Plougar

Plougar [plugaʁ] est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Plougar

La mairie.
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Morlaix
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Landivisiau
Maire
Mandat
Laurent Le Borgne
2020-2026
Code postal 29440
Code commune 29187
Démographie
Gentilé Plougarois
Population
municipale
791 hab. (2019 en augmentation de 0,38 % par rapport à 2013)
Densité 45 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 34′ nord, 4° 09′ ouest
Altitude Min. 53 m
Max. 118 m
Superficie 17,48 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Landivisiau
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Landivisiau
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Plougar
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Plougar
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Plougar
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Plougar
Liens
Site web Site de la commune

    Géographie

    Carte de la commune de Plougar.

    Plougar est une commune située dans le Léon, dans le nord du département du Finistère. Un petit fleuve côtier, le Guillec, a l'essentiel de sa partie amont à l'ouest du bourg de Plougar (même si sa source est dans le bois de Tréanton, situé en Saint-Vougay) ; avec plusieurs de ses petits affluents, il draine la partie nord du finage communal ; un de ses affluents de rive droite, le Stang, sépare la commune de Plougar de sa voisine orientale, Plougourvest. Un autre petit fleuve côtier, la Flèche et un de ses affluents de rive droite lui servent de limite occidentale avec la commune voisine de Saint-Derrien.

    Le territoire communal est formé par un morceau du plateau du Léon, en pente douce vers le nord (les altitudes maximales sont au sud de la commune, vers 115 mètres aux alentours de Ty Nevez et Spernen), s'abaissant vers 90 mètres dans la partie nord de la commune ; ce plateau est échancré par les vallées des cours d'eau précités qui s'abaissent jusque vers 70 mètres d'altitude à leur sortie du territoire communal.

    L'habitat rural traditionnel est dispersé en de nombreux hameaux et fermes isolées ; le bourg est excentré dans la partie ouest de la commune et est à l'écart des principales voies de communication, la D 30 passant à l'est et la D 229 à l'ouest du bourg, ces deux axes routiers venant pour le premier cité de Landivisiau via Bodilis, pour le second cité de Landivisiau via Saint-Servais et Saint-Derrien se rejoignant au-delà de la limite nord de la commune en direction de Saint-Vougay et Plouescat.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 9,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 1 057 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000[9], à 11,2 °C pour 1981-2010[10], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[11].

    Urbanisme

    Typologie

    Plougar est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[12],[13],[14].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Landivisiau, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (98,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,3 %), zones agricoles hétérogènes (34,7 %), zones urbanisées (4,4 %), prairies (3,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploegar vers 1330 et en 1467[19], Ploecar en 1426[20].

    Plougar vient du breton ploe (paroisse) et de Car, nom d'un saint breton[19].

    Histoire

    Moyen Âge

    Plougar est une ancienne paroisse de l'Armorique primitive. Selon Jean-Baptiste Ogée, « Saint Paul-Aurélien, premier évêque de ce diocèse en 514 fonda le monastère appelé Mouster-Pol (désormais en Bodilis), lequel fut ruiné par les guerres en 878. On rebâtit avec des pierres provenant de ses ruines l'église de Plougars [Plougar], qui fut érigée en paroisse sous le règne du duc Alain Barbetorte »[21].

    Au sein de l'ancien diocèse de Léon, Plougar et sa trève Bodilis faisaient partie de l'archidiaconé du Léon[22].

    Époque moderne

    L'église Saint-Pierre.

    Au XVIIe siècle, la seigneurie de Penhoët, sise en Saint-Thégonnec, s'étendait alors sur huit paroisses : Saint-Thégonnec, Taulé, Plouvorn, Plougar, Guiclan, Pleyber-Christ, Plounéour-Ménez et Commana[23].

    Le manoir de l'Étang [l'Estang] fut construit par la famille éponyme[24] en 1481 et restauré en 1670 : long de 17 mètres et haut de 13 mètres, il est décrit dans son état de 1876 dans un article qu'une partie du manoir était à cette date démolie et que la chapelle est alors en ruines. D'autres manoirs ont existé : celui du Creac'h, disparu déjà en 1876, avait sa chapelle (une parcelle voisine a gardé le nom de Tossen-ar-Chapel) et avait été construit sur des ruines romaines (des murs et des monnaies d'époque romaine ont été retrouvés lors de fouilles) ; celui du Tourellou avait déjà totalement disparu en 1876[25], ainsi que ceux de Tronjoly et Kercoadou[19].

    « Entouré de marais et de chemins impraticables de tous côtés, Plougar n'a presque aucune correspondance pendant cinq à six mois de l'année » écrit son recteur en 1774 ; « on ne peut pas y accéder à cheval, il faut passer par les talus » précise un autre prêtre en 1792[26].

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Plougar en 1778 :

    « Plougars ; à 3 lieues un tiers au sud-ouest de Saint-Pol-de-Léon, son évêché; à 42 lieues de Rennes et à 3 lieues un tiers de Landerneau, sa subdélégation. Cette paroisse, qui relève du Roi, ressortit à Lesneven et compte 2 600 communiants[27], y compris ceux de Bodilis, sa trève. La cure est présentée par l'Évêque. Ce territoire compte des terres en labeur et des landes très étendues : c'est un pays couvert d'arbres et de buissons. (...)[21]. »

    Révolution française

    Tanguy Lichou[alpha 1] fut le délégué représentant la paroisse de Plougar à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Lesneven le afin d'élire les députés représentant cette sénéchaussée aux États généraux de 1789[28].

    En 1792, en réponse à une enquête, la municipalité de Plougar répond que le nombre de personnes « qui ont besoin d'assistance » est de 130 (sur 1 082 habitants)[26].

    Tanguy Leyer fut élu recteur constitutionnel de Plougar le  ; il refusa sa charge, alléguant : « J'y ai été vicaire, et j'ai du me résoudre ou à quitter ou à périr (...) tant les chemins y sont mauvais et impraticables, ne pouvant me servir de chevaux [à cause des multiples] crevasses »[29].

    Jean Pinvidic[alpha 2], syndic de la paroisse de Plougar, cacha chez lui Daniel Nicolas de Kerdanet pendant la Terreur.

    En 1799, il n'y a plus que 46 marchands de toiles à Saint-Thégonnec (mais c'est encore la commune où ils sont les plus nombreux), 26 à Guiclan, 23 à Plouvorn, 16 à Bodilis, 10 à Landivisiau, 4 à Saint-Servais et 3 à Plougar[26].

    Le XIXe siècle

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Plougar en 1853 :

    « Plougar ; commune formée par l'ancienne paroisse de ce nom, moins sa trève de Bodilis, devenue commune. (...) Principaux villages : le Creac'h, Kervilzic, Tremagon, Lannunvet, Languéoger, Kernoter, Trévodou, Kerdévi. Superficie totale 1 748 hectares, dont (...) terres labourables 722 ha, prés et pâturages 123 ha, bois 37 ha, vergers et jardins 6 ha, landes et incultes 723 ha (...). Moulins : 7 (de Tronjoly, Riou, de Creac'h, du Run, à eau). Géologie : constitution granitique ; micaschiste à l'est du bourg. On parle le breton[30]. »

    Le pourcentage de conscrits illettrés à Plougar entre 1858 et 1867 est de 64 %. En 1863, l'école de Plougar a des « poutres pourries » et le plafond « menace de s'effondrer » ; le sol est en terre battue. En 1873 on installe un plancher[31].

    Jean-Marie Picart[alpha 3] fut recteur de Plougar avant de devenir moine bénédictin dans le monastère de Kerbénéat qu'il contribua à fonder[32].

    Claude Georges[alpha 4], soldat du 19e de ligne, blessé à Borny (Moselle pendant la Guerre de 1870, fut amputé de la jambe gauche[33].

    Le maire de Plougar, Yves-Marie Poder, est révoqué en 1874 (la France est alors en pleine période d'Ordre moral) pour avoir voulu construire une école publique de filles[34] ; à l'initiative du recteur, une école privée catholique est alors ouverte avec deux religieuses enseignantes, les sœurs Hénaff et Le Coz. Quelques années plus tard, la municipalité de Plougar laissa volontairement l'école laïque, fréquentée en 1894 par 110 garçons, se délabrer, en dépit de plusieurs mises en garde du préfet. Pendant l'hiver 1894-1895, il pleut dans la classe et le préfet fait fermer l'école. « La municipalité tarde à faire les travaux nécessaires afin de nuire au recrutement de l'école au bénéfice des écoles congréganistes des communes voisines » écrit l'inspecteur[31].

    Benjamin Girard décrit ainsi Plougar en 1889 :

    « La commune de Plougar, située à l'extrémité sud du canton de Plouescat et enclavée, en quelque sorte, dans le canton voisin de Landivisiau, est traversée par le chemin de grande communication n° 30. Aux environs du bourg, qui a une population agglomérée de 125 habitants, on voit les restes du vieux manoir de l'Étang, en partie démoli ; il conserve encore un très bel escalier en pierres, de vingt-deux marches. La chapelle est en ruines[35]. »

    Le XXe siècle

    Le monument aux morts de Plougar.

    La Belle Époque

    Répondant en 1904 à une enquête de l'inspection académique, l'instituteur de Plougar écrit : « Il y a encore plusieurs, surtout parmi les personnes âgées, qui sont complètement illettrées et ne comprendraient pas l'instruction religieuse en français »[36].

    L'expulsion des Sœurs de l'école de Plougar le (journal La Lanterne du 11 novembre 1906).

    L'inventaire de l'église de Plougar le provoqua quelques incidents : une cultivatrice de la commune fut poursuivie et condamnée par le tribunal correctionnel de Morlaix à 8 jours de prison avec sursis pour « outrages aux gendarmes »[37].

    L'ouverture imposée en 1906 par une mise en demeure du préfet d'une école publique de filles à Plougar est difficile : le Conseil municipal renâcle à sa construction, les deux institutrices laïques nommées ne trouvent pas à se loger ; le préfet suspend le maire qui avait refusé de faire retirer les crucifix des salles d'école[38]. Les Sœurs qui tenaient l'école privée furent expulsées manu militari le « au milieu des protestations indignées de la population et des cris de "Vivent les Sœurs !Vive la liberté ! » ; la commune se retrouve sans local scolaire, l'immeuble occupé par l'école étant la propriété d'une des religieuses[39] ; mais les « deux religieuses tiennent une école clandestine » écrit l'inspecteur d'académie en . La réouverture d'une école privée de filles en entraîna la désertion de l'école publique qui n'eut plus que 5 élèves en 1923 et ferma en 1931[31].

    En 1909, le curé de Plougar fut débouté de sa requête devant le Conseil d'État qui visait à faire annuler un arrêté du préfet du Finistère en date du le mettant en demeure d'évacuer son presbytère[40].

    La Première Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Plougar porte les noms de 57 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[41]. Parmi eux 2 au moins sont morts sur le front belge dès le (Jean Deniel lors des combats de Maissin et Alain Péron à Rossignol) ; deux au moins sont morts dans les Balkans dans le cadre de l'expédition de Salonique (Jean Porhel en Serbie le (décoré de la Croix de guerre) et Émile Floch en Bulgarie le , morts tous les deux de maladie après l'armistice) ; Salomon Cadiou est mort en captivité en Allemagne ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français (parmi eux Hervé Georges, marsouin au 21e régiment d'infanterie coloniale, tué à l'ennemi le à Vauxaillon (Aisne), a été décoré à titre posthume de la Médaille militaire et de la Croix de guerre[42].

    Hervé Grall[alpha 5], né à Plougar, fut un pionnier de l'aéronautique navale pendant la Première Guerre mondiale, combattant notamment en Égypte contre l'Empire ottoman, puis en Grèce ; devenu un pilote d'hydravions très expérimenté, il encadra à partir de la fin de l'année 1917 les équipages américains basés à l'Île-Tudy et finit sa carrière à la base d'hydravions de Saint-Raphaël (Var)[43].

    L'Entre-deux-guerres

    Le plan cadastral de Plougar en 1938 (tableau d'assemblage).

    En 1923, l'école publique de filles de Plougar n'avait que 7 élèves (dont 5 provenant de la commune voisine de Saint-Vougay) ; toutes les autres filles étant inscrites à l'école privée catholique[44].

    Plougar était réputée pour l'élevage des chevaux comme en témoigne cet article publié en 1930 : « La campagne entre Landerneau et Plougar (...) Très peu de bêtes à cornes au pâturage. Nous sommes au pays de l'élevage hippique dont Landivisiau est le centre (...). La visite des haras de Lanjoguer, en Plougar, va nous montrer que les éleveurs du Léon et les produits de leur savante industrie méritent la vogue qu'ils connaissent. En s'adonnant à l'élevage hippique, M. Jean-Pierre Cueff[alpha 6], propriétaire des haras de Lanjoguer, a simplement respecté la tradition de sa famille (...) L'élevage landivisien exporte partout nous dit-il : en Europe, en Afrique, aux Amériques. (...) »[45] : par exemple, Quod-Vadis, un trait breton, appartenant à ce propriétaire, fut vendu 36 000 francs à l'exposition internationale de Buenos Aires en 1926[46].

    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Plougar porte les noms de trois hommes (Albert Gallou, François Guillerm, Victor Moal) morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[41].

    L'après Seconde Guerre mondiale

    En 1957, l'école privée catholique de filles devint mixte, accueillant 46 garçons ; du coup, il n'y en eût plus que 8 à l'école publique[31].

    Henri Le Roux est mort pour la France pendant la guerre d'Algérie[41].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1803 1812 Aballéa Jean    
    1820 1821 Jean Derrien    
    1821 1826 Yves Le Bras    
    1832 1845 Derrien    
    1847 1870 Yves Coquil[alpha 7]   Cultivateur. Chevalier de la Légion d'honneur en mars 1866[47].
    1871 1874 Yves-Marie Poder[alpha 8]   Cultivateur.
    1874 1876 François Coquil[alpha 9]    
    1876 1876 Jean Le Roux    
    1876 1888 Yves-Marie Poder   Déjà maire entre 1871 et 1874.
    1888 1890 François Coquil   Déjà maire entre 1874 et 1876.
    1890 1909 Guy-Marie Le Bras[alpha 10]   Propriétaire. Cultivateur.
    1909 1919 Jean-Marie Le Goff[alpha 11]   Cultivateur.
    1919 1942 Alain Picart[alpha 12]   Cultivateur.
    1942 1959 Alain Picart[alpha 13]   Cultivateur. Fils d'Alain Picart, maire précédent.
    1959 1977 Jean-Pierre Saliou[alpha 14]   Cultivateur.
    1977 1995 Jean Moysan[alpha 15]   Cultivateur.
    1995 2001 Jean Bouroullec    
    2001 2008 Marie-Thérèse Le Goulm[alpha 16]   La salle socio-culturelle et plusieurs logements sociaux sont construits pendant son mandat[48].
    2008 26 mai 2020 Marie-France Mingam   Agricultrice
    26 mai 2020 En cours Laurent Le Borgne[49]   Agriculteur retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9368971 0321 0521 1821 2711 2641 3761 369
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2961 2201 2171 2201 2181 1431 1051 0861 140
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1721 1941 2331 0681 0761 0321 0371 004891
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    887854783745672685727716777
    2015 2019 - - - - - - -
    785791-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[51].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Évolution du rang démographique

    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[52] 1975[52] 1982[52] 1990[52] 1999[52] 2006[53] 2009[54] 2013[55]
    Rang de la commune dans le département 196 192 197 222 221 223 217 219
    Nombre de communes du département 286 283 283 283 283 283 283 283

    En 2017, Plougar était, selon l'INSEE, la commune du Finistère où les retraités avaient le plus faible revenu imposable (15 657 euros).

    Monuments

    • Trois fontaines, celles de Trémagon, Languéoguer et Saint-Edern, sont décrites dans leur état en 1876 dans un article du Bulletin de la Société archéologique du Finistère[57].

    Légende

    • Jeanne Cozic : un mort, qui avait demandé à sa sœur d'être enterré à Lanhouarneau, et dont celle-ci n'avait pas respecté les dernières volontés, ouvre sa tombe et se fait porter, sur le dos de sa sœur, du cimetière de Plougar, où il avait été enterré, à celui de Lanhouarneau (récit par Louis-François Sauvé)[58].

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

    Notes

    1. Tanguy Lichou, né vers 1747 à Saint-Vougay, habitant à Tronjoly, décédé le à Kermorvan en Plouzévédé.
    2. Jean Pinvidic, né le à Lanneunvret en Plougar, décédé le à Lanneunvret en Plougar, cultivateur.
    3. Jean-Marie Picart, né le à Creach Iller en Bodilis, décédé le au monastère de Kerbénéat.
    4. Claude Georges, né le à Leurbos en Plougar.
    5. Hervé Grall, né le à Tronjoly en Plougar, décédé le à Sarzeau (Morbihan)
    6. Jean-Pierre Cueff, né le à Plougar, décédé le à Plougar.
    7. Jean Coquil, né le 27 prairial an III () à Guiclan, agriculteur au manoir de l'Étang, décédé le à Plougar.
    8. Yves-Marie Poder, né le à Ty Méan en Plougar, décédé le à Ty Méan en Plougar.
    9. François Coquil, né le à Plougar, décédé le à Keryven en Plougar.
    10. Guy-Marie Le Bras, né le à Kernoter en Plougar, décédé le à Kzernoter en Plougar.
    11. Jean-Marie Le Goff, né le à Plougourvest, décédé le à Lanneuvet en Plougar.
    12. Alain Picart, né le à Kernoter en Plougar, décédé le à Kernoter en Plougar.
    13. Alain Picart, né le à Kernoter en Plougar, décédé le à Plougar.
    14. Jean-Pierre Saliou, né le à Plouzévédé, décédé le à Morlaix.
    15. Jean Moysan, né le a Plougar.
    16. Marie-Thérèse Le Goulm, né en 1938, décédée le à Plougar.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
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