Pommiers-en-Forez
Pommiers-en-Forez, anciennement nommée Pommiers jusqu'en [1], est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Pommiers.
Pommiers-en-Forez | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Loire |
Arrondissement | Roanne |
Intercommunalité | Communauté de communes des Vals d'Aix et Isable |
Maire Mandat |
Henri Cherbland 2020-2026 |
Code postal | 42260 |
Code commune | 42173 |
Démographie | |
Population municipale |
359 hab. (2019 ) |
Densité | 15 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 49′ 48″ nord, 4° 03′ 57″ est |
Altitude | Min. 318 m Max. 408 m |
Superficie | 23,84 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Boën-sur-Lignon |
Localisation | |
Liens | |
Site web | pommiers.fr |
Géographie
La commune est située au centre de la Loire, à 41 km de Saint-Étienne, dans la plaine du Forez.
Communes limitrophes
Vézelin-sur-Loire | ||||
Saint-Germain-Laval | N | Saint-Georges-de-Baroille | ||
O Pommiers-en-Forez E | ||||
S | ||||
Bussy-Albieux | Sainte-Foy-Saint-Sulpice | Nervieux |
Urbanisme
Typologie
Pommiers-en-Forez est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (59,2 %), zones agricoles hétérogènes (16,2 %), forêts (13,2 %), terres arables (8,5 %), zones urbanisées (1,8 %), eaux continentales[Note 2] (1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Par un décret du , la commune de Pommiers change de nom officiellement et devient Pommiers-en-Forez[1].
Histoire
Les premières traces d'implantations humaines à Pommiers remontent à l'âge du bronze. On a en effet découvert des sépultures de cette époque sur le territoire de la commune mais cependant pas encore à l'emplacement actuel du village.
L'origine gallo-romaine du village semble remonter à l'époque de l'empereur Trajan (° 98 - † 117). Il reste de ce temps des vestiges toujours visibles : borne milliaire, autel principal de l'église (un sarcophage réemployé), colonne en marbre réemployée aussi dans l'église.
Le Moyen Âge
C'est au IXe siècle que les premiers moines s'installent à Pommiers. Ces bénédictins construisent la première église du village, l'église Saint-Julien, qui est aujourd'hui utilisée comme habitation. Au Xe siècle, les moines adhèrent à la réforme clunisienne et comme ils prospèrent sous la houlette de Cluny, ils construisent l'église actuelle de Pommiers, Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
Au tournant du XIVe et du XVe siècle lors de la guerre de Cent Ans le village est fortifié et entouré d'un rempart.
Le village est situé dans l'ancienne province historique du Forez.
L'époque moderne
En 1789, avec la Révolution, les moines sont chassés de leur prieuré qui est confisqué et vendu comme bien national. Ce sont dorénavant différentes familles bourgeoises qui vont acquérir le prieuré et l'habiter en le transformant en château.
En 1946, une oblate, Marie-Thérèse de Rosemont rachète le château et fonde une association qui y accueille des prêtres en retraite. Mais en 1990, l'association n'ayant plus les moyens d'entretenir le château, le vend ainsi que toutes ses dépendances au conseil général de la Loire qui depuis le restaure et le fait visiter.
Blasonnement
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Les armoiries de Pommiers se blasonnent ainsi :
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Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].
En 2019, la commune comptait 359 habitants[Note 3], en diminution de 1,91 % par rapport à 2013 (Loire : +1,18 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château-prieuré de Pommiers-en-Forez, à l'origine, un monastère du XIe siècle, puis un prieuré.
- Hôtel du Prieur Commendataire.
- Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
- Ancienne église Saint-Julien. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1970[13].
- Cloître.
- Enceinte fortifiée.
- Ancien pont.
Personnalités liées à la commune
- Pierre Bourganel (1850-1926), homme politique, maire de Pommiers où il est né.
Voir aussi
Bibliographie
- Vincent Durand, « Colonnes itinéraires de Pommiers », Recueil de mémoires & documents sur le Forez, Société de la Diana, , p. 230-236 (lire en ligne)
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Décret no 2020-175 du 26 février 2020 portant changement du nom de communes
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « POMMIERS », sur le site de l'association des maires de France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Eglise Saint-Julien (ancienne) », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
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