Pont-Remy

Pont-Remy (prononcé [pɔ̃ ʁemi]; nommée également Pont-Rémy non officiellement) est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Pont (toponyme) et Remy (homonymie).

Pont-Remy

L'église Saint-Pierre et l'écluse.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Abbeville
Intercommunalité CC Ponthieu-Marquenterre
Maire
Mandat
Annie Roucoux
2020-2026
Code postal 80580
Code commune 80635
Démographie
Gentilé Pont-Rémois
Population
municipale
1 459 hab. (2019 )
Densité 147 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 03′ 17″ nord, 1° 54′ 13″ est
Altitude Min. 6 m
Max. 109 m
Superficie 9,93 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Abbeville
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Rue
Législatives 1re circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Pont-Remy
Géolocalisation sur la carte : France
Pont-Remy
Géolocalisation sur la carte : Somme
Pont-Remy
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Pont-Remy

    Depuis , la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.

    Géographie

    Vue générale.

    Le bourg picard du Ponthieu est organisé de chaque côté du pont qui permet de franchir la Somme, et est situé à km au nord-est d'Abbevill.

    Elle est desservie sur toute sa longueur par l'ex-RN1 (actuelle RD 1001), dite rue de Paris.

    La gare de Pont-Remy, sur la ligne de Longueau à Boulogne-Ville, est desservie par des trains omnibus TER Hauts-de-France, qui effectuent des missions entre les gares d'Abbeville et d'Amiens, voire d'Albert.

    En 2019, la localité est desservie par les lignes de bus du réseau Trans'80 (axe Abbeville - Airaines, ligne no 19), chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés[1].

    La véloroute de la vallée de la Somme est aménagée sur l'ancien chemin de halage de la Somme et dessert le bourg[2],[3].

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La Somme à Pont-Remy et la véloroute.

    Le sud de la commune est traversé par les multiples bras du fleuve côtier la Somme.

    Le fleuve a favorisé le développement économique du bourg  : y étaient implantés des moulins à huile, à blé, puis des filatures et tissages[4]

    Urbanisme

    Typologie

    Pont-Remy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Abbeville, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,4 %), forêts (20,3 %), prairies (11,3 %), zones urbanisées (9,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,8 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Toponymie

    Pontus remigi (le pont des rameurs) est à l'origine du nom de l'agglomération[12]. Pont des rameurs, la toponymie est issue du latin ancien, Remex qui se décline en Remigii qui signifie Rameur.

    Histoire

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    Un atelier de bouilleur de sel datant de l'âge du fer final a été découvert lors des fouilles réalisées avant les travaux pour la création de l'A16.

    Pont-Remy a été le témoin de la dernière campagne de la guerre des Gaules conduite par Jules César, et les vestiges d'un camp gallo-romain ont été découverts entre Pont-Rémy et Eaucourt (rive droite), près de Liercourt. Vers 1870 fut mis au jour un vase contenant 200 pièces romaines en bronze[13]

    En 1127, Gauthier de Tyrel, prince de Poix, implante une fondation prieurale dépendant de l'abbaye du Bec d'Halluin.

    Les seigneurs portant le nom de Pont Remy avaient le titre de vicomte et aussi de vicomte d'Abbeville par voie héréditaire. Ils figuraient parmi les plus importants seigneurs picards. En 1271, le seigneur de Pont-Remy est un des cinq pairs du comté de Ponthieu[14].

    Les carrières de Pont-Remy sont mentionnées dès 1311, leurs matériaux ont été utilisés notamment pour la construction de l'église Saint-Gilles d'Abbeville et de l'église Saint-Vulfran d'Abbeville. L'une d'elles était encore en exploitation dans les années 1946-1949[15].

    Le , lors de la chevauchée, les troupes anglaises d'Édouard III tentent de prendre Pont-Remy pour franchir la Somme mais elles sont repoussées par les troupes françaises de Charles de Beaumont et Jean de Luxembourg (roi de Bohème).

    Le , la gare de Pont-Remy fut le théâtre de l'arrestation mouvementée de la « bande à Jacob », un trio d'anarchistes (Alexandre Marius Jacob, Pélissard, Félix Bour) au cours de laquelle l'agent Pruvost trouva la mort. Le brigadier Anquier quant à lui reçut une balle qui fut extraite par le Docteur Paul Lamote à l’hôtel du chemin de fer en face de la gare.(http://www.atelierdecreationlibertaire.com/alexandre-jacob/2008/08/le-heros-du-jour/#.Xm4JsqhKiUk)[16].

    Politique et administration

    La mairie.

    Urbanisme et aménagements

    Ancien village industriel (1600 emplois), son habitat groupé a la particularité d'avoir des "cités ouvrières" de la fin du XIXe siècle, « les corons du jute ». La firme Saint Frères a disparu en 1954 mais ses locaux sont encore occupés par une autre industrie : la fabrication de laine d'acier pour les pots catalytiques. Elle présente encore des toits en sheed.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Abbeville du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la première circonscription de la Somme.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Ailly-le-Haut-Clocher[17]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Rue.

    Intercommunalité

    Pont-Remy était membre de la communauté de communes du Haut-Clocher, créée fin 1999 et qui succédait à un SIVOM créé en 1970[18].

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du Département, et notamment la « fusion des communautés de communes Authie-Maye, de Nouvion et du Haut Clocher ». Malgré le souhait de Pont-Remy, qui aurait souhaité rejoindre l'Abbevillois[19], cette fusion intervient le et la commune est donc membre de la nouvelle Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre, ce qu'elle conteste sans succès devant le Tribunal administratif d'Amiens[20]. La commune a décidé de faire appel de ce jugement[21] et sollicite l'arbitrage du Président de la République[22].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[23]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1793 1811 Pierre Dingeon    
    1811 1831 Pierre-Francois Dingeon    
    1831 1836 Pierre Gavelle    
    1836 1843 Pascal Tripier    
    1843 1848 Nicolas Lourdel    
    1848 1870 Raoul Manessier    
    1870 1871 Alexandre Frichot    
    1871 1872 Eugène Plet    
    1872 1881 Isidore Gence    
    1881 1882 Emile Leroy    
    1882 1888 Alfred Lejeune    
    1888 1890 Charles Gence    
    1890 1892 Charles Caux    
    1892 1899 Narcisse Grenu    
    1899 1932 Ernest Tirmont    
    1932 1944 Edouard Duboille    
    1944 1945 Gustave Marcotte    
    1945 1946 Pierre Lecat    
    1946 1947 Roger Mouquet    
    1947 1953 Pierre Lecat    
    1953 1960 Edouard Duboille    
    1960 1977 Jean Sueur    
    1977 1978 René Hecquet    
    1978 1989 Jean Lesage    
    1989 En cours
    (au 8 octobre 2020)
    Annie Roucoux PS Réélue pour le mandat 2020-2026[24],[25],[26]

    Distinctions et labels

    • Lors du dévoilement du palmarès, à Amiens-Mégacité, pour les assises régionales du concours des villes et villages fleuris, le 5 novembre 2015, la ville obtient directement deux fleurs pour ses efforts en matière d'environnement[27].

    En 2018, la troisième fleur est obtenue[28],[29].

    Jumelages

    Au , Pont-Remy est jumelée avec[30] :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].

    En 2019, la commune comptait 1 459 habitants[Note 3], en augmentation de 0,76 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7928238818839189531 2701 5161 500
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5281 6451 7771 9902 0321 8951 4291 4261 602
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 9032 1332 0821 8971 9811 7781 7941 6161 607
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 5691 5471 4061 3111 3951 4001 5101 5321 429
    2014 2019 - - - - - - -
    1 4661 459-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La communauté de communes du Haut-Clocher a construit l'école intercommunale Robert-Mallet à Pont-Remy. Cette entité accueille, entre autres, les enfants d'âge scolaire primaire de la localité[34]. Les enfants de Cocquerel, Buigny-l'Abbé et Francières sont scolarisés dans ce regroupement concentré[35]

    Petite enfance

    Les habitants et salariés disposent d'une crèche associative d'une cinquantaine de berceaux, ouverte en et reprise par Sogecrèche fin 2019[36].

    Économie

    Autrefois, le village a vécu essentiellement de l'agriculture, mais aussi de ses nombreux moulins à eau et de ses carrières souterraines de craie qui vont contribuer à la construction de la collégiale d'Abbeville, Saint-Gilles et des fontaines publiques d'Amiens.

    Une autre activité fut prépondérante : le halage des gribannes sur le fleuve Somme. Un important courant rendait nécessaire l'appoint d'un attelage de près de 60 haleurs. Cette obligation fut l'objet d'un rançonnage de leur part, qui prit fin avec la Révolution.

    Il faut attendre le début du XIXe siècle pour que se développent les premières manufactures qui vont utiliser la force hydraulique du fleuve.

    En 1830, Vaysson implante sa filature de laine (500 emplois).
      Liénard, filature de chanvre, tissage de voiles (900 emplois).
      Compagnie Linière filature de lin, tissage de linges fins (1 600 emplois).
      Rachat par Saint Frères en 1890, tissage de toile à sac, filature de jute qui fermera ses portes en 1933 : 473 licenciements (principalement des femmes) ; fermeture du tissage en , reclassement dans les autres usines.
      Usine Linet, traitement du phosphate de chaux : création en 1934, fermeture en 1988.
      En 1971, installation des Ets Huret, fleuron de l'industrie cycliste (dérailleurs) des années 1960/1970, fermeture fin 1989.
      1991 : La Société TDI réoccupe les lieux ; TDI est spécialisé dans le négoce de visserie, boulonnerie et éléments de fixation pour toutes industries. En 2015,ouverture de la vente en ligne depuis le site internet www.tdi.fr

      SA GERVOIS Spécialiste du tricot métallique, fabrication d'articles en fils , chaines, ressorts.

    D'autres entreprises ont vu le jour, gite, centre commercial ou industries dont notamment l'hypermarché E. Leclerc implanté à la sortie du bourg en direction d'Abbeville.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Clocher de Saint-Pierre.
    Le château de Pont-Remy.
    • Château, forteresse médiévale réaménagée au XIXe siècle dans le style néo-flamboyant[37],[38],[39],[40].
      Sa position sur un petit îlot lui a permis de résister aux Anglais lors de la guerre de Cent Ans.
    • La veille de la funeste bataille de Crécy Jean de Beaumont et Jean de Luxembourg , roi de Bohème infligent aux anglais une défaite. Quelques rues du Luxembourg portent le nom de Pont Rémy avec la mention " victoire de Jean l'aveugle"
    • Des personnages célèbres s'y sont arrêtés notamment la seconde épouse de François Ier, Éléonore, et Marie Stuart.
    Un peu plus tard, Henri II s'y arrêtera, tout comme Henri IV avant de rejoindre Abbeville, et enfin le cardinal de Richelieu qui faillit périr dans l'explosion d'une tour qui servait de réserve de poudre[41].
    La seigneurie passe en propriété aux de Waencourt qui luttent contre les Anglo-bourguignons. Siège du château par Philippe de Bourbon duc de Bourgogne.
    Propriété de la puissante famille de Créquy, le château passa par alliance dans celle de Blanchefort de Créquy puis dans celle de La Trémoille. Il est vendu en 1720 à Michel Robert Le Peletier des Forts, ancêtre du révolutionnaire le Peletier de Saint-Fargeau dont la fille le vendra en 1817 au comte du Maisniel de Liercourt. Ce dernier fera entièrement restaurer l'édifice en le dotant d'un étonnant et précoce style néo-gothique flamboyant. À la mort de sa descendante, la comtesse de Coux en 1955, le château sombre dans une longue période d'abandon jusqu'à ce qu'il soit inscrit à l'Inventaire des Monuments Historiques et racheté par un propriétaire désireux de le remettre en valeur[42].
    Malheureusement, tout restera à l'état de projet et après une longue période d'abandon, le bâtiment fragilisé voit une partie de la grosse tour préservée du XVe siècle s'effondrer. Il a été détruit par un incendie en [43].
    Le , la commune achète l'ensemble à Michel de Monicault, le dernier propriétaire. La municipalité envisage d’y créer un parc, au milieu duquel les ruines de l’ancienne forteresse médiévale seront consolidées et valorisées[44].
    Intérieur gaulois à Arebona.
    Le cimetière militaire britannique.
    • Tissage Saint Frères, usine en brique en rez-de-chaussée, shed à oculus, boutique coopérative et cité ouvrière construite au début du XXe siècle. L'usine comptait, en 1902, huit chaudières Galloway et neuf autres appareils à vapeur et employait, en 1936, 479 ouvriers[45].

    Le chaland gallo-romain

    Le chaland gallo-romain « Abugnata » (fille de la rivière) a été reconstitué en 2012 à Pont-Rémy par l'association Ambiani sur le site d'Arebona [41]. Son modèle est une authentique embarcation découverte dans la tourbe au XIXe siècle à Fontaine-sur-Somme (et disparue depuis). Il a été transféré au Parc de Samara en 2019[46].

    Héraldique

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :
    d'argent au chef de gueules.


    Personnalités liées à la commune

    La Convention le désigne comme 1er martyr de la Révolution, lui attribue des obsèques nationales et dépose ses cendres au Panthéon. Sa fille Suzanne, déclarée première pupille de la Nation, viendra habiter au château de Pont-Remy.
    • Pierre Coffe, garçon coiffeur, le père de Jean-Pierre Coffe. Mobilisé en 1937, il meurt au combat, le , à Pont-Remy[réf. nécessaire].
    • Le grand-père et le père du peintre Alfred Manessier (1911-1993) : Alphonse Manessier (1849-1923), tailleur puis traceur de pierre, et son deuxième fils Nestor Manessier (1884-1936) sont nés à Pont-Remy. La commune pont-rémoise a rendu un « Hommage à Manessier », le , à l'occasion de la pose de deux plaques : l'une pour nommer « Square Alfred-Manessier » l'espace vert situé entre la mairie et l'église ; l'autre sur la maison où habitaient les grands-parents de l'artiste, sise 17 rue Roger-Salengro (anciennement rue Basse). Les deux enfants du peintre ont offert à la Municipalité deux œuvres de jeunesse de Manessier, peintes à l'huile sur le motif dans le village alors qu'ils n'étaient âgés que de 13 et de 14 ans[réf. nécessaire].
    • Paul Lamote (1875-1930), né à la Mûre, il fut médecin à Pont-Rémy. Chevalier de la Légion d'honneur et Croix de Guerre pour sa participation à la Première Guerre Mondiale. Il est enterré au cimetière de Liercourt. Un vitrail dans l'église honore son souvenir.[47].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Trans80, Abbeville », sur trans80.hautsdefrance.fr.
    2. Olivier Bacquet, « Chemin de halage : le véloroute arrive à Pont-Rémy : Les travaux d'aménagement d'un véloroute le long de la Somme se poursuivent en 2016. Prochaine étape : la section située entre Cocquerel et Pont-Rémy », Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le ).
    3. Olivier Bacquet, « Marathon et 100 km de la Somme : les spectateurs attendus ce samedi le long du fleuve : Le marathon et les 100 km de la Somme se courent ce samedi 12 octobre sur la véloroute le long de la Somme. Pont-Rémy et Bourdon sont au cœur de cet événement sportif », Le Journal d'Abbeville, 11/10/2019https://actu.fr/hauts-de-france/pont-remy_80635/marathon-100-km-somme-spectateurs-seront-bienvenus-long-fleuve_28348978.html (lire en ligne, consulté le ).
    4. « Pont-Remy sur le site de l'ancienne communauté de communes du Haut clocher. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Abbeville », sur insee.fr (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. Jacques Dulphy, le Courrier picard, édition d'Abbeville, , p. 11.
    13. François Vasselle, « Les trésors monétaires gallo-romains du département de la Somme », Revue du Nord, t. 36, no 144, , p. 447-469, et notamment 463 (DOI https://doi.org/10.3406/rnord.1954.2157, lire en ligne, consulté le ).
    14. P. Feuchère, « Pairs de principauté et pairs de château. Essai sur l'institution des pairies en Flandre. Étude géographique et institutionnelle », dans Revue belge de Philologie et d'Histoire, année 1953, tome 31, fascicule 4, p. 974, lire en ligne.
    15. Micheline Agache-Lecat, « Les carrières souterraines de Pont-Remy et leurs graffiti », Bulletin de la Société d'émulation historique et littéraire d'Abbeville, t. XXVI, no 2, , p. 147-162 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
    16. Cf. Abbeville d'autrefois, p. 75, et Alexandre Jacob, « Pourquoi j'ai cambriolé », sur Infokiosques, éditions turbulentes, (consulté en ).
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. « La Communauté de communes », sur http://www.cc-hautclocher.fr (consulté le ).
    19. Olivier Bacquet, « Long, Pont-Rémy et Saint-Riquier veulent rejoindre l'Abbevillois : Dans le cadre de la réforme territoriale et de la création des futures communautés de communes, Pont-Rémy, Long et Saint-Riquier rejettent une fusion avec Authie-Maye et Nouvion. », Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne).
    20. Alexandra Mauviel, « Pont-Rémy n’est (toujours) pas autorisée à rejoindre la communauté d’agglomération de la baie de Somme : La requête a été rejetée par le tribunal administratif d’Amiens. La commune va contester la décision auprès de la Cour d’Appel de Douai (Nord) », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    21. Alexandra Mauviel, « Pont-Rémy n’abandonne pas ses rêves d’Agglomération : La commune veut quitter la communauté de communes du Ponthieu-Marquenterre au profit de la communauté d’agglomération de la baie de Somme. Même si le tribunal administratif a rejeté le recours, le combat va continuer auprès de la Cour d’Appel de Douai (Nord) », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    22. « Pont-Rémy en appelle au Président de la République pour rejoindre l’intercommunalité abbevilloise : Emmanuel Macron, reçoit aujourd’hui jeudi 14 novembre un courrier du conseil municipal qui désire rejoindre l’intercommunalité abbevilloise », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    23. « Les maires de Pont-Remy », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    24. Réélue pour le mandat 2014-2020 : Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 9 avril 2014, p. 12.
    25. Olivier Bacquet, « Pont-Rémy : Annie Roucoux candidate pour un sixième mandat de maire : Maire de Pont-Rémy depuis 31 ans, Annie Roucoux sera finalement candidate pour un sixième mandat », Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le ) « L’élue et candidate entend bien aussi poursuivre son combat pour quitter le Ponthieu-Marquenterre er rejoindre la communauté d’agglomération Baie de Somme. Parmi les dossiers qu’elle souhaite mener à bien : la sauvegarde du château et la mise en valeur de son parc, et l’amélioration du centre bourg ».
    26. Olivier Bacquet, « Annie Roucoux dans la continuité à Pont-Rémy : Annie Roucoux a été réélue maire de Pont-Rémy pour un sixième mandat, avec une équipe déjà bien installée », Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le ).
    27. Palmarès de villes et villages fleuris de Picardie maritime, le « Courrier picard », édition Picardie maritime, 7 novembre 2015, p. 8.
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    46. Olivier Bacquet, « Le chaland gallo-romain quitte Pont-Rémy pour Samara : Après une longue période de doute, le chaland gaulois Abugnata va quitter Pont-Rémy. Direction le parc Samara, où il va retrouver celui qui avait lancé le projet… », Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le ).
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