Plouër-sur-Rance
Plouër-sur-Rance [pluɛʁ syʁ ʁɑ̃s] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne.
Plouër-sur-Rance | |||||
Le port de plaisance de Plouër-sur-Rance. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Côtes-d'Armor | ||||
Arrondissement | Dinan | ||||
Intercommunalité | Dinan Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Yann Godet 2020-2026 |
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Code postal | 22490 | ||||
Code commune | 22213 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Plouërais, Plouëraise | ||||
Population municipale |
3 551 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 179 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 31′ 43″ nord, 2° 00′ 07″ ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 99 m |
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Superficie | 19,89 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Saint-Malo (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Pleslin-Trigavou | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
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Liens | |||||
Site web | Site officiel de la commune de Plouër-sur-Rance | ||||
Héraldique
Blasonnement :
Écartelé : au premier et au quatrième de gueules aux six quintefeuilles d'or ordonnés 3, 2 et 1, au deuxième et au troisième d'argent au sautoir de gueules cantonné de quatre billettes du même. |
Géographie
La majeure partie de la commune se situe en hauteur sur une colline.
En contrebas, la cale des moulins donne accès à l'estuaire de la Rance, avec son port de plaisance, son centre nautique, ses cales et son moulin à marée.
La commune s'étend aussi sur une grande zone moins habitée plus à l'ouest, jusqu'à la tour du chêne vert où se situe le château médiéval de Péhou, au bord de la Rance, face à Mordreuc.
Hydrographie
Hameaux, écarts, lieux-dits
(liste non exhaustive)
- la Fosse-Gorhan
- la Moinerie
- la Chiennais
- la Cale aux Moulins
- la Paumerais
- la Mettrie-Paumerais
- la Guérais
- la Minotais
- le Verger
- la Rusais
- la Giolais
- le Pont Mévault
- le Rocheret
- Sur le Pré
- le Bouillon
- Portail arrière de la chapelle de la Souhaitier
- Chapelle Notre-Dame de la Souhaitier (XIXe)
- Chapelle Saint-Lunaire
- Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul
- Château des Vaux Carheil
- Château de la Vile-Huchet (XVIIIe)
- Ancien Moulin à marée transformé en résidence
- Oratoire près du manoir des Guérandes
- Chemin de randonnée entre la Cale et le Rocheret
- Statue de Saint Lunaire près du château de Péhou
- Château médiéval de Péhou
- Levée du soleil sur l'estuaire de la Rance
- L'estuaire de la Rance à marée haute depuis la Cale
- Coucher de soleil depuis l'ancien Moulin
- La Cale avec la piscine (droite)
- Pont Saint-Hubert
- Pont Chateaubriand
- La Cale aux Moulins (entre le port de plaisance jusqu'à la piscine)
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, mise en service en 1950[7] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 11,4 °C pour la période 1971-2000[9] à 11,6 °C pour 1981-2010[10], puis à 11,9 °C pour 1991-2020[11].
Urbanisme
Typologie
Plouër-sur-Rance est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Plouër-sur-Rance, une unité urbaine monocommunale[15] de 3 531 habitants en 2017, constituant une ville isolée[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Malo, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[20]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[21],[22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (35,3 %), zones agricoles hétérogènes (31,7 %), prairies (12,6 %), forêts (9,4 %), zones urbanisées (9,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %), zones humides côtières (0,5 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploiern et Ploern à la fin du XIe siècle, Pluer vers 1221, Ploern en 1179, Ecclesia de Ploher en 1181, Ecclesia parochia de Ploher en 1187, Ploar à la fin du XIIe siècle, Ploer en 1218, Ploar en 1231, Plouer en 1277, Ploer vers 1330, Plouarn en 1371[25].
Plouër-sur-Rance vient du breton ploe (paroisse) et, semble-t-il, de saint Hernin ou Hern[25].
Histoire
Préhistoire
Le néolithique sur le territoire de la commune est attesté par la présence de l'allée couverte de Bel Evan.
En 1987, la réalisation de la déviation de la RN 176 occasionna une fouille de sauvetage à la Boisanne. Dans un des fossés fouillés furent découverts des tessons de céramiques datés du 5e millénaire avant JC (environ -4500). Ces tessons appartiennent à un vase de grande taille (diamètre : 30 cm, hauteur : 35 cm) disposant de deux anses à ruban et orné d'une série de boutons alignés à proximité de l'ouverture. Ce style de céramique se rapproche du celui de la culture du Groupe de Cerny, ce qui renforce l'hypothèse d'échanges ente l'Armorique néolithique et le Bassin Parisien, hypothèse déjà évoquée par d'autres découvertes en Armorique. Le fossé où ont été trouvés ces fragments de céramique pourrait avoir été une sépulture[26],[27].
Proto-histoire
Toujours à la Boisanne, à proximité du site néolithique, a été mise à jour une ferme occupée durant quatre siècles à partir du VIe siècle av. J.-C., elle était installée en surplomb de la Rance sur une superficie d'environ un hectare. Des bâtiments de ferme ayant évolué durant les quatre siècles ont été révélés par la présence de trous de poteau. La ferme était entourée de palissades et comportait un réseau de fossés avec talus (voir les reproductions en aquarelle de la ferme à différentes époques dans [28], p 29). Deux salles souterraines creusées dans le sous-sol furent également découvertes, ces salles étaient accessibles par un puits de 3 m de profondeur et de 1,3 m de diamètre. La présence de salles souterraines, relativement fréquente à l'ouest de la France, est caractéristique des fermes de l'Armorique à l'époque de la Tène (voir exemples et bibliographies dans [29]). La ferme est abandonnée au Ier siècle av. J.-C.[30].
L'analyse des fragments de céramiques découverts sur le site de la Boisanne ont permis de mettre en évidence des échanges, à l'époque de la Tène[31], avec le Bassin Parisien et avec le monde méditerranéen[28].
Époque gallo-romaine
À l'époque gallo-romaine, la région dépendait de la civitas des Coriosolites (capitale Fanum Martis, actuelle Corseul). Le territoire de la commune était proche du port fluvial gallo-romain de Taden et de la cité d'Aleth[32].
Un petit sanctuaire gallo-romain a été découvert à proximité immédiate du site de la Boisanne[30]. Ce bâtiment à colonne de briques et couvert de tuiles a dû exister entre le Ier siècle av. J.-C. et le début du IIe siècle ap. JC. Plus de 70 fragments de statuettes en terre blanche y ont été découverts attestant d'un culte de Vénus à cet endroit (voir reproductions dans [33]).
En 2002, une nouvelle fouille préventive liée à des travaux sur la D766 permit la découverte d'un site gallo-romain au lieu-dit La Mezeray à proximité du ruisseau de la Houssaye. Constitué de bassins successifs, ce site aurait pu abriter une activité de teinture de laine (l'une des hypothèses), il aurait fonctionné entre les IIe et IIIe siècles ap. J.-C.[32] .
Époque médiévale
Raoul de Plouer chevalier, certifie que le seigneur de Plouer gratifie l'Abbaye Notre-Dame du Tronchet en 1243 d'une vigne et un champ en culture de Raoul de la Touche et de son épouse, Agathe, de Robert, Roland et Abraham leurs fils. En accord avec son épouse et Rualen, son aîné, Raoul de Plouer confirme cette donation., se réservant seulement le droit de dîme et de bouteillage sur les deux biens. En 1251, cette donation est ratifiée devant Godefroy, dit Leesfant, chevalier, sénéchal d'Alain de Dinan, par Hamond Ruffier et ses trois fils[34]. Le bailliage de la Moinerie en Plouër était dépendant de l'abbaye du Tronchet, mais il fut aliéné d'après les Déclarations de 1685 et 1790 (vraisemblablement à l'Abbaye Saint-Magloire de Léhon)[35].
Époque moderne
La terre de Plouër est érigée en comté par Henri III en 1575, au profit de la famille Gouyon-La-Moussaye.
Le comté de Plouër est racheté à Charles-Auguste de Gouyon (1647-1729), maréchal de France en 1695 par Jean de la Haye[Note 7] , capitaine de Dragons[36].
La famille de la Haye sera à l'origine de deux édifices du XVIIIe : l'église actuelle et le château de Plouër.
Les guerres du XXe siècle
Le monument aux morts porte les noms de 151 soldats morts pour la patrie[37] :
- 110 sont morts durant la Première Guerre mondiale ;
- 38 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale ;
- un est mort durant la guerre d'Algérie ;
- un est mort durant la guerre d'Indochine ;
- un est mort dans le cadre des troupes d'occupation en Allemagne (TOA).
Administration communale
En 1973, la commune est fusionnée avec Langrolay-sur-Rance pour former Plouër-Langrolay-sur-Rance ; les deux communes se séparent en 1984.
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[39].
En 2019, la commune comptait 3 551 habitants[Note 8], en augmentation de 4,17 % par rapport à 2013 (Côtes-d'Armor : +0,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
La commune a fait l'objet d'un inventaire de son patrimoine bâti de mai à [42].
Principaux lieux et monuments de la commune :
- L'allée couverte de Bel Evan au lieu-dit Clos Belevau est classée aux monuments historiques[43].
- Le château de Plouër (ou de la Ville Huchet)[44],[45] et son Jardin d'agrément (XVIIIe siècle) inscrit au pré-inventaire des jardins remarquables[46].
Le château est reconstruit au début du XVIIIe siècle par Joseph de La Haye, récent seigneur de Plouër, à l'emplacement du vieux château de Saint-Paul, probablement détruit à l'époque des guerres de la Ligue. Le château est de style Louis XIII entouré d'un grand parc d'agrément[36].
- La chapelle de la Souhaitier[47] (XIXe).
- La tour du chêne vert, à l'extrémité ouest du territoire de la commune.
- Le dernier moulin à marée de la commune[48] se situe à proximité du port de plaisance. Il a produit de la farine jusque dans les années 1960. Dans les années 1970, le bâtiment a été converti pour construire des bateaux. Puis, dans les années 1980, le vieux moulin accueille une fabrique de cirés de marque Valot. Enfin, depuis les années 1990, ce moulin est une résidence d’appartements d'habitation.
Le moulin est mentionné dès 1480, il était alors en bois et comportait deux roues à aube. Après le Moyen Âge, il appartient au seigneur de la Haye et est reconstruit en pierre vers 1780. À partir du XIXe, il change plusieurs fois de propriétaires, le bâtiment, la digue et l'étang sont plusieurs fois remaniés. Une description complète est disponible sur le site du Ministère de la Culture[48].
- Dans les temps anciens, la terreur de rester célibataire poussait bon nombre de jeunes Bretonnes à se lancer des défis. En grimpant au sommet d'un menhir ou d'un rocher (la pierre de Lesmont) et en se laissant glisser, sept fois de suite, elles pouvaient, si elles n'arboraient aucune égratignure ou écorchure, espérer trouver un fiancé, jusqu'ici rétif à les affronter, face-à-face. Ces pierres s'appellent des pierres à glissade.
- Une fontaine sculpture et un buste de Marianne du sculpteur Georges Delahaie (1933-2014)
L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul
La construction de l'église de Plouër-sur-Rance débute en 1703. Sa construction a été décidé par Pierre de la Haye au début du XVIIIe après avoir eu l'autorisation de l'évêque de Saint-Malo de détruire l'ancienne église en 1700. À la Révolution, le clocher n'était toujours pas construit, son édification débuta en 1791 mais ne fut pas terminée avant l'an II puisqu'un devis pour son achèvement date cette année. Elle est bâtie selon un plan en croix latine composée d'une nef à quatre travées avec collatéraux, un transept et le chœur en abside, le clocher surplombe la première travée de la nef[49]. Conformément aux préconisations du concile de Trente qui souhaitait rassembler les fidèles auprès de l'autel, le chœur est de faible dimension . Le clocher en façade évoque le style "à la française" des ingénieurs du roi au XVIIIe siècle (bandeaux horizontaux séparant les niveaux, encadrement de fenêtres en arcades, angles de la tour constitués de pierres en bossage plat)[50].
- Façade "à la française" de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
- Nef de l'église
- Retable du maître-autel (XVIIIe)
- Tableau de la crucifixion sur le retable du maitre-autel
- Aigle-lutrin
L'église possède un certain nombre d'objets classés :
- trois retables du XVIIIe siècle (influence des modèles lavallois) :
le retable du maître-autel à trois panneaux (composition ternaire à pans coupés), œuvre en bois et marbre datant du début du XVIIIe siècle[51]
deux retables dans chacun des bras du transept datant également du XVIIIe siècle[52],[53]
- Trois gisants du XVe siècle sont classés monuments historiques[54]. Ils proviennent de l'ancienne église :
Alain de Plouër en cuirasse et cote d'armes, une épée à son côté, ses pieds chaussés de souliers de fer reposent sur un arc d'arbalète (?). Ce sont peut-être les armoiries des Plouër qui sont figurés de chaque côté de sa tête[55].
Perinne Eder, épouse de Jean de Saint-Pol, elle porte un hénin pointu, la tête reposant sur un coussin orné de glands[56].
le troisième gisant n'a pas été identifié, il s'agit d'une femme représentée sous un dais gothique[57].
- La chaire datée de 1846 est également classée monument historique[58].
- Un lutrin en forme d'aigle datant du XVIIIe[59].
La majorité des vitraux sont signés Jean-Baptiste Anglade, peintre verrier à Paris à l'époque de leur création (1889, 1890).
- La remise des clefs à Saint-Pierre
- Saint Paul part de Milet
- Prière des marins du Stella Maris à la Sainte-Vierge
- Apparition du Sacré-Cœur de Jésus à Sainte Marguerite-Marie Alacoque
- La Cène
Dans le chœur, saint Pierre est représenté au nord (remise des clefs), saint Paul au sud (départ de Milet).
Dans le transept, un appel à la protection de Marie pour les marins au nord, l'apparition du Sacré-Cœur de Jésus à Sainte Marguerite-Marie Alacoque au sud.
Dans la nef, des scènes de la vie de Jésus sont représentées au nord (la Cène, l'atelier de Nazareth, la présentation de Jésus au temple, l'adoration des mages), au sud, ce sont Saint-Nicolas, les Sacrés-Cœurs de Marie et de Jesus, Saint-François-Xavier prêchant en Asie et l'apparition de la vierge à Bernadette.
La façade occidentale est décorée d'un vitrail ornemental.
Personnalités liées à la commune
- Bienheureux Alain de la Roche, né à Plouër au XVe siècle.
- Henri Kowalski (1841-1916), pianiste célèbre (ancien élève de Chopin). Fils d'un officier polonais, il épousa à Paris, le , Marie Éloy, chanteuse, dite La Ferrari, propriétaire des châteaux du Chêne-Vert et du Vau carheil, où il vécut de 1867 à 1916.
- Amiral André Roux (1907-1983), Compagnon de la Libération, Grand officier de la Légion d'Honneur, Médaille de la Résistance avec rosette, Croix de Guerre 39/45 (5 citations) et des T.O.E...
- Thierry Magon de La Villehuchet financier français, propriétaire de son château familial[60] à Plouër qui s'est suicidé à la suite du scandale de l'affaire Bernard Madoff.
- Guizmo, un membre du groupe de musique Tryo y a vécu.
- Roger Gicquel (1933-2010), y a vécu en retraite jusqu'à son décès, le .
- Joseph Gautier ( à Plouër sur Rance - à Dundee) mécanicien puis quartier maitre sur le sous marin le Surcouf, la Junon puis sur le Morse, basé à Dundee, Écosse, durant toute la guerre. Parti de Plouer sur Rance en pour rejoindre l'Angleterre, (affectation en ) M.M. Croix de Guerre.
- Georges Delahaie (1933-2014) Sculpteur français.
- Sharon Kivland, née en 1955, artiste contemporaine
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Jean de La Haye est mort en 1692, il était sieur de Villejacquin, seigneur de Saint-Ideuc, bourgeois et marchand de Saint-Malo, mort à 64 ans c'est donc son fils Joseph de La Haye (1665-1723) qui lui succède et fait l'acquisition du comté de Plouër (cf. geneanet, famille de La Haye).
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
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- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
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- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Plouër-sur-Rance ».
- Tinevez J.Y., Cornec Th. et Pihuit P., Fouille de sauvetage d'une fosse préhistorique au lieu-dit Le Boisanne - Commune de Plouër sur Rance -, Ministère de la Culture et de la Communication - Direction des Antiquités de Bretagne, , 16 p. (lire en ligne).
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- Catherine Bizien-Jaglin, Livre 2 : La protohistoire ou les ages des métaux, Dinan, Syndicat Mixte du Pays de Dinan, coll. « Patrimoine historique et architectural - Pays de Dinan », , 54 p. (ISBN 978-2-9541569-2-7, lire en ligne), p. 28, 29, 30, 34, 35, 40, 41.
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- Romuald Ferrette DOI : 10.4000/rao.333 et Laurent Aubry, « Un établissement rural gallo-romain sur la commune de Plouër-sur-Rance (Côtes-d’Armor) », Revue archéologique de l'Ouest, no 24, (ISSN 0767-709X, DOI 10.4000/rao.333, lire en ligne).
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Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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