Présilly (Haute-Savoie)

Présilly est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Présilly.

Présilly

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Arrondissement Saint-Julien-en-Genevois
Intercommunalité Communauté de communes du Genevois
Maire
Mandat
Nicolas Duperret
2020-2026
Code postal 74160
Code commune 74216
Démographie
Gentilé Présilliens
Population
municipale
1 054 hab. (2019 )
Densité 122 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 05′ 38″ nord, 6° 04′ 43″ est
Altitude Min. 594 m
Max. 1 311 m
Superficie 8,66 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Genève - Annemasse (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Julien-en-Genevois
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Présilly
Géolocalisation sur la carte : France
Présilly
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
Présilly
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Présilly

    Ses habitants sont des Présillien(ne)s.

    Géographie

    La commune se trouve dans le Nord-Ouest de la Haute-Savoie, au sud de Genève, sur le versant nord de la montagne de Sion et au pied du Salève à l'est.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Présilly est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (32,7 %), forêts (30,9 %), zones agricoles hétérogènes (11,9 %), terres arables (10 %), zones urbanisées (5,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Prézlyi, selon la graphie de Conflans[7].

    Histoire

    Vers 1070, une chartreuse est fondée au lieu-dit Pomier (ou Pommier, du latin Pomerium qui a ensuite dérivé[8]) par un comte de Genève, probablement Amédée Ier, et fortement dotée par son fils Guillaume Ier, en 1079[9],[10].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2014 En cours Nicolas Duperret DVD ...
    2008 2014 Alain Bullat ... ...
    2001 2005 François Déprez ... Cadre Supérieur EDF
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].

    En 2019, la commune comptait 1 054 habitants[Note 3], en augmentation de 39,23 % par rapport à 2013 (Haute-Savoie : +7,33 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    302359370431434562495460480
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    466518602667578559587522504
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    398405406406339376390368418
    1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018 2019 -
    4745626226556657571 0511 054-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    Vue de la maison du Salève à Présilly.

    Héraldique

    Blason
    D'azur au monde d'argent cintré et croisé d'or; au chef d'or à la croix ajouré d'azur.
    Détails
    adopté le 12 septembre 1985.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 2-7171-0200-0), p. 513-515, « Présilly ».
    • Abel Jacquet, Sur le versant du Salève : la chartreuse de Pomier. D'après le manuscrit d'André Folliet, Annecy, Académie salésienne, , 210 p. (lire en ligne)
    • Chanoine Marie Rannaud (ancien archiprêtre de Saint-Julien), La Chartreuse de Pomier : diocèse d'Annecy (Haute-Savoie) 1170-1793, J. Abry, , 344 p.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    4. Le style néoclassique est régulièrement qualifié de style « sarde » en Savoie afin de souligner son origine étrangère à la Savoie et que « cela produit des édifices un peu conventionnels »[15], voire « rigide[s] »[16]. Il fait son apparition à la suite de la Restauration de la Maison de Savoie en Savoie à partir de 1815.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 16
      Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
      .
    8. Henry Suter, « Pomier », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté le ).
    9. Chanoine Marie Rannaud (ancien archiprêtre de Saint-Julien), La Chartreuse de Pomier : diocèse d'Annecy (Haute-Savoie) 1170-1793, J. Abry, , 344 p..
    10. Acte de l'année 1179, publié dans le Régeste genevois (1866), que l'on peut consulter en ligne dans le Répertoire chronologique des sources sur le site digi-archives.org de la Fondation des Archives historiques de l'Abbaye de Saint-Maurice (REG 0/0/1/415).
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    15. Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, Parc naturel régional du Massif des Bauges, Les Bauges : entre lacs et Isère. Histoire et patrimoine, vol. 107, Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, coll. « Mémoires et Documents », , 350 p. (ISBN 978-2-85092-000-4), p. 119.
    16. Art et archéologie en Rhône Alpes, n°4, 1988, p.134.
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