Premier ministre du Japon
Le Premier ministre du Japon (日本国内閣総理大臣, Nihon-koku naikaku sōridaijin) est le chef du gouvernement du Japon et, en tant que dirigeant du Cabinet, détient donc le pouvoir exécutif au sein du Gouvernement japonais, à l'instar de ses homologues dans la plupart des autres monarchies constitutionnelles. Il représente également l'État japonais sur la scène internationale. Responsable devant la Diète qui l'élit (choix ensuite automatiquement confirmé officiellement par sa nomination par l'empereur) et peut le renverser par une motion de censure, il en est obligatoirement un membre et est généralement le président du principal parti en son sein.
Premier ministre du Japon (ja) 内閣総理大臣 Nihon-koku naikaku sōridaijin | ||
Emblème du Premier ministre du Japon. | ||
Titulaire actuel Fumio Kishida depuis le (11 mois) | ||
Création | ||
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Mandant | Empereur du Japon (suivant la nomination par la Diète) | |
Durée du mandat | Indéfini | |
Premier titulaire | Itō Hirobumi | |
Résidence officielle | Kantei (Tokyo) | |
Rémunération | 2,01 millions ¥ par mois[1] | |
Site internet | kantei.go.jp | |
Liste des Premiers ministres du Japon | ||
Le 64e et actuel Premier ministre est Fumio Kishida depuis le .
Histoire
Les prémices d'une institution gouvernementale
Une première forme de gouvernement avait été créée par le Code de Taihō en 701, instituant alors un daijō-kan ou « Département d'État ». Il est dirigé par le daijō-daijin, ou « ministre des Affaires suprêmes » ou encore « Chancelier du Royaume », titre créé en 671 pour le prince Ōtomo (futur empereur Kōbun)[2]. Cette institution fut particulièrement importante pendant les périodes de Nara (710 – 794) et Heian (794 – 1185) avant de perdre progressivement de son influence au profit des régents Fujiwara puis du shogunat. À partir de là, son rôle devient purement honorifique.
Les chefs des gouvernements Meiji
La révolution Meiji rétablit une forme d'administration centrale. Il s'agit tout d'abord, dès le , des Sanshoku, ou « Trois postes », à savoir le Sōsai ou président, les gijo ou législateurs et les san'yo ou conseillers.
Le Seitaisho, ou « Constitution de juin », promulgué en remplace les Sanshoku par un Grand Conseil d'État qui réactive la vieille institution du daijō-kan[3]. Celui-ci est tout d'abord dirigé par une forme de triumvirat constitué de Toshimichi Ōkubo, Takamori Saigō et Takayoshi Kido.
En 1871, la position de daijō-daijin est à son tour pleinement restaurée et confiée à Sanetomi Sanjō qui reste en place jusqu'à l'abolition en 1885 du daijō-kan, remplacé alors par le premier Cabinet impérial à la suite de la promulgation de l'Édit sur l'Autorité du Cabinet le .
Le premier Premier ministre du Japon a été Hirobumi Itō, investi le , chargé de rédiger une constitution et disposant alors d'assez importants pouvoirs[4].
Les Premiers ministres de la Constitution de 1889
Une faible marge de manœuvre constitutionnelle
Les attributions du Premier ministre sont précisées par la première Constitution du Japon, dite Constitution Meiji, promulguée le mais effective à partir du . Celui-ci a des pouvoirs assez réduits, puisqu'il est nommé et peut être révoqué par l'empereur, de même que les autres membres du Cabinet. Le premier chef de gouvernement issu de cette constitution fut Aritomo Yamagata, en place du au . Jusqu'au décès de l'empereur Meiji et l'avènement de l'empereur Taishō en 1912, les Premiers ministres et les Cabinets échappent plutôt à la logique de la composition politique de la Diète et dépendent au contraire de l'oligarchie de Meiji (藩閥, hanbatsu, classe dirigeante issue des anciens clans féodaux, surtout originaires de deux domaines, ceux de Chōshū et de Satsuma) et par les genrō (元老). Ces derniers sont sept puis neuf personnalités de l'oligarchie considérés comme les « pères fondateurs » du nouveau système politique et qui exercent sur lui une autorité morale, ayant notamment le droit de choisir les Premiers ministres avec l'approbation de l'empereur et ce, jusqu'à la mort du dernier d'entre eux, Kinmochi Saionji, en 1940.
Vers une alternance plus parlementaire
La jeunesse et la maladie du nouvel empereur Taishō mais aussi l'influence du genrō Kinmochi Saionji (le dernier à porter ce titre entre 1924 et 1940, c'est un partisan de l'avènement d'une réelle démocratie parlementaire) donne plus de marge de manœuvre au monde politique. C'est ainsi que le premier Cabinet basé sur le parti politique majoritaire à la Diète, le Rikken Seiyūkai, est formé par Takashi Hara en 1918. Ensuite, excepté la période allant de 1922 à 1924 dominée par des Premiers ministres militaires (dont certains ont toutefois été partisans de l'avènement de cette démocratie, d'autres au contraire, ceux du gunbatsu, favorables au maintien d'un système oligarchique), une véritable alternance politique se met en place entre le Rikken Seiyūkai et le Kenseikai (auquel succède à partir de 1925 le Minseito), parfois alliés, selon la majorité à la Diète. Cette première expérience de véritable fonctionnement démocratique et parlementaire s'accompagne de plusieurs réformes libérales en politique intérieure, comme l'« acte de réforme » de 1919 ou l'adoption du suffrage universel masculin en 1925.
Le retour en force des militaires au cours de l'ère Shōwa
Le dernier Premier ministre « constitutionnel » à la tête d'un Cabinet basé sur les partis du Parlement, Tsuyoshi Inukai, du Seiyūkai, est assassiné le . Le type de gouvernement parlementaire, discrédité par plusieurs échecs en politique étrangère, dont le plus important en date reste l'incident de Mukden en Mandchourie du , ou économique, laisse bientôt la place aux militaires de la Tōseiha dont l'influence devient prédominante après l'incident du 26-Février. Tous les Premiers ministres de 1932 à 1945 sont alors issus de l'armée, à l'exception du diplomate Kōki Hirota (1936-1937), du prince Fumimaro Konoe (1937-1939 et 1940-1941) et de Kiichirō Hiranuma (1939).
La guerre sino-japonaise (1937-1945), qualifiée de « guerre sainte » (seisen) et constituant la première étape de la politique impérialiste du Japon, intensifie le caractère autoritaire et nationaliste du régime. Sous Fumimaro Konoe sont alors mis en place le Mouvement national de mobilisation spirituelle (国民精神総動員運動, Kokumin Seishin Sōdōin Undō), la Ligue des membres de la diète menant la guerre sainte (聖戦貫徹議員連盟, Seisen Kantetsu Gi'in Renmei) et l'Association de soutien à l'autorité impériale (大政翼賛会, Taisei Yokusankai). L'apogée de cette politique est mené par le général Hideki Tōjō (1941-1944) qui fait entrer le Japon dans la Seconde Guerre mondiale en recommandant l'attaque de Pearl Harbor du à l'empereur Shōwa. Le mouvement militariste ne perd son influence qu'avec la reddition du Japon et sa mise en tutelle par le Commandant suprême des forces alliées.
Vers un plein fonctionnement démocratique
Après deux gouvernements transitoires dirigés successivement par le prince Naruhiko Higashikuni (1945), oncle par alliance de l'empereur Shōwa, puis par le baron Kijūrō Shidehara (1945-1946), ancien membre de la Chambre des pairs, le Japon renoue avec des Cabinets politiques et avec l'alternance.
Avec la réforme constitutionnelle imposée par le commandant suprême des forces alliées qui retire à l'empereur ses pouvoirs de chef d'État et de "commandant suprême de l'Armée et de la Marine", en plus d'abolir le quartier général impérial, le Premier ministre est dorénavant la personnalité politique la plus importante du Japon. C'est notamment Shigeru Yoshida, Premier ministre de 1946 à 1947 puis de 1948 à 1954, du Parti libéral, qui élabore la doctrine qui porte son nom et qui constitue encore aujourd'hui, du moins en partie, la base de la politique du Japon, à savoir se concentrer sur le développement économique et l'alliance avec les États-Unis, tout en refusant de s'occuper de tout ce qui concerne la défense qui est alors laissée aux Alliés.
Le 1er Premier ministre issu de la Constitution de 1947 fut le socialiste Tetsu Katayama, en place jusqu'en 1948, allié alors avec le Parti démocrate. Ensuite, entre 1948 et 1955, l'alternance se fait entre deux partis de centre droit, le Parti libéral et le Parti démocrate, qui s'unissent en 1955 pour former le Parti libéral-démocrate (PLD). Tous les Cabinets sont dirigés sans discontinuer par ce dernier jusqu'en 1993, puis de nouveau de 1996 à 2009 et depuis 2012. De 2009 à 2012, une nouvelle majorité se met en place, dominée par le Parti démocrate du Japon (PDJ), créé en 1996 et classé au centre voire au centre gauche, et son président de l'époque, Yukio Hatoyama, devient Premier ministre. La fonction connaît néanmoins une crise, en l'absence d'un réel leadership politique, entre le retrait de Jun'ichirō Koizumi en 2006 et la deuxième élection de Shinzō Abe en 2012 : durant cet intervalle, six Premiers ministres se sont succédé en six ans.
Le record de longévité depuis est détenu par Shinzō Abe, qui totalise 8 ans, 8 mois et 21 jours au pouvoir, dont 7 ans, 8 mois et 21 jours consécutifs entre et . Il est suivi par Eisaku Satō, en poste du au à la tête de trois cabinets successifs (soit en tout 7 ans, 7 mois et 28 jours), puis par Shigeru Yoshida (7 ans, 1 mois et 27 jours dont 6 ans, 1 mois et 25 jours consécutifs au ) et Jun'ichirō Koizumi (du au , pour 3 cabinets, soit 5 ans et 5 mois).
Les Premiers ministres les plus éphémères de cette période d'après-guerre, outre le prince Naruhiko Higashikuni, en place du 17 août au , rapidement renvoyé en raison de sa mauvaise entente avec les Alliés, sont Tsutomu Hata (Shinseitō, du 28 avril au , soit 63 jours) et Tanzan Ishibashi (du PLD, du au , soit 64 jours, qui démissionna du fait de problèmes de santé).
Anciens Premiers ministres du Japon encore en vie
- Tomiichi Murayama
né le - Yasuo Fukuda
né le - Yoshirō Mori
né le - Morihiro Hosokawa
né le - Tarō Asō
né le - Jun'ichirō Koizumi
né le - Naoto Kan
né le - Yukio Hatoyama
né le - Yoshihide Suga
né le - Yoshihiko Noda
né le
Nomination
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, selon la Constitution de 1947, le Premier ministre est nommé par l'empereur après avoir été désigné en son sein par les deux chambres de la Diète, avec priorité du choix de la Chambre des représentants[5]. Ce fut notamment le cas pour la désignation des anciens Premiers ministres Yasuo Fukuda et Tarō Asō, qui furent tous deux élus par la chambre basse où le PLD est toujours majoritaire, tandis que la Chambre des conseillers avait quant à elle porté son choix les deux fois sur le chef du Parti démocrate du Japon et de l'opposition Ichirō Ozawa[6],[7].
Par tradition, il est le dirigeant du parti politique qui possède la majorité au Parlement (tout du moins à la Chambre des représentants) ou qui a le plus de sièges au sein d'une coalition majoritaire. Tous les Premiers ministres depuis 1955 proviennent du Parti libéral-démocrate (PLD), à l'exception des périodes allant de 1993 à 1996 et de 2009 à 2012. C'est pourquoi la désignation au poste de président de ce parti a souvent signifié également l'accession au poste de Premier ministre, du moins jusqu'à sa défaite historique du . À partir des années 2000, un réel bipartisme semble néanmoins s'être durablement installé entre le PLD (centre droit et droite, conservateur libéral) et le Parti démocrate du Japon (PDJ, centre et centre gauche, social-libéral). Depuis 1955, seuls deux Premiers ministres ne sont pas issus du parti ayant le nombre le plus important de députés : Morihiro Hosokawa (de 1993 à 1994, à la tête d'une coalition « anti-PLD, anti-communiste » formée de sept partis, le sien, le Nouveau parti du Japon ou NPJ, n'étant que le quatrième en termes de représentation politique) et Tomiichi Murayama (de 1994 à 1996, il est porté par une grande coalition entre le PLD, qui reste le plus important en nombre de sièges, son Parti socialiste japonais ou PSJ, qui arrive en deuxième place, et le plus petit Nouveau parti Sakigake dit NPS).
Il est responsable devant la Diète et doit conserver la confiance de la Chambre des représentants qui peut ainsi le renverser par le vote d'une motion de censure. Cela n'a été le cas qu'une seule fois depuis 1945, le , entraînant la chute du gouvernement de Kiichi Miyazawa et mettant alors fin à 38 ans de gouvernement continu du PLD, au profit d'une coalition hétéroclite entre notamment des dissidents de l'ancien parti majoritaire et plusieurs forces politiques jusqu'alors dans l'opposition. La démission d'un Premier ministre entraîne automatiquement celle de l'ensemble de son Cabinet[8].
Rôle actuel
D'après la Constitution
Il « assure la présidence »[9] du Cabinet auquel est « dévolu le pouvoir exécutif » (branche exécutive du Gouvernement japonais)[10].
Il nomme et peut révoquer l'ensemble des membres du gouvernement sans contrainte de choix à ceci près que tous doivent être des civils[9], en respect du pacifisme et du rejet du militarisme défini dans la Constitution, et qu'une majorité d'entre eux doit être issue de la Diète[11].
Il est également le « représentant » du Cabinet et c'est donc officiellement lui qui « soumet à la Diète les projets de lois » et « exerce contrôle et droit de regard sur les diverses branches de l'administration »[12]. Enfin, toutes les lois et décrets doivent être contresignés par lui[13]. Les membres du Cabinet n'ont ainsi que très peu d'indépendance d'action vis-à-vis du Premier ministre.
Dans la pratique
En raison de l'importance des factions au sein même du PLD et du consensus au Japon, le Premier ministre n'a que peu de marge de manœuvre politique, devant négocier sans cesse avec les factions de son parti et devant en tenir compte dans la constitution de son gouvernement. Ainsi, s'il n'y a pratiquement pas d'instabilité parlementaire ni de changement de majorité au Japon, le mandat de Premier ministre est souvent éphémère, non pas écourté par une motion de censure (à l'exception de 1993) ou un changement de majorité (en 2009) mais par le changement de direction au sein du parti majoritaire. De plus, l'importante autonomie laissée à chaque ministère jusqu'à la réforme du gouvernement central de 1999 (appliquée à partir de 2001) et le rôle prépondérant des haut-fonctionnaires dans le processus de décision de chacune de ces administrations ont longtemps réduit le champ d'action du Premier ministre.
Sous le mandat de Jun'ichirō Koizumi (2001-2006), qui a entrepris une réforme profonde du PLD et s'est affranchi des factions, le Premier ministre est alors devenu plus puissant. Depuis son départ, le jeu des factions semble être revenu sur le devant de la scène politique. Ainsi, aucun Premier ministre n'est allé au terme de son mandat entre 2006 et 2012, tenant environ un an au pouvoir. Le PDJ, lors de son passage au pouvoir de 2009 à 2012, s'est pour sa part attaché à lutter contre la « bureaucratie » et le poids jugé excessif des hauts-fonctionnaires. Durant son deuxième mandat de 2012 à 2020, Shinzō Abe s'est affranchi à son tour du jeu des factions, a réussi à se maintenir plus longtemps au pouvoir et à redonner un poids politique important à la fonction de Premier ministre.
Le Kantei, résidence officielle du Premier ministre
Le bureau et les services du Premier ministre se situent dans le Sōri-daijin Kantei (総理大臣官邸), généralement appelé Sōri Kantei (総理官邸) ou Kantei (官邸). Ce terme désigne d'ailleurs tout à la fois le lieu où sont situées les services du Premier ministre et du secrétaire général du Cabinet, ainsi que, par métonymie, le Cabinet lui-même. Le Sōri-daijin Kōtei (総理大臣公邸), populairement appelé Sōri Kōtei (総理公邸) ou tout simplement Kōtei (公邸), désigne quant à lui la résidence du Premier ministre, voisine du Kantei. Le terme de Kantei peut également être utilisé pour l'ensemble du complexe immobilier constitué par le Kantei lui-même et le Kōtei.
Le complexe comprenant le Kantei et le Kōtei est situé au 2-3-1 Nagata-chō dans l'arrondissement de Chiyoda, et il fait face au Kokkai-gijidō (国会議事堂), ou palais de la Diète. Le Kantei actuel est un bâtiment moderne inauguré en 2002 tandis que le Kōtei actuel fut le premier Kantei de 1929 à 2002.
Ce « vieux Kantei » est une demeure s'étendant sur 0,5 ha environ et sur deux niveaux, construite en 1929 à la demande de Tanaka Giichi pour accueillir ses services, et dont le style est fortement inspiré de l'œuvre de l'architecte américain Frank Lloyd Wright[14]. Fut également aménagée à côté une maison de 508 m2 qui fut alors appelée le Nihonma, ou « Chambre du Japon », servant de résidence et bientôt rebaptisée Kōtei.
Toutefois, durant l'incident du 26 février 1936, les conjurés du putsch manqué prennent d'assaut le Kantei et ravagent le Kōtei. Ce dernier est alors rénové pour accueillir des bureaux, tandis que les Premiers ministres s'installent un temps dans une maison en bois de deux étages de style typiquement japonais aménagée en 1937 dans le jardin sud du Kantei. Cette demeure est détruite durant les bombardements de Tokyo par les Alliés en 1945. Ce n'est toutefois qu'en 1963 que le premier Kōtei est rénové pour reprendre sa fonction originelle de résidence officielle des Premiers ministres à partir de 1968[15].
Le premier Kantei étant devenu trop exigu pour les services qu'il avait à héberger, un vaste projet de construction fut lancé dans les années 1990. Le nouveau Kantei, plus vaste (s'étendant sur 2,5 ha) et sur 5 niveaux, fut ainsi inauguré en pour des travaux ayant coûté approximativement 65 milliards de yens. En pierre et en verre blindé, il comporte également deux héliports d'urgence et est conçu pour résister aux tremblements de terre. C'est cette nouvelle bâtisse qui abrite aujourd'hui les services administratifs, tandis que le vieux Kantei, lui-même rénové, a été transformé en résidence officielle du Premier ministre et sert donc de nouveau Kōtei. Enfin, ces deux bâtiments, nouveau Kantei et nouveau Kōtei, sont entourés par une enceinte commune[16]. Le premier Kōtei a quant à lui été démoli.
Dans la fiction
- Dans le film La Chute de Londres (2016), Tsutomu Nakushima (joué par Tsuwayuki Saotome) est le Premier ministre japonais.
- Dans la série d'animation Code Geass, le Japon, avant son invasion par Britannia, est dirigé par un Premier Ministre du nom de Genbu Kururugi.
Notes et références
- (ja) « 首相は4049万円、閣僚の給料は安い?高い? », sur nikkei.com, Nihon keizai shinbun, (consulté le )
- (fr) Titsingh, Isaac. (1834). [Siyun-sai Rin-siyo/Hayashi Gahō (林鵞峰), 1652]. Nihon Ōdai Ichiran; ou, Annales des empereurs du Japon, tr. par M. Isaac Titsingh avec l'aide de plusieurs interprètes attachés au comptoir hollandais de Nangasaki; ouvrage re., complété et cor. sur l'original japonais-chinois, accompagné de notes et précédé d'un Aperçu d'histoire mythologique du Japon, par M. J. Klaproth. Paris: Oriental Translation Fund of Great Britain and Ireland, p. 425
- Modern Japan in archives : 100-year history from the opening of the country to the San Francisco Peace treaty, « Ch. 1 : Initial Steps toward a Constitutional State - 1-4 Grand Council of State (Dajokan) System », édité et mis en ligne par la Librairie de la Diète
- Ibid., « 2-6 Birth of the Cabinet System »
- Article 67 de la Constitution
- « Japon: les députés approuvent Yasuo Fukuda comme Premier ministre », Dépêche AFP, 24/09/2007 « Copie archivée » (version du 9 avril 2009 sur l'Internet Archive)
- « Taro Aso élu Premier ministre japonais », Xinhuan, 24/09/2008
- Article 70 de la Constitution
- Article 66 de la Constitution
- Article 65 de la Constitution
- Article 68 de la Constitution
- Article 72 de la Constitution
- Article 74 de la Constitution
- Présentation du vieux Kantei sur le site du Premier ministre du Japon
- (en) Présentation du Kotei sur le site du Premier ministre japonais
- H. Nakata, « The prime minister's official hub », The Japan Times, 06/03/2007
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (ja) Site officiel du Premier ministre et du Cabinet japonais
- (en) Version anglaise du site officiel du Premier ministre et du Cabinet japonais
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