Pont de l'Alma

Le pont de l'Alma est un pont situé à Paris et qui enjambe la Seine.

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Pont de l'Alma
Géographie
Pays France
Région Île-de-France
Département Paris
Commune Paris
Coordonnées géographiques 48° 51′ 51″ N, 2° 18′ 06″ E
Fonction
Franchit la Seine
Fonction Viaduc routier
Caractéristiques techniques
Type Pont en arc
Longueur 153 m
Largeur 42 m
Matériau(x) Maçonnerie
Construction
Construction 1854-1856, puis 1970-1974
Architecte(s) Hyacinthe Gariel, P.-M. G. de Lagalisserie,
puis J.-F. Coste, C. Blanc,
A. Arsac, M. Dougnac
Entreprise(s) Entreprise Dodin

Situation et accès

Ce pont relie le quai Branly (dans le 7e arrondissement, sur la rive gauche) à l'avenue de New-York (dans les 8e et 16e arrondissements, sur la rive droite)[1]. Sur la rive droite, il sépare les ports de la Conférence et Debilly, et sur la rive gauche, ceux du Gros-Caillou et de La Bourdonnais.

L'extrémité nord du pont est desservie par la station du métro Alma - Marceau, et l'extrémité sud, par la gare du RER Pont de l'Alma.

Origine du nom

Son nom commémore la bataille de l'Alma (1854) pendant la guerre de Crimée[1].

Historique

Le pont est construit de 1854 à 1856 sous la direction de Hyacinthe Gariel. Il est inauguré par Napoléon III le (initialement son inauguration était prévue pour l'Exposition universelle de 1855)[1].

Pour l'Exposition universelle de 1900, le pont a été doublé en amont par une passerelle, dite passerelle de l'Alma[2].

De 1970 à 1974, le pont est entièrement remplacé, du fait de son étroitesse et d'un tassement. Dès 1960, sa reconstruction était envisagée, car il faisait barrage lors des crues[1].

Diana Spencer

Flamme du pont de l'Alma, l'entrée du tunnel se trouve derrière, le pont (non visible) juste à gauche.

Le pont de l'Alma est situé à proximité du tunnel où la princesse de Galles, Lady Diana a été blessée mortellement le 31 . Ce tunnel, souvent appelé « tunnel du pont de l'Alma », se trouve en fait entre le pont et la place de l'Alma. Au surplomb de ce tunnel se dresse la Flamme de la Liberté, réplique grandeur réelle de la flamme de la statue de la Liberté. Ce monument, offert par le journal International Herald Tribune en 1987, commémore l'amitié franco-américaine et remercie la France pour la restauration de la statue de la Liberté. Elle a été détournée de sa fonction initiale et est devenue spontanément un lieu de recueillement pour les admirateurs de la princesse défunte. L'emprise sur laquelle est située le monument se nomme place Diana.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Les quatre statues

Sur l'ancien pont, chacune des deux piles était décorée, côté amont et côté aval, par une statue représentant un des quatre régiments ayant valeureusement combattu lors de la guerre de Crimée : un zouave et un grenadier sculptés par Georges Diebolt, un chasseur à pied et un artilleur sculptés par Auguste Arnaud[1].

Le pont reconstruit entre 1970 et 1974 ne possédant plus qu'une seule pile, seul le zouave a été conservé (mais pas du même côté), et les trois autres statues ont été déplacées :

Zouave et crues

La statue du zouave sert d'instrument populaire de mesure des crues de la Seine[1]. Lorsque le niveau de la Seine atteint les pieds de ce zouave, les voies sur berges sont en général fermées. Lorsque l'eau monte jusqu'aux cuisses du zouave, la Seine n'est plus navigable. Lors de la crue historique de 1910, l'eau est montée jusqu'aux épaules.

À la suite du remplacement du pont en 1970-1974, le zouave est désormais plus bas qu'à l'origine[3],[4]. À repère égal, les crues qu'il signale sont donc moins graves. L'administration mesure le niveau des crues au pont de la Tournelle.

Dans la fiction

Dans la chanson

Notes et références

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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