Pomeys
Pomeys est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pomeys | |
Église Saint-Martin de Pomeys. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Lyon |
Intercommunalité | CC des Monts du Lyonnais |
Maire Mandat |
Jean-Marc Goutagny 2020-2026 |
Code postal | 69590 |
Code commune | 69155 |
Démographie | |
Population municipale |
1 132 hab. (2019 ) |
Densité | 86 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 39′ 02″ nord, 4° 26′ 41″ est |
Altitude | Min. 502 m Max. 764 m |
Superficie | 13,1 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Vaugneray |
Localisation | |
Géographie
Localisation
La commune est située à 2 kilomètres au nord-ouest de Saint-Symphorien-sur-Coise la plus grande ville aux alentours et à environ 50 kilomètres du centre de Lyon.
Communes limitrophes
Grézieu-le-Marché | Aveize | |||
Chazelles-sur-Lyon (Loire) | N | La Chapelle-sur-Coise | ||
O Pomeys E | ||||
S | ||||
Saint-Denis-sur-Coise (Loire) | Saint-Symphorien-sur-Coise | Larajasse |
Urbanisme
Typologie
Pomeys est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,2 %), zones agricoles hétérogènes (35,3 %), forêts (13,2 %), zones urbanisées (3,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Logement
En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 452.
Parmi ces logements, 90,7 % étaient des résidences principales, 4,8 % des résidences secondaires et 4,5 % des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 87,6 %[9].
Toponymie
Pomeys tire son nom du latin pomaria qui signifie « vergers ».
Histoire
La légende fait remonter les origines de la paroisse de Saint Martin de Pomeys (ancien nom du village) au passage en ces lieux du grand apôtre des campagnes françaises saint Martin.
En outre, au retour de sa patrie hongroise, l’évêque de Tours se serait arrêté à la fontaine intarissable, désignée sous le nom de « fond Saint Martin ». Il aurait laissé là, gravé sur la pierre la marque de son bâton. On trouve encore, dit-on, les traces des sabots de son mulet. Cette fontaine se trouve sur le « raitchemin de Saint Martin » conduisant au bois de Pomeys.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].
En 2019, la commune comptait 1 132 habitants[Note 3], en augmentation de 1,43 % par rapport à 2013 (Rhône : +5,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Le nombre de ménages fiscaux en 2013 était de 415 représentant 1 159 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 21 903 €[9].
Emploi
En 2014, le nombre total d’emploi dans la zone était de 150, occupant 543 actifs résidants (salariés et non-salariés) .
Le taux d’activité de la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 80,2% contre un taux de chômage de 5,8% [9].
Entreprises et commerces
En 2015, le nombre d’établissements actifs était de cent-trois dont dix-neuf dans l’agriculture-sylviculture-pêche, deux dans l'industrie, dix dans la construction, soixante dans le commerce-transports-services divers et douze étaient relatifs au secteur administratif.
Cette même année, sept entreprises ont été créées dont six par des Auto-entrepreneurs[9].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le château de Pluvy : il fut fortifié au XVIe siècle sous la directive de la famille Le Cours, succédant ainsi à une maison bourgeoise. Dès 1896, une restauration complète fut entamée par la famille De Noblet.
Aujourd’hui propriété de la commune de Saint-Symphorien-sur-Coise, ce château abrite la Communauté de communes des Monts du Lyonnais.
- Le château de Saconay (XIVe siècle) est la propriété du baron de Brosse. De l’époque médiévale, il subsiste de nombreux vestiges ; le château est aujourd’hui encore bien conservé et est ouvert pour des visites guidées en période estivale. Le bâtiment actuel est flanqué de quatre tours rondes, orientées suivant les points cardinaux.
- La Neylière, maison d'accueil mariste, où se trouve notamment un musée d'Océanie[14].
- Lac des Hurongues.
- L'église Saint-Martin date de 1855 et a remplacé, sur le même emplacement, l’ancienne église à une seule nef. L’église fut bénie le et restaurée à l’occasion de son centenaire.
Espaces verts et fleurissement
En 2014, la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris[15].
Personnalités liées à la commune
- Antoine Pinay (1891 - 1994), homme politique français.
Héraldique
Blason | D'or au pommier de sinople fruité de gueules, le fût enroulé d'un serpent de gueules, accosté de deux étoiles d'azur et soutenu d'un croissant du même.[16]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Bibliographie
- Communes et anciennes paroisses du Rhône : 69, Paris, Editions généalogiques de la Voûte, coll. « Noms des communes & anciennes paroisses de France », (ISBN 9782847661101), (ISBN 2-84766-110-0) édité erroné
- Maurice Garden, Christine Bronnert et Brigitte Chappé, Paroisses et communes de France : Dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 5 : Rhône, CNRS, , 384 p. (BNF 36598217)
- Guigue Georges, Archives des communes du Rhône antérieures à 1790 : inventaire sommaire, Archives départementales du Rhône ; H. Georg, 1902-1906, 3 volumes (BNF 34017317)
- E. de Rolland et Denys Clouzet, Dictionnaire illustré des communes du département du Rhône, Dizain & Storck, 1901-1902, 2 volumes (BNF 34107275)
- François-andré Varnet, Département du Rhône, dictionnaire des communes, Res Universis, (réimpr. Reprod. en fac-sim. de "Géographie du département du Rhône") (1re éd. 1897)
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Plan séisme consulté le 12 septembre 2016 ».
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Statistiques officielles de l’INSEE (version nov 2016).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Musée d’Océanie », neyliere.fr, consulté le 16 novembre 2019.
- « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
- https://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=14071
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