Quai de Jemmapes
Le quai de Jemmapes est un quai situé le long du canal Saint-Martin, à Paris, dans le 10e arrondissement.
Ne doit pas être confondu avec rue de Jemmapes.
10e arrt Quai de Jemmapes
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Situation | |||
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Arrondissement | 10e | ||
Quartier | Porte-Saint-Martin Hôpital-Saint-Louis |
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Début | 29, rue du Faubourg-du-Temple | ||
Fin | 131, boulevard de la Villette | ||
Morphologie | |||
Longueur | 1 615 m | ||
Largeur | 11 m | ||
Historique | |||
Ancien nom | Quai Charles-X (1824-1830) | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 4850 | ||
DGI | 4964 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 10e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Les Français prononcent « jèmap », tandis que les Belges prononcent « jemap », ce qui correspond davantage à l’orthographe de la ville éponyme.
Origine du nom
Il commémore la bataille de Jemmapes (ou Jemappes) qui eut lieu le près de Mons, dans l'actuelle province de Hainaut en Belgique. La graphie est restée la même qu'en 1792 et n'a pas suivi les évolutions du nom du village belge.
Historique
Le quai est formé en 1822 en même temps que s'effectue la construction du canal Saint-Martin. Dénommé « quai Charles-X » en 1824, il prend son nom actuel en 1830.
Le 23 mars 1918, durant la Première Guerre mondiale, un obus lancé par la Grosse Bertha explose au no 206 bis quai de Jemmapes[1]. Le 28 mai 1918 un autre obus éclate au no 170.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 82 : ici se trouvait dans les années 2000 une plaque commémorative fantaisiste : « Jérôme BOZEL / Plombier / A VECU DANS CET IMMEUBLE / DE 1972 A 1979 »[2],[3].
- No 102 : l’Hôtel du Nord. L’écrivain Eugène Dabit (1898-1936) logea et travailla dans cet hôtel qui était la propriété de ses parents. En 1928, il publia le roman L’Hôtel du Nord, largement inspiré par les observations qu’il fit dans cet établissement. Ce roman fut adapté par Marcel Carné au cinéma en 1938 sous le titre Hôtel du Nord. Le bâtiment, devenu par la suite insalubre, était menacé de destruction : le permis de démolir a heureusement été refusé en 1983, ce qui a sauvé la façade qui, depuis a été préservée et classée.
- Nos 132-134 : une ancienne usine électrique inscrite aux monuments historiques[4].
- No 174 : siège de Parrot et de Minutebuzz.
- Le 206 bis quai de Jemmapes après le bombardement.
- Canal Saint-Martin au niveau du quai de Jemmapes.
- Au niveau de la rue Bichat.
- Usine électrique.
Monuments remarquables
- Buste de Frédérick Lemaître, sculpture de Pierre Granet[5]
Dans l'art
- Quai de Jemmapes, huile sur toile de Fernand Herbo, 1942, conservée par le musée national d'Art moderne.
- Quai de Jemmapes, valse à l’accordéon composée par Matthias Canavese, qui conclut l'album Famille nombreuse du groupe français Les Négresses vertes.
Dans la fiction
No 64, Quai de Jemmapes, sont tournées plusieurs scènes du film d'Henri Verneuil, Le Clan des Siciliens (1969). Il s'agit d'une exploitation de jeux pour café (flipper, jukebox,...) au rez-de-chaussée, et de la maison du clan Manalese à l'étage.[6]
La voie est entre autres l'un des lieux de tournage du film[pertinence contestée] 20 ans d'écart (2013) de David Moreau.
Notes et références
- [bpt6k4605797h/f6.item lire en ligne] sur Gallica
- « Epigraphie immobilière parisienne » (consulté le ).
- [PDF], La gazette du Canal, no 33, hiver 2002/2003, p. 9-10, [lire en ligne].
- « Référence PA00086522 » de la base Mérimée, www.culture.gouv.fr (consulté le 10 juin 2019).
- « Le buste de Frédérick Lemaître », sur www.paristoric.com (consulté le )
- « Lieux de tournage du film Le Clan des Siciliens | La maison du clan Manalese | Lieuxtournage.fr », sur www.lieuxtournage.fr (consulté le )
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