médaille militaire (). Avec lui s'est éteinte la branche des marquis de Coislin. Il avait épousé, en , Louise Elisabeth Savary de Lancosme (née en 1808), dont :
Bibliographie
- « Coislin (Pierre-Louis du Camboust, marquis de) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore].
Notes et références
- « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
- « patrimoine-de-france.com », Château de Carheil (ancien) (consulté le )
- Notice no PA00108768, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Par 94 voix sur 160 votants et 212 inscrits.
- Par 82 voix sur 158 votants et 204 inscrits.
- Pierre Charles Charles Alain de Mérionnec naquit le , 57 rue du Faubourg-Saint-Honoré à Paris, c'est-à-dire en l'hôtel même des Castellane. Il demeura sans nom jusqu'à ce qu'un décret impérial du l'autorisat à prendre pour patronyme Alain « de Mérionnec ». Il mourut chez sa mère 12 rue de Miromesnil à Paris le . Au moment de sa naissance, Sophie de Castellane était mariée depuis 1836 à Henri de Contades.
La terre de « Merionec » est entrée dans la maison du Cambout par le mariage de René du Cambout ( † mars 1577), seigneur du Cambout, du Chef-de-Bois et de Blais, avec Françoise Baye, dame héritière de Mérionnec et de Coislin, fille de François Baye, seigneur de Merionec.- Source
- Georges Martin, Histoire et généalogie de la Maison de Castellane, , p. 199
- L'Annuaire de la noblesse de France.
- « Coislin (Charles-Ferdinand-Pierre du Camboust, vicomte de) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore]
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :
- « roglo.eu », Pierre Louis du Cambout de Coislin (consulté le ).
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