Plounérin
Plounérin [pluneʁɛ̃] est une commune du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France.
Plounérin | |||||
Le manoir de Lesmoal. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Côtes-d'Armor | ||||
Arrondissement | Lannion | ||||
Intercommunalité | Lannion-Trégor Communauté | ||||
Maire Mandat |
Patrick L'Héréec 2020-2026 |
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Code postal | 22780 | ||||
Code commune | 22227 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Plounérinais | ||||
Population municipale |
776 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 30 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 34′ 03″ nord, 3° 32′ 24″ ouest | ||||
Altitude | 157 m Min. 105 m Max. 247 m |
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Superficie | 25,89 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Morlaix (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Plestin-les-Grèves | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
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Liens | |||||
Site web | www.plounerin.bzh | ||||
Géographie
Localisation
Le territoire de Plounérin forme la limite extrême du département des Côtes-d'Armor à l'ouest. En le quittant, on entre dans le Finistère.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Louargat », sur la commune de Louargat, mise en service en 1987[7] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de précipitations de 1 013,3 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, dans le département du Finistère, mise en service en 1966 et à 45 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000[11] à 11,2 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Plounérin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Morlaix, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (71,4 %), forêts (13,2 %), terres arables (8 %), prairies (3,4 %), zones urbanisées (3,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploenerin fin du XIVe siècle, en 1425, 1444, 1453, 1481 et en 1537, Plounérin en 1620[21].
Plounérin est pour « Plou erin », et signifie, pour certains, peuplade irlandaise, peuplade venue d'Erin. Pour d'autres, Plounérin, paroisse primitive, signifie littéralement paroisse de Nérin. Saint Nérin était en effet de Grande-Bretagne et se fixa dans la commune qui porte aujourd'hui son nom, lors de l'invasion des Saxons[21]. Sa fête se célèbre le troisième dimanche de mai[22].
Histoire
Préhistoire et Antiquité
D'après certains témoignages, le site de la commune de Plounérin portait des traces, aujourd'hui disparues, d'une occupation ancienne. Il existait un menhir à la Clarté, aux environs duquel une hache polie aurait été découverte[23]. Une fortification de terre, au lieu-dit Ar C'hastell, aurait livré des monnaies romaines.
Moyen-Âge
La paroisse de Plounérin est créée en 1425 ; de la première église, qui possédait un chevet à noue multiple de style Beaumanoir daté de 1503, il ne subsiste rien. Au Moyen Âge, outre la présence des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, la paroisse compte les cisterciens de l'abbaye du Relec, qui possèdent treize tenures en quévaise.
Bien que son nom la désigne comme une ancienne paroisse bretonne primitive, Plounérin n'apparaît qu'à la fin du XIXe siècle dans les documents.
Époque moderne
Une nouvelle église est construite en 1686, la précédente étant trop vétuste.
Révolution française
La paroisse élit sa première municipalité en 1790 et devient ainsi commune.
Le XIXe siècle
Le , une quarantaine de Chouans de la bande de Debar attaquent et pillent à Kerabalen la diligence « Paris Brest ».
La construction de la nouvelle église construite dans les décennies 1870 et 1880 est financée grâce aux dons du vicomte Le Corgne (1799-1860) et de Stéphanie de Quelen, sieur et dame de Kerigonan (1802-1887).
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Plounérin porte les noms de 90 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 8 au moins sont morts sur le front belge, la plupart dès 1914 ; un (Jérôme Allaire) est mort de maladie à Salonique (Grèce) et deux (Théophile Le Maître et François Prigent) en Serbie, tous les deux dans le cadre de l'expédition de Salonique ; la plupart des autres sont morts sur le sol français dont François Marie Doyen, Francis Le Berre, Eugène Le Morvan et François Prigent (un homonyme du précédent cité), tous quatre décorés de la Croix de guerre et François Le Goff qui, en plus de la Croix de guerre, fut aussi décoré de la Médaille militaire[24].
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Plounérin porte les noms de 9 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale; parmi elles Guillaume Le Morvan est mort en captivité en 1941 en Allemagne[24].
Le groupe de Plouaret de la compagnie FTP « La Marseillaise » organisa plusieurs déraillements de train sur la ligne stratégique Paris-Brest entre la gare de Belle-Isle-Bégard en Louargat et Plounérin entre février et [25].
Le XXIe siècle
En 2007, l'église paroissiale de Plounérin, de style néogothique (construite entre 1875 et 1878), est fermée sur décision du préfet en raison du danger qu'elle représente. Le maire, à la fois communiste et catholique non pratiquant, organisa un référendum le : 60 % des votants (la participation atteint 70 % des électeurs inscrits) se prononcèrent en faveur de la restauration, pourtant coûteuse, de l'église. Malgré les subventions, il faudra doubler les impôts locaux pendant trente ans. En attendant, les cérémonies ont été organisées dans une chapelle récemment rénovée[26]. L'église a été rouverte au public en .
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].
En 2019, la commune comptait 776 habitants[Note 8], en augmentation de 5,58 % par rapport à 2013 (Côtes-d'Armor : +0,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- En 2016, il a été créée la réserve naturelle régionale des landes, prairies et étangs de Plounérin[31] ;
- Église Saint-Nerin, cet édifice, surmonté d'un clocher, est, comme dans presque toutes les communes rurales de la Basse Bretagne, entouré d'un cimetière et ceci de sorte que les tombes qu'il renferme ne soient pas seules comme dans les villes. Deux arcades romanes de chaque côté de la nef, un chevet à trois pans garnis de crochets, surmonté des armes des seigneurs de Bruillac, du nom de Plusquellec, un charnier ou reliquaire à arcs tribolés la long du collatéral sud, c'est tout ce qu'on peut signaler dans cette église dont les fenêtres ont perdu leurs meneaux, remplacés par des châssis de bois[22] ;
- Chapelle et roche de Kirio ;
- Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Voyage et son oratoire, inscrits au titre des Monuments historiques, située en bordure de la route reliant Paris à Brest. C'est un petit édifice de plan en « L » à la salle rectangulaire formant chapelle, s'ajoute un bras de transept dont le mur latéral Est est le prolongement du mur de l'abside, et dont la surface est sensiblement égale à celle de la nef [32] ;
- Chapelle Notre-Dame-de-la-Clarté ;
- Chapelle de Kerigonan ;
- Le manoir de la rue de l'église datant du XVIIe siècle, inscrit au titre des Monuments historiques[33] ;
- Le calvaire datant du XVIIe siècle, dans la même rue, inscrit au titre des Monuments historiques[34], et la croix de chemin, route de Guerlesquin, inscrite au titre des Monuments historiques[35] ;
- Le manoir de Lesmoal, de XVIe siècle, inscrit au titre des Monuments historiques[36] et son colombier, inscrit à part au titre des Monuments historiques[37].
Personnalités liées à la commune
- Jean-Marie Le Jean, poète de langue bretonne, né à Plounérin en 1813.
- Yves Péron, (1914-1977), résistant français. Il fut député membre de la première et de la seconde Assemblée nationale Constituante.
Évènements
- Fête de bon voyage fin août à début septembre : fête qui se déroule sur trois jours. Samedi, concours de boules bretonnes avec des jeux pour les enfants suivi d'un repas de cochons grillés. Dimanche, concours de boules bretonnes avec des jeux pour les enfants, des jeux de force, des danses bretonnes, des crêpes, du cidre et des casse-croûtes. Lundi, concours de boules bretonnes semi communal.
- Tantad ou feu de la Saint Jean en juin : pour la Saint Jean un grand feu est allumé sur la place du village, il y a des danseurs qui viennent animer, un concours de pétanque et de quoi se restaurer.
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Louargat - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Plounérin et Louargat », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Louargat - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Plounérin et Saint-Servais », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Landivisiau - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Landivisiau - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Landivisiau - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Plounérin ».
- Les Côtes-du-Nord : histoire et géographie de toutes les villes et communes du département - Benjamin-Philibert Jollivet - Imprimerie de B. Jollivet - 1859
- http://www.infobretagne.com/plounerin.htm
- « Plounérin », sur MémorialGenWeb (consulté le ).
- « Auguste PASTOL - Mémoire et Espoirs de la Résistance », sur Mémoire et Espoirs de la Résistance (consulté le ).
- Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, (ISBN 978-2-918135-37-1).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Landes, prairies et étangs de Plounérin », sur Réserves naturelles de France (consulté le ).
- Notice no PA00089503, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00089505, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00089502, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00089504, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00089506, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA22000005, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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