Puy-Saint-Martin
Puy-Saint-Martin est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Puy-Saint-Martin | |||||
Vue du village. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Montélimar-Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Christophe Manzo 2021-2026 |
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Code postal | 26450 | ||||
Code commune | 26258 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Puy-Saint-Martinois | ||||
Population municipale |
887 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 76 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 37′ 45″ nord, 4° 58′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 177 m Max. 520 m |
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Superficie | 11,65 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Montélimar (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Dieulefit | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
Localisation
Puy-Saint-Martin est situé à 16 km au sud de Crest (ancien chef-lieu du canton), à 26 km à l'est de Montélimar et à 21 km au nord de Dieulefit.
Roynac | La Répara-Auriples | La Répara-Auriples | ||
Roynac Cléon-d'Andran |
N | Soyans | ||
O Puy-Saint-Martin E | ||||
S | ||||
Cléon-d'Andran | Manas Charols |
Pont-de-Barret |
Relief et géologie
Sites particuliers[1] :
- Pied Bazi (384 m) ;
- la Motte (279 m) ;
- Serre des Griottes.
Hydrographie
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :
- l'Ancelle ;
- Ruisseau de Chacuse ;
- Ruisseau de Somme Longue ;
- Ruisseau du Charivari.
Note : en 1891, la source du ruisseau l'Ancelle est dite située sur la commune de Soyans. Ce ruisseau traverse la commune puis sépare celles de Cléon-d'Andran et de Roynac, puis traverse celles de Marsanne et La Laupie où il se jette dans le Roubion après un cours de 10,5 km. À cette époque, sa largeur moyenne est de 13 m, sa pente de 42 m, son débit ordinaire de 0,50 m3, extraordinaire de 100 m3. Il était dénommé Ancella en 1321 (Lacroix, L'Arrondissement de Montélimar, V, 91) et Lancelle (plan cadastral)[2].
Urbanisme
Typologie
Puy-Saint-Martin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
La commune fait partie de l'aire d'attraction de Montélimar dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,6 %), forêts (38,9 %), zones urbanisées (4,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Quartiers, hameaux et lieux-dits
Site Géoportail (carte IGN)[1] :
- Berthouin
- Bovet
- Chauve
- Chevrière
- la Garenne
- la Grange
- la Pigne (nord)
- la Pigne (sud)
- la Pigne
- la Tuilerie
- le Grand Pré
- le Petit Pré
- le Pré Rond
- les Alinots
- les Batailles
- les Chapelles
- les Chèvres
- les Conches
- les Fours
- les Massots
- les Ours
- les Temples
- les Vialats
- Peyret
- Saint-Didier
- Saint-Maurice
Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[9] :
- 1167 : Podium Sancti Martini (cartulaire de Montélimar, 19).
- 1336 : castrum Podii Sancti Martini (cartulaire de Montélimar, 43).
- XVe siècle : mention du prieuré : prioratus Podii Sancti Martini (pouillé de Valence).
- 1509 : mention de l'église paroissiale Saint-Martin : ecclesia parrochialis Sancti Martini (visites épiscopales).
- 1529 : Pueu St Martin (archives hosp. de Crest).
- 1665 : Pui Saint Martin (Sibeud, notaire à Crest).
- 1778 : Puis St Martin (Aff. du Dauphiné).
- 1793 : Puy Montagne [dénomination révolutionnaire].
- 1891 : Puy-Saint-Martin, commune du canton de Crest-Sud.
Histoire
Préhistoire et protohistoire
- Silex chasséens[10].
Antiquité : les Gallo-romains
Du Moyen Âge à la Révolution
La seigneurie[9] :
- Au point de vue féodal, le Puy-Saint-Martin était une terre mouvante de la baronnie de la Garde-Adhémar, qui appartenait aux Adhémar dès le XIIe siècle.
- La moitié de la terre passe aux comtes de Valentinois.
- 1295 : cette part est donnée aux Taulignan.
- XVe siècle : les Adhémar cèdent l'autre moitié aux Eurre.
- Les Eurres deviennent seigneurs de toute la terre.
- Milieu XVIIIe siècle : la terre est vendue aux Corbeau.
- Vendue aux La Garde, derniers seigneurs.
1740 : le péage est supprimé[10].
Avant 1790, le Puy-Saint-Martin était une communauté de l'élection, subdélégation et sénéchaussée de Montélimar.
Elle formait une paroisse du diocèse de Valence, dont l'église, dédiée à saint Martin, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît, de la dépendance du prieuré de Saint-Marcel-de-Sauzet, qui fut uni à ce prieuré au XVe siècle. De ce chef, le prieur de Saint-Marcel eut les dîmes de cette paroisse et la cure était de sa collation[9].
De la Révolution à nos jours
En 1790, le Puy-Saint-Martin devient le chef-lieu d'un canton du district de Crest, comprenant les municipalités de Auriple, le Puy-Saint-Martin, la Répara, Roynac, Saou et Soyans.
La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une simple commune du canton de Crest-Sud[9].
Politique et administration
Liste des maires
Rattachements administratifs et électoraux
Le , la commune passe de l'arrondissement de Die à celui de Nyons[12].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2019, la commune comptait 887 habitants[Note 3], en augmentation de 3,99 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Manifestations culturelles et festivités
Économie
Agriculture
En 1992 : amandiers, lavande, céréales, porcins, volailles[10].
Commerce
- Une brocante[10].
Tourisme
- Syndicat d'initiative (en 1992)[10].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Restes d'une chapelle paléo-chrétienne[10].
- Le vieux village est situé sur la motte (le puy dérivé du latin podium) : ruines du château médiéval et des maisons. Les anciennes rues sont toujours là et permettent l'accès en haut du puy. C'est le circuit « Village perché »[réf. nécessaire].
- Les habitations qui demeurent, restaurées, datent des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, les plus récentes étant dans la plaine et sur la colline voisine (Chanteperdrix)[réf. nécessaire].
- Ruelles avec voûtes[10].
- Le nouveau château, un manoir du XVIe siècle en contrebas du village, a été remanié au XVIIe et au XIXe siècle. Il est communal depuis 1956 et abrite la mairie, la salle des fêtes et deux appartements. Un parc lui est attenant (3 000 m2 environ)[réf. nécessaire].
- Église de l'Assomption-de-la-Vierge de Puy-Saint-Martin du XIXe siècle (style néo-roman)[10].
Patrimoine naturel
- Une forêt de pins d'Alep, parmi les plus septentrionales d'Europe[réf. nécessaire].
Personnalités liées à la commune
- Adèle Clément (1884-1958), concertiste violoncelliste. C'est elle qui vendit à la commune la mairie actuelle[réf. nécessaire].
- Stéphane Courbit (né en 1965), entrepreneur dans l'audiovisuel. Il a grandi sur la commune[17].
- Yann Jouffre (né en 1984), footballeur professionnel au FC Lorient. Il a commencé sa carrière à l'école de football du club local, le FC Valdaine.
Héraldique, logotype et devise
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Puy-Saint-Martin possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
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Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en octobre 2020, l'ancienne notion d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- https://www.geoportail.gouv.fr/
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 7 (L'Ancelle).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 292.
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Puy-Saint-Martin.
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- Insee, « Commune de Puy-Saint-Martin (26258) » (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Renaud Revel, « Pas vu à la télé », Vanity Fair, no 44, , p. 126-133.
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